Rénovation d'une ferme pour créer une maison, un gîte et un jardin forêt

Auteur/autrice : Admin_belleydoux (Page 1 of 4)

Création du seuil béton de la porte d’entrée et de la dalle chaux/sable sur la voute en pierre

Après s’être amusé sur la laine de bois entre les solives et la pose du pare-vapeur au rez-de-chaussé, il nous restait une semaine de congés à s’occuper. Pour pouvoir faire poser la porte d’entrée, il restait à créer un seuil béton, faire reposer les poutres du SAS dessus et couler une dalle chaux/sable sur la voute en pierre qui accueil le SAS d’entrée. Pour cela, nous devions faire livrer des big bags de mélange sable/cailloux. La société Gedimat Pagani à répondu à notre besoin et nous a livré le sable le jeudi matin et ce sur la plateforme ! Un gain de temps important car pas besoin d’aller chercher les granulats avec la brouette à moteur pour ensuite faire le mélange dans la bétonnière. Merci au livreur !

camion de livraison de big bags Gedimat pagani oyonnax

Heureusement d’ailleurs car nous devions finir pour vendredi soir et pour que tout se passe bien, nous avons tout préparé en amont et notamment faire les coffrages à la bonne hauteur, reprendre la charpente sur des étais et des platines en attente.

Avants travaux : les portes du sas et la voute de pierre nue

Nous avons donc commencé par retiré les portes car elles étaient trop bases et il était hors de question de les couper. Pour refermer la maison en attendant les fenêtres, des panneaux d’OSB seront posés.

Coffrage

Nous avons ensuite coffré le seuil que nous avons fait en béton armé. L’entrée sera composée de deux fenêtres fixes et une porte fenêtre d’un mètre. Le tout mesure 2400 mm de large par 2200 de haut. Le cadre de la fenêtre nécessite un peu de jeu pour être inséré et le menuisier a commandé un cadre de 2380 mm de large pour une ouverture de 2400 soit deux centimètres de jeu. C’est ce que nous avons fait aussi en hauteur avec un seuil arrivant à 2200mm du linteau de porte.

Le coffrage a été réalisé avec des planches d’osb 22 mm et au maximum callé et vissé pour ne pas qu’il bouge lors du coulage. De la ferraille a été mis en place pour assurer une résistance du béton. Sur la largeur de la poutre du cadre de l’ancienne porte nous avons coulé 15 cm de largeur de niveau et nous avons rajouté 10 cm devant la porte avec une pente d’un cm. N’ayant pas eu d’informations et d’instructions particulières de notre architecte, nous espérons que ce seuil conviendra bien. Il est fait pour une pose dite en tunnel, c’est à dire à l’intérieur du cadre.

Réduction des poutres et pose de platines

Pour éviter que les poutres ne pourrissent au contact du sol et du béton, nous avons repris la charge de la charpente via des étais et avons coupés les 3 poutres avec la tronçonneuse et fixé des platines galvanisé Simpson strong tie de 10×15 cm dessous via des tirefonds. Le béton est alors prêt à être coulé !

Béton

Via notre bétonnière de 350 litres, nous avons pu commencer à couler le seuil béton en début d’après-midi du jeudi alors que la chaleur se faisait déjà sentir en cette mi août 2023.

Presque qu’un demi m3 plus tard le seuil est rempli et vibré à l’aide de morceau de tasseau. Les enfants nous donnent un coup de main. La voute est mouillée/nettoyée et le ciment est remplacé par la chaux hydraulique NHL 3.5. Les niveaux sont pris à l’aide du laser et les règles sont posées.

Dalle chaux sable

A l’origine du projet, notre architecte souhaitait faire couler une dalle béton allégée ferraillée. Ce à quoi nous avons dit non car le béton n’aura pas laisser respirer la voute. Nous avons plutôt opté, après discussion avec ce dernier par une remise à plat du sol via un chaux/sable et une isolation en liège expansé de plus de 10 cm. La finition recevra un OSB puis un parquet flottant. Une dalle chaux/liège a été aussi envisagée mais risquait de fissurer.

Le chaux sable se travaille bien et ne sèche pas si vite que le ciment. Le niveau est vérifié souvent et nous talochons pour rendre le résultat satisfaisant. Comme vous pouvez le constater un gros carton n’a pas pu être déplacé et pour cause il pèse 300 kilos. Il s’agit de la cuisinière à bois bouilleur et la dalle a aussi été faite pour pouvoir ensuite la déplacer avec un transpalette. Suite à cela nous viendront compléter la dalle avec une reprise. Ceci n’est pas grave la chaux le supporte mieux que le ciment et cette dalle n’est en rien porteuse mais offre l’avantage d’un sol dur et plat.

Dalle terminée et maison fermée

vendredi, nous avons terminé la dalle, et avons créé une petite pente pour descendre la cuisinière. Plus tard une marche sera créée du fait de l’isolant. Enfin, fatigués mais heureux du travail accompli, nous avons rangé le bazar et fermé la maison.

Trois belles semaines et pleins de travaux avancés, merci à tous, à ma femme, nos enfants, mon papa ! Même des cousins belges sont venus nous aider ! La suite dans un prochain article.

Florence & Loïc du gîte belle-et-doux.fr

Pose de la laine de bois entre solive

Suite à la pose de l’OSB sur les solives, nous sommes passés à l’atelier isolation des planchers. Pour ce faire, nous avons fait l’acquisition de laine de bois d’une épaisseur de 220 mm pour isoler le plancher sous l’étable et 200 mm sur l’ensemble des autres planchers. Pour rappel, le toit a été isolé via un sarking (isolation extérieur de 2 couches croisées de 200 mm de laine de bois soit un R de 11. Ici avec 200 à 220 mm le R est d’environ 5.5. Entre le gîte et l’espace en haut, l’isolation est aussi bien phonique que thermique. Pour les planchers de la maison du haut ce sera surtout une isolation phonique. Au niveau de la marque, nous avons misé essentiellement sur Steico Flex, Isonat et Pavatex. Nous avions plusieurs marques car nous avons acheté des lots de fin de chantier d’occasion pour limiter les coûts car la laine de bois est un isolant assez couteux mais tellement efficace thermiquement aussi bien en hiver qu’en été et phoniquement !

En remplissant ainsi les solives, elles ne seront donc pas visibles mais c’était un choix de notre part.

Un problème de découpage

Découpage de laine de bois avec scie alligator

Pour poser la laine de bois, il est nécessaire de se protéger les yeux et l’appareil respiratoire car la fibre légère s’envole facilement.

L’espace entre les solives posées n’est jamais identique et surtout pas des 55 cm de la laine de bois (plutôt autour de 40 cm), il a été nécessaire de découper les panneaux dans la longueur. Nous avions déjà coupé de la laine de bois de 80 mm pour la cabane avec un couteau spécifique et nous avions déjà souffert. Ici en 200 ou 220 mm il nous fallait un outil efficace. C’est ainsi que nous avons investi dans une scie alligator et je vous assure que c’est miraculeux !

A un découpeur et deux poseurs cela se passe bien. Il faut que le découpage soit précis pour éviter les ponts thermiques/phoniques et que le panneau tienne de lui même entre les solives. Il faut ainsi forcer un peu pour que cela tienne. Entre le gîte et la maison, un pare vapeur sera mis en place car la différence de température pourrait générer des problèmes d’humidité. Ailleurs, une plaque de plâtre viendra directement finir le plafond avec une lame d’air.

Bref, le résultat est satisfaisant, cela avance et autre avantage, nous n’aurons plus à déplacer les panneaux de laine de bois, elles sont enfin posées définitivement ! Merci à mon papa pour son coup de main sur ce poste très poussiéreux .

Bonne continuation à tous et au plaisir à la ferme/gîte de belleydoux -« belle et doux ».

Florence et Loïc.

Pose des nouveaux planchers dans la ferme et travaux annexes

Suite à la démolition des anciens planchers d’origine de la ferme (voir article via ce lien), les charpentiers sont intervenus pour poser les nouvelles solives. Ces solives en sapin du haut jura ont été rabotées sur les 4 faces. Le bois est bien sec et les dimensions sont imposantes. Les solives font 240mm d’épaisseur par 120 mm de largeur. La pose entre solive varie entre 40 cm et un peu moins de 50 cm soit une entraxe d’environ 55 cm maximum. La charge maximale possible ne sera jamais atteinte.

Ci-dessous, la photo nous montre l’entrée de la grange après le passage du sas d’entrée. On y voit les nouvelles solives avec quelques planches d’OSB 22 mm posées rapidement pour pouvoir travailler en sécurité. En premier plan, la tondeuse Kiva permet de se donner une idée de l’échelle de la surface, nous ne manquerons pas d’espace !

Pose des solives bois de section 240*120 mm

A gauche se trouvera donc la cuisine avec la cuisinière bouilleur à bois. A droite une buanderie,des toilettes sèches et un bureau. Au fond, les chambres et la salle de bain. Et la mezzanine du fond sera le salon. Une autre mezzanine devrait être créée au dessus du du bureau (sur la droite de la photo donc mais en hauteur).

Pour rappel suite à la démolition des planchers par nos soins, la ferme ressemblait davantage à ça :

Ferme du haut jura suite démontage des planchers bois, belle-et-doux

Quelques autres photos des belles solives :

Petit zoom en face du outeau ci-dessous, on remarque que la pose s’est effectuée sur la gauche avec une pose sur le mur de refend et à droite via la pose d’une muralière. Une muralière est une solive fixée au mur pour ensuite supporter la charge des solives qui porteront le plancher. En premier plan à droite, une ouverture est réalisée pour le futur escalier qui descendra vers la SDB et les deux chambres.

Pose de solives bois dans un ancien bâtiment (ferme du haut jura) en rénovation

Vu du dessous depuis la pièce d’entrée du futur gîte. Vous remarquez la présence du poêle à bois et du Misapor au sol. Ici aussi les charpentiers ont choisi de poser des muralières. Je vous propose aussi un avant/après ! Regardez l’espace entre solive.

Anciens planchers de ferme

Pose de l’OSB – théorie

Cet été, lors de nos congés, nous allons (entre autres chantiers), poser l’OSB 3 de 22 mm d’épaisseur sur ces belles solives pour fermer le plancher et ainsi découvrir la surface brute du projet tout en ayant un sol droit et solide ! Cette pose de l’OSB s’effectuera sur une bande résiliente en laine de bois de la marque Steico, (Steico Soundtrip). Les panneaux d’OSB seront collés par de la colle à bois et vissés sur les solives par des vis spécifiques. Le panneau doit reposer sur 3 solives minimum.

Au niveau du vissage, le fabricant de l’OSB (Swiss Krono, made in France et sans formaldéhyde ajouté), recommande une vis tous les 15 cm en bout de panneau et de 30 cm sur les côtés. Les vis doivent être posées à 10 mm du bord environ. cf pdf ici

Les dimensions des panneaux sont de 250*67.5 cm. L’idéal est que les extrémités du panneau soient posées au milieu des solives.

Cela ne sera sans doute pas toujours le cas et pour ne pas faire de chutes, lorsque nous arriverons au milieu de deux solives et vu que nos panneaux sont rainurés languettes, nous pourrons venir visser et coller un morceau d’OSB en dessous.

Si nous arrivons proche d’un solive il est aussi probable que nous vissions un morceau de solive sur celle existante pour arriver sur du solide.

Le fabricant lui recommande de découper à la solive et jointer avec un jour de 2 mm. Pour limiter les coûts car l’OSB coute cher de nos jours, nous n’utiliserons pas cette méthode mais la méthode décrite précédemment. Ce choix a été fait suite au visionnage de la vidéo de la rénovation concernant l’OSB de la chaîne « Les Jérômes » que nous recommandons très fortement. J’en profite pour les remercier de leurs partages.

Vidéo d’inspiration par « Les Jérômes »

Le chantier OSB – pose

La pose de l’OSB a pu démarrer après pas mal de travaux ! En effet, après une visite sur le chantier avec notre architecte, il s’est avéré que des travaux préparatoires étaient nécessaire.

Scellement des muralières

Les charpentiers ont surtout utilisé la méthode de la pose de muralière pour poser les solives. En bout de muralière un trou est souvent créé dans le mur afin de supporter la charge du plancher. Nous pensions naïvement que les charpentiers s’occuperaient de boucher ces trous mais il n’en était rien. Nous avons donc malaxer un mortier chaux sable. 1 seau de chaux pour 3 de sable. Nous avons ensuite rempli au mieux les trous avec ce ciment de chaux et des cailloux de la maison. Une muralière était très limite en longueur dans le mur, nous avons même dû ouvrir un plus gros trou pour pouvoir y glisser une grosse pierre dépassant du mur appelée un corbeau. Le solivage était plutôt très bien réalisé mais 2 ou 3 détails étaient plutôt limites et nous avons du intervenir pour corriger le tir. A 1000 € TTC du m3 posé et sachant que 12 m3 ont été posé, cela peut être parfois un peu rageant !

Pose d’entretoises, arase et isolation d’un mur de refend avec des granulés de liège

Après les scellements, nous voici sur le mur de refend entre la cuisine et la salle à manger. Ici, les charpentiers ont décidé de réduire un peu la hauteur du mur pour poser sur cales les solives. Pour isoler ce mur et faire tenir sa tête nous devions intervenir.

Tout d’abord, il fallait poser des entretoises entre les solives afin de bloquer les solives entre elles et entre les extrémités. Pour cela, nous avons coupés des bastaing de 60 mm d’épaisseur afin de rigidifier solidement le tout. La fixation s’est effectuée avec des vis 120 mm lardées (c’est à dire visser sur le côté).

Ensuite, nous avons coffré les côtés avec des planches et de l’OSB pour pouvoir plus tard venir faire une arase en chaux sable. Cette arase permet de stabiliser la tête de mur. Nous avons également repris un poteau de charpente qui était plus trop maintenu.

Fondation reconstruire sous une poutre de charpente.

Par dessus et pour isoler l’énorme point thermique que représente le mur de refend donnant vers l’étable, nous avons rempli le coffrage de liège concassé de 4 à 10 mm issu de recyclage de bouchons. Excellent isolant, imputrescible et facile de mise en œuvre dans ce cas car il y avait parfois de petit interstices à combler !

Pose de liège en granulé pour isoler un mur de refend

Nous avons également profité de la phase de coffrage/chaux pour faire l’arase du mur se prolongeant ainsi qu’un seuil passant d’une pièce plus basse à l’autre. Le tout en chaux/sable. L’isolation ici sera effectuée plus tard via un coffre en bois rempli de liège sur lequel un mur en ossature bois sera construit pour cloisonner la pièce.

Puis pour isoler entre les muralières et les murs, nous avons dans la partie dans l’ancienne étable décidé de poser du chaux/chanvre afin de bloquer l’accès à de possible rongeurs dans la laine de bois qui sera posée entre solives. Pour les autres pièces, nous posons et fourrons de la laine de bois. Idem en bout de solives même au dessus de l’étable car le chaux chanvre vient bloquer les potentiels intrus.

Pose de linteaux bois

En dessous, dans la partie gîte, nous devions poser des linteaux bois diamètres 15X15 cm pour soutenir les murs au dessus des portes intérieure. Les ouvertures extérieures (porte et fenêtres) ayants déjà été traitées en ciment de béton par le maçon. Le linteau n’a repris que la moitié du mur, là ou les anciennes portes, enfin bloc porte massif servaient aussi de linteau. Il faut évidemment faire attention lors de ce processus, les pierres tiennent bien mais sont montées à la chaux/terre et la fibration tend à les décoller. Nous démontons sagement au burin/marteau et mettons des étais au besoin. Mais vu que nous démolissons qu’une moitié le danger est très amoindri.

Le second linteau donnant entre la chambre et la sdb a été moins simple car la muralière bouchait l’accès. Nous avons du démonter par dessus plus haut que nécessaire pour pouvoir glisser le linteau avant de remonter le mur. Tout s’est finalement bien passé mais sans quelques difficultés. Il aurait fallu anticiper cet acte et nous avions prévenu notre architecte par mail et n’avons eu aucun retour et entre temps les muralières étaient fixées…

Enfin, la pose de l’OSB a pu commencer !

L’OSB est relativement simple à poser, il s’agit au début de bien partir droit et pour cela nous avons utilisé un laser. Attention, les murs n’étant pas droits, nous avons optimisés le tracé afin d’être au plus proche du mur sur la longueur. Évidemment, les panneaux d’OSB en 22 mm sont posés perpendiculairement aux solives et sont vissées toutes les 15 cm à l’aide de vis de 70 mm et qui ont l’avantage d’être non filetées sur les 25 premiers mm ce qui permet de bien tirer la plaque. Les plaques sont également collées entre elles à l’aide de colle à bois.

L’avantage c’est qu’enfin nous voyons un avancement rapide, après tant de travaux préparatoires c’est une victoire que nous apprécions.

La première zone d'OSB posée !

Le plancher d’OSB sur la mezzanine

OSB terminé sur la mezzanine du gîté belle et doux

A bientôt à la ferme belle et doux.

Petit tour de jardin printemps 2023

Bonjour à toutes et à tous,

Un petit article pour vous présenter l’état du Jardin et l’avancement de la maison en ce printemps 2023. Bon visionnage !

Pour vous aider dans la localisation des espaces, voici une carte qui représente les terrains de la maison. La partie la plus au nord correspond au verger. La partie sous le chemin héberge la station Aquatiris et la cabane. La ferme est bien visible sur la parcelle 617.

A bientôt pour d’autres articles et vidéos !

Démontage des anciens planchers

Après la rénovation de la charpente, les différents planchers devaient être repris du fait de leur âge avancé, de l’entraxe trop large et des niveaux pas vraiment droits. Avant la reconstruction, partie que nous laissons à l’équipe de charpentiers de Koesio, nous nous sommes réservés la démolition. C’est en effet quelque chose que nous allons pouvoir gérer à coup de tronçonneuse notamment ! Niveau équipement, nous avons également l’aide du palan, qui nous permettra de descendre en douceur les poutres les plus lourdes et de l’échafaudage en aluminium pour être à la bonne hauteur.

Plancher ancien de ferme à démolir

La vétusté des planchers ne nous permettait pas de les garder et nous allons donc les démolir et garder le maximum des poutres qui pourraient être utilisées sur un autre projet. Pour les planches en épicéa, elles sont en fin de vie et nous allons tout de même les garder pour les valoriser dans un poêle à bois lors des journées froides !*

Au delà de démolir, il faudra également sortir les matériaux que nous avions stockés, à savoir :

  • La laine de bois en 200 mm
  • La chènevotte
  • OSB 18 et 22 mm…

Le tout sera stocké sous bâche en attendant que les charpentiers récréer le plancher. De notre côté, nous occuperons de visser les plaques d’OSB 22 mm que nous isolerons phoniquement sur les solives mais aussi entre l’OSB et le futur parquet massif.

Composition des futurs planchers

Entre les solives, une laine de bois de 200 mm sera posée et pour casser les ponts thermiques des solives, une laine de bois rigide sera ajouté sur 80-100 mm. Enfin, une plaque de plâtre ou OSB (étable) viendra achever le complexe de l’isolation phonique et thermique sur le plafond du gîte et de l’ancienne étable.

Le traitement sera un peu différent pour un plancher situé au dessus d’un local non chauffé ou chauffé. Les différentes couches de matériaux sont explicités ci-dessous :

Travaux de démolition

Les travaux de démolitions ont eu lieu les trois premiers week-end de mai. Il y avait du travail car les planchers représentaient un surface d’environ 130 m². Notre meilleur allié est le pied de biche pour démonter les planches et ensuite la tronçonneuse pour découper les ancienne solives. Si ces dernières peuvent se démonter/désolidariser du mur, nous le faisons. Et pour les poutres trop lourdes, nous avons le palan à disposition qui peut s’attacher à la charpente pour descendre en douceur ces dernières.

Chantier

Le chantier s’est déroulé sur les trois premiers week-end de mai, merci aux jours fériés. Le travail a pas mal consisté dans un premier temps à déplacer des matériaux et matériels avant de pouvoir démonter les planchers. Nous avons commencé par celui de la mezzanine visible ci-dessous :

Il avait été construit pour stocker du foin et les planches vieillissantes ne donnaient pas confiance. D’un côté (au fond de la photo), il avait été refait et plus solide. De ce côté, nous avons utilisé le palan pour descendre les poutre. A gauche de la photo les poutres légères étaient espacées de plus d’un mètre. Dans les deux cas j’ai travaillé attaché sur une poutre de la charpente à l’aide d’un harnais.

Le résultat visible ci-dessous est satisfaisant et offre une vue sur la charpente rénovée et l’ouverture sur le pignon plein ouest. Le mur de refend entre les deux pièces va disparaître plus tard pour pouvoir créer la salle de bain au milieu des deux pièces qui deviendront des chambres.

Démontage des anciens planchers de ferme.

Second week-end : chambres, salle de jeu et sortie de matériaux

Le second week-end, qui était un week-end classique, nous avons démontés les planchers des deux futures chambres et de la salle de bain ainsi que celui de la future salle de jeu qui deviendra peut être finalement une salle à manger.

Mais avant il a fallu déplacer des dizaines de paquets de laine de bois 200 mm. Un peu plus de 100 m² ça en fait des paquets ! Ils seront utilisés pour isoler les futurs planchers reconstruits. Nous avons du déplacer aussi quelques paquets de chènevotte et les paquets pèsent 20 kilos. Pour optimiser l’évacuation à l’extérieur de la maison, nous avons utilisé notre grande échelle et avons scotché une bâche dessus pour créer un toboggan géant entre la grange et l’extérieur. La prochaine fois que nous déplacerons la laine de bois, ce sera pour l’appliquer entre les solives !

Quelques photos de l’avant/après

Future salle de jeu ou salle à manger donnant au dessus de la future salle de bain du gîte

Future chambre et salle de bain (le mur au centre sera démoli)

Autre chambre

La laine de bois bâchée et sur palette

Autour de la maison, cela commence a être un peu le bazar mais tout redeviendra plus agréable visuellement dès que les planchers seront posés, nous pourrons organiser un grand rangement !

Troisième week-end de mai

Le pont de l’ascension a été consacré au démontage de la partie cuisine/entrée. Nous avons également profité du beau temps pour planter les patates au jardin 🙂

L’ensemble des planchers bois de la ferme démontés !

L'ensemble des planchers bois de la ferme démontés

Les poutres sont stockées et seront peut être réutilisées par les charpentiers qui viendront poser les nouvelles solives. Quant aux planches, elle finiront dans le poêles, c’est idéal pour le petit bois. De notre côté nous nous attellerons à poser l’OSB sur une bande résiliente en laine de bois (Steico soundstrip) afin de limiter la propagation des bruits de pas et autres.

Conclusion du chantier

Le démontage du plancher n’est pas un chantier à prendre à la légère, cela représente un travail important. D’autant plus de notre côté car nous avons dû évacuer beaucoup de matériaux stockés avant de pouvoir démolir. Au delà de cet aspect il faut veiller également à sa sécurité car entre la tronçonneuse et la hauteur, les grosses poutres qui tombent, un accident est vite arrivé. On a toujours veillé à bien réfléchir avant d’agir et à attacher celui qui tronçonnait les poutres. L’aide d’un palan a été parfois très utile. Nous avons hâte de voir les nouvelles solives arriver afin de poser l’OSB (article ici) et découvrir la ferme sous un nouvel œil. Des planchers solides et droits vont vraiment changer la donne !

Entre temps, la couverture avance et la zinguerie fait son apparition.

Florence & Loïc

Le permis de construire, (enfin) et le début des gros travaux ouvertures de fenêtres et toiture !

Après plusieurs difficultés concernant l’acceptation du permis de construire…le premier permis posé a été refusé à cause du non respect du PLU sur la surface du garage…les travaux ont pu seulement débuter durant l’hiver. Ce retard à bouleversé le planning et ne nous permettra pas d’habiter la maison en septembre 2023. Il faut pour autant rebondir et nous avons redirigé notre effort sur la mise hors d’eau hors d’air de la maison et de la réfection du gîte en priorité.

Voici les façades issues du permis de construire

Façade Sud-Ouest

Façade Nord-Est

Façade Sud-Ouest

Ouvertures des fenêtres

Une grange par définition n’a pas été conçue pour avoir de grandes fenêtres. Une grande porte de grange oui mais pas de fenêtres. Cet hiver, les travaux ont ainsi pu commencer sur l’ouverture de fenêtre et porte et sur le renfort ou agrandissement des ouvertures existantes.

ouverture d'une baie vitrée sur pignon de ferme
La maison s’ouvre sur le pignon ouest

C’est la société SARL Pessenti qui s’est occupé de cette lourde tâche. Malheureusement, vu le budget qui a explosé en plein vol vu l’inflation, nous nous sommes résolu à faire des ouvertures en béton de ciment que nous essayerons de cacher au mieux lorsque nous effectuerons l’enduit à la chaux.

De notre côté, nous nous sommes occupés à dégager les nombreuses roches qui composaient les murs. Ces dernières ont été stockées et placées autour des jardins pour créer des murs en pierres sèches.

Un volume de Pierre à évacuer ! On visualise aussi l'ouverture du futurouteau
Un volume de Pierre à évacuer ! On visualise aussi l’ouverture du futurouteau

La charpente

La réfection de la charpente quant à elle à pu commencer courant mars. La panne faitière était à changer, un outeau était à créer et l’isolation extérieure à mettre en œuvre. C’est le gros du chantier et c’est l’entreprise Koesio qui s’est occupée de cette partie. Elle s’occupera également de refaire les planchers de la maison.

Une fois que la maison aura un joli toit, les fenêtres devraient arriver. Elles seront en triple vitrage bois alu. Enfin les seconds œuvres pourront à leur tour agir. De notre côté nous allons également mettre la main à la patte car cela est gratifiant de faire par soit même mais c’est aussi une sourcé importante d’économies !

L’isolation de la toiture est évidemment le point critique à gérer dans la rénovation et ici c’est la solution la plus efficace mais la plus couteuse qui a été retenue, à savoir l’isolation extérieure. L’avantage évidemment c’est de couper les ponts thermiques mais également de ne pas grappiller des cm sur la hauteur sous plafond du bâtiment. Le confort d’été n’étant pas à négliger même en montagne (les différents canicules nous le rappellent), nous avons validé le choix de la laine de bois sur 40 cm d’épaisseur en deux couches croisées de 20 cm.

Sur la photo ci-dessous, on voit l’ossature vois en construction qui viendra contenir l’isolation de 40 cm en laine de bois :

Nous avons géré de notre côté les déchets de la charpente abîmée en recyclant le maximum de bois qui pourrait être réutilisé dans des projets futurs et le reste finira dans la cheminée ou en déchetterie.

Les morceaux de la charpente à recycler !
Les morceaux de la charpente à recycler !

L’isolation en laine de bois (2×200 mm croisé) a été posée et la couverture en tuile est venue par dessus après la pose d’un pare pluie. Le changement est saisissant.

Les tuiles sont posées sur le toit de la ferme du haut jura

La zinguerie fait son apparition

Zoom sur un chéneau et le outeau depuis l’échaffaudage

Au plaisir d’échanger. Florence & Loïc

Construction d’une « cabane » hors réseau à la ferme de belle-et-doux

Lors de notre acquisition, la ferme était inhabitable, dans « son jus », ni wc, ni douche, bref, lorsque nous venions au début c’était en tente et en duvet ! Non pas que cela était déplaisant mais avec deux jeunes enfants, nous avions en tête de quelque chose de plus confortable. C’est ainsi que le projet « cabane » vu le jour. Nous souhaitions avoir un endroit propre, une cabane à côté de la ferme pour pouvoir venir bricoler et dormir au propre, au chaud et au sec !

En quête d’un lieu et d’un plan

L’emplacement a été assez vite trouvé. En contre bas de la maison, sous un noyer majestueux avec une vue sur la forêt fabuleuse. Il n’en fallait pas plus pour jeter notre dévolu sur ce lieu. Sous cet énorme arbre ayant plus de 100 ans, la magie du lieu opérait. Un petit débroussaillage plus tard, voici le terrain

Le choix de l'emplacement de la cabane
Le choix de l’emplacement de la cabane

Pour le plan et n’étant pas architecte, nous avons fait l’acquisition d’un plan proposé par le site Ongle gustave

Photo du plan 3d de la cabanne Cottage (site : https://onclegustave.com/plan-abri-jardin/)
Photo du plan 3d de la cabane Cottage (site : https://onclegustave.com/plan-abri-jardin/)

Pour 27 euros, nous avons eu accès à un plan pdf détaillé des matériaux nécessaires et des étapes à mettre en place pour construire cette cabane habitable. La dimensions totale est la suivante : 8m x 3m = 24m² – Espace habitable 6 x 3m = 18m² – Terrasse 2 x 3m = 6m²

L’emplacement des fenêtres étaient aux choix, la disposition des espaces également. Nous avons opté pour une porte sur le balcon à gauche, donnant sur les wc en entrant à droite. Un coin cuisine/salon au début et le coin nuit au fond. Deux fenêtres côtés ouest, une dans les wc et une côté nord est.

Permis de construire

Pour cette cabane, il vous faudra demander un permis de construire car la surface est supérieure à 20 m2. Entre 5 et 20 m2, une autorisation de travaux suffira. En dessous de 5 m², il n’y a en théorie aucune demande à faire.

Notre secteur étant en zone naturelle, la cabane a pu être autorisée du fait qu’elle a été considérée comme une annexe de la maison. Nous avions le droit à 50 m² d’annexe en tout. En haut du terrain, un garage de 26 m² en ossature bois verra le jour aussi. Le permis de construire pour rénover la ferme a donc pris en compte ces besoins. Nous remercions donc la commune de Belleydoux d’avoir accepté ce projet de cabane.

Le récit de la construction

Pour les matériaux, nous avons commandé le bois et l’OSB auprès de la scierie de La pesse dont nous recommandons les services. De mémoirer, pour le bois et l’osb, nous en avions eu pour un peu plus de 3000 € ttc mais aujourd’hui la douloureuse serait plus proche et des 4500 € certainement. La livraison faite, nous avons tout transféré manuellement dans la ferme en attendant la phase de fabrication. L’accès compliqué à l’époque nécessitait un 4×4 puis pour la dernière partie nos bras et jambes ! La construction s’est déroulée sur plusieurs mois, un gros mois d’août à temps pleins à deux puis des week-ends lorsque nous venions passer sans doute les meilleurs week-ends de nos vies avec nos enfants.

Les fondations

Le terrain étant très pentu, nous avons opté pour des fondations sur pilotis. Ces pilotis, nous les avons construits à partir de tubes pvc remplis de béton et de ferraille mais aussi des mandrins en carton spécialement conçu pour cela. Les plots ne sont pas liés ensemble sauf les plus hauts que nous avons chainés avec de la ferraille et du béton.

Ce fut un travail extrêmement physique car les matériaux ont été descendu à la brouette manuelle et le béton mélangé à la pelle. Les trous ont également été fait à la pioche et à la sueur de notre front. Bref, nous étions jeunes et motivés ! Au niveau du coût, je pense que nous étions pas loin des 1200 € pour les matériaux (béton + tubes + ferrailles).

Début des pilotis
Début des pilotis
Les pilotis terminés
Les pilotis terminés

Le plancher

Après quelques jours de séchage, nous avons alors attaqué le plancher. Il est constitué de chevrons 6*8 cm et le tout venait se reposer sur la structure en pilotis (avec quelques cales plastiques). Sur la face du dessous, un OSB 3 de 18 mm est venu fermer et contreventer la cloison. Un pare pluie a été ajouté pour gérer les éclaboussure potentiels sur l’osb 3.

Le plancher sur les pilotis
Le plancher sur les pilotis
Ajout de l'OSB 3 à l'aide d'une cloueuse sur batterie dewalt
Ajout de l’OSB 3 à l’aide d’une cloueuse sur batterie dewalt

Une laine de bois dense a été ensuite ajouté puis une nouvelle couche d’OSB 3 est venu fermer la cloison du sol.

Laine de bois dense pour isoler le sol
Laine de bois dense pour isoler le sol
L'osb est terminé et sur la partie terrasse, un bois classe iv a été fixé
L’osb est terminé et sur la partie terrasse, un bois classe iv a été fixé

La cabane est composée d’une partie terrasse de 2×3 m, nous y avons fixé des lames de terrasses classe iv en pin. Nous avons au préalable protéger le bois en dessous par du pare pluie. L’ensemble du sol a été fixé à plusieurs endroit dans le béton des pilotis afin d’assurer un bon maintien. Il était temps de monter les murs !

Les murs

Le sol étant terminé, les murs étaient la prochaine étape. Nous avions enfin un sol solide et droit pour travailler, quel bonheur. Le but était donc de construire des pans que nous soulèverions ensuite avant de les fixer au sol et entre eux.

Exemple d'une façade ossature bois avec une fenêtre
Exemple d’une façade ossature bois avec une fenêtre

L’ossature composé de chevrons 6×8 cm ont été visés avec des vis de 120 mm. L’osb 18 mm a été fixé côté extérieur pour assurer le contre-ventement et un pare pluie a été posé pour assurer la protection contre la pluie de la paroi. Lorsque les deux première parois fut construites, nous avons pu les lever à deux pour les régler et les visser. Pour éviter que la cloison ripe et tombe, nous avions visser des tasseaux qui venaient bloquer la paroi avant de la lever.

Les deux premières cloisons levées !
Les deux premières cloisons levées !
Les 4 murs montés !
Les 4 murs montés !
Vue du dessous, le projet de cabane prends forme
Vue du dessous, le projet de cabane prends forme

On voit également que la structure se prolonge vers la terrasse car celle-ci sera couverte par la toiture. Que nous allons donc pouvoir entamer !

Le toit

Pour construire la toiture, nous avons poser une « panne sablière » avant de construire et viser les fermes dessus. Je me souviens que nous avions un peu tâtonner pour bien les découper mais nous y sommes parvenu !

Construction de la toiture de la cabane ossature bois, pose des fermes
Construction de la toiture de la cabane ossature bois, pose des fermes

Une fois la première réussi les autres s’enchaînent et nous venons ci-dessous contreventer les fermes avec de l’osb 3 et poser un pare pluie dessus du bas vers le haut pour évacuer l’eau comme une tuile en cas de fuite. Un échafaudage s’est avérer fort utile dans ces travaux.

Contreventement des fermes et pose du pare pluie
Contreventement des fermes et pose du pare pluie

Le toit est peut être la partie la plus ardue du fait de l’accès et de la hauteur. Petit à petit le toit se referme et la fin nous oblige de monter sur le toit pour clouer l’osb.

Suite à la pose du pare pluie, nous avons posé des tuiles bitumineuse appelées shingle. Ce matériaux nous paraissait être le plus simple à poser pour des débutants. Au final c’est assez simple et efficace mais la colle est plus simple à utiliser en cartouche qu’en pot. On finissait souvent assez encollé le soir !

Au niveau du budget shingle, nous avons dépensé un peu plus de 600 € pour cette couverture.

Pose des shingle sur le toit
Pose des shingle sur le toit

Les gouttières sont prévues et seront posées plus tard.

Les fenêtres et la porte d’entrée

Lors de la construction des murs, nous avons évidemment anticipé la porte et les fenêtres. Pour les fenêtres, il s’agissait de fenêtres d’occasion en pin et pour la porte, d’une porte vitrée neuve en pin également. Nous avons posé un joint compribande avant de poser et fixer les fenêtres à l’aide de vis. Nous avons été obligé de redécouper le cadre car trop large (prévu pour une maison). Les volets ont été posé par la suite. L’achat des fenêtres et de la porte nous ont couté un peu moins de 1000 €.

Pose des fenêtres sur la cabane
Pose des fenêtres sur la cabane
Fenêtre et porte
Fenêtre et porte
Le premier hiver de la cabane
Le premier hiver de la cabane

Les volets d’origines des fenêtres ont été posés depuis, ce qui permet de bien dormir si on souhaite faire la grâce matinée !

Le bardage

La pose du bardage n’a rien de très compliqué. Par dessus le pare pluie, nous posons des tasseaux ou liteaux tous les 50 cm d’entraxe. Par dessus, les lames de bardages viennent se fixer avec des clous inox.

Les clous inox permettent de ne pas rouiller du fait des intempéries et notamment de la pluie. Nous avons la chance d’avoir un cloueur électrique de marque Dewalt, ce qui représente un gain d’efficacité énorme.

La pose des lames s’effectue comme un parquet c’est à dire que la chute qui reste et récupérée pour commencer un nouveau rang. Pour la découpe on peut utiliser une scie sauteuse, une scie circulaire mais une scie à onglet reste le plus efficace si on dispose de la machine.

Pour la pose, il faut s’assurer d’un bon niveau au démarrage puis de temps en temps vérifier si tout est ok. Pour plus d’esthétique il est sympa de clouer sur une ligne bien droite et surtout suivant les tasseaux. On peut donc tracer un traiter bien perpendiculaire ou utiliser un laser.

Pose des tasseaux pour la pose du bardage

On est rapidement satisfait du résultat ! La cabane change d’aspect et s’intègre tellement mieux dans le paysage.

Bardage bois sur cabane en forêt

Le poêle à bois

Le premier hiver approchait et pour pouvoir venir les week-end sans avoir froid, nous avons installer un poêle à bois de petite dimension fabriqué en France et vendu par une chaine de bricolage. Évidemment, lors de la fabrication du toit, nous avons posé le conduit de fumé avec le solin permettant d’assurer l’étanchéité de l’ensemble. La traversée du toit nécessite un conduit double parois isolée afin d’assurer que le toit ne prenne pas feu ! Le sol est protégé par une plaque de poêle à bois et par une barrière pour les enfants. Budget de l’ensemble : 1500 €. Les matériaux coutent cher, encore plus à l’heure ou j’écris cet article.

Le poêle à bois, le coeur de la cabane
Le poêle à bois, le cœur de la cabane

L’isolation

L’isolation des murs et du toit ont été assuré par de la laine de bois. 80 mm permettent d’assurer un confort plus que raisonnable pour une cabane ayant pour objectif de nous accueillir quelques jours.

L’aménagement intérieur

L’aménagement intérieur est évidemment simple mais efficace. Des toilettes sèches à séparation d’urine, un coin cuisine avec une gazinière et un frigo à gaz (comme pour les camping car). Un lit superposé pour les enfants et un clic clac pour les parents. Le côté simple de cet habitat nous permet de nous reconnecter aux choses essentielles, pas de 4g, la nature omniprésente, un petit coin de paradis pour déconnecter !

Aménagement intérieur de la cabane, toilette, sèche, cuisine et frigo au gaz, lits
Aménagement intérieur de la cabane, toilette, sèche, cuisine et frigo au gaz, lits
Toilettes sèches separett week-end
Toilettes sèches separett week-end

Il n’y a par-contre pas d’eau courante, nous avons un filtre berkey pour filtrer l’eau potable qui arrive à la ferme ou nous emportons des bouteilles d’eau. En été, un tour à la rivière la Semine en contre bas peut permettre de se rafraichir.

Un parquet massif en épicéa a été posé depuis et l’espace salon réaménage. Voici à quoi cela ressemble en octobre 2022. Avant la location (cf ci-après), il sera posé un mur en plaque de plâtre et un toit en planche de bois. Enfin, le bardage tout autour sera posé.

Planché épicéa massif et placard côté repas
Planché épicéa massif et placard côté repas

Conclusion et perspectives

Construire cette cabane a été un défi technique et une préparation intense mais quel bonheur de construire sa cabane sous ce noyer majestueux, le tout dans un cadre si préservé. Nous avons passé avec ma femme et nos enfants des moments simples, magiques et nous continuons à en vivre. Assurément un projet que nous ne regrettons pas d’avoir mené tant il nous a apporté et nous apport encore. Au niveau du budget et si on devait tout cumuler (en dehors du temps passé), je pense que le budget avoisinerait autour de 12 000 €. C’est un coût, effectivement mais le dicton nous dit-il pas que l’argent ne fait pas le bonheur alors que cette cabane si, à chaque fois que nous y séjournons !

Il est prévu mais pas encore mis en place d’ajouter des éclairages 12V via des batteries, des panneaux solaires et une petit éolienne que nous possédons. Cette énergie permettra aussi de ventiler les wc. Pour l’instant nous nous éclairons avec le jour et des lampes sur batterie et cella fonctionne parfaitement !

Location

Il est prévu dans un futur proche que la cabane puisse être louée au week-end ou plus pour retrouver le goût des choses simples. Elle pourrait être loué avec le gîte ou indépendamment. Immergé en pleine nature, vous pourrez profiter des étoiles, des animaux et du calme pour vous ressourcer. Vous aurez le terrain pour vous balader ou descendre le chemin vers la magnifique rivière de la Semine et ses gorges fabuleuses (canyoning possible). La pêche est envisageable et parlons pas des randonnées, des cascades, de la neige en hiver…

Vue depuis la terrasse de la cabane après une bonne poudrée !
Vue depuis la terrasse un 1er janvier de la terrasse de la cabane après une bonne poudrée !

Venez vivre des week-end en dehors du temps, du stress quotidien, plus proche des choses simples, authentiques et néanmoins merveilleuses.

Florence et Loïc

Plantations du verger « jardin-forêt » 2022-2023

Le verger est au 3/4 planté mais chaque année nous allons certainement ajouté ci et là des nouveautés. Cette année, après la terrible sécheresse 2022, nous avons perdu quelques fruitiers plantés l’an passé (2 pommiers, 1 cerisier et 2 poiriers). Ils seront remplacés par d’autres car le pépiniériste garantissait la reprise. Les kaki ne résistent pas aux températures trop froides de l’hiver, nous abandonnons donc l’idée pour l’instant.

Kiwi, la contre offensive

Nous avions tenté de planter quelques kiwis mais le kiwi (Actinidia chinensis) est une liane qui aime l’eau en période estival. N’étant pas présent tout le temps nous avions pu les arroser et le résultat est simple, ils n’ont pas survécus. Cette année, nous avons mis le paquet avec une vingtaine de plants de kiwi femelle, mâle et des kiwai. Nous avons également planté des hybrides (kiwi-kiwaï), ici des Zakarpacie. Ces hybrides ont l’avantage d’être autofertiles et à priori très résistants au froid car originaire de Pologne.

Liste de nos achats

Liste des kiwis et kiwaï plantés provenant de la pépinière Quissac
Liste des kiwis et kiwaï plantés provenant de la pépinière Quissac

Les kiwis ont été plantés en haut de la parcelle principale. Sur ce secteur la terre est très fertile suite à des amendements importants du passé. Nous espérons que cela profitera à ces lianes. Nous sommes toujours autant ravi de la qualité des plantes de la pépinière Quissac et les recommandons sans problème.

Pour gérer l’apport en eau, surtout les premières années, nous avons opté pour un système de goutte à goutte qui sera branché sur notre pompe Gardena programmable et utilisant l’eau de pluie stocké dans notre cuve béton de 10 m3. Nous ferons un petit article ou une vidéo sur le sujet.

Nous avons également ajouté quelques framboisiers, des murs sans épines et groseilliers à maquereau rouge et blanc. Enfin, pour finir sur la pépinière Quissac, nous avons fait l’acquisition d’un Poivrier du Sichuan (Zanthoxylum simulans), qui a pris sa place devant la ferme. Pour avoir déjà goutté à ses baies (en réalité à la peau des baies), il est vrai que c’est vraiment formidable !

Vignes résistantes aux maladies et petits fruits

Sur la parcelle « petits » fruits, on trouve déjà des mures, des groseilliers, des framboisiers, des baies de mai. Mais cette automne, nous allons compléter le secteur pour finaliser notre projet avec de nombreuses vignes et autres casseilles, cassis et groseilles.

Pour le coup, nous avons commandé auprès d’un jeune pépiniériste youtubeur qui partage sa passion. Il s’agit de la pépinière du Fruitier

Nous avons déjà quelques pieds de vignes nottamment les fameuses Isabelle mais voici ce que nous allons donc rajouter sur le coteau orienté Sud-Ouest.

  • 5 Vignes ‘Himrod’ sans pépin
  • 5 Vigne ‘Muscat Bleu’
  • 5 Vignes ‘Lakemont’ sans pépin
  • 3 Vignes ‘Suzi’ sans pépin
  • 7 Vignes Palatina

A cela, nous allons ajouter également une vingtaine de groseilliers rouge et rosé ainsi que 20 casseilliers qui est croisement entre la groseille à maquereau et le cassis dont nous apprécions fortement le goût. Deux pluots (croisement prune/abricot (nous en avions déjà deux) et quelques pruniers viendront donner un peu d’ombre à l’ensemble.

Ces dernières grosses plantations vont nous permettre de finaliser le jardin gourmand qui s’étend sur 8000 m2. Nous allons maintenant surveiller à la bonne implantation de tous ces fruits et n’hésiterons pas à vous faire part des récoltes dès qu’elles arriveront !

Pour celles et ceux qui viendront nous visiter un tour dans le verger sera évidemment. Des cueillettes seront certainement possible en fonction de la production et des saisons pour vous faire découvrir toute cette diversité fruitière que nous offre la nature et les sélections humaines.

Au plaisir de vous accueillir dans notre jardin forêt en construction.

Florence et Loïc

Enrochement et chemin piétonnier

Pour tenir la plateforme et dégagé la maison tout en optimisant l’espace, la société AATP a mis en œuvre un superbe enrochement de plusieurs dizaines de tonnes. En effet, la maison étant en contre-bas depuis toujours et avec la création de la plateforme, il devenait nécessaire de tenir le terrain. Un escalier en bois ou en pierre pourrait voir le jour à droite de l’enrochement.

Enrochement fait par la société AATP
Enrochement fait par la société AATP

Cela a aussi permis de construire un petit chemin piétonnier serpentant autour de l’enrochement. Le résultat est plus que satisfaisant et nous renouvelons nous remerciements à la société AATP pour leur travail et le goût du travail bien fait.

Chemins piétonnier du gîte et de la maison

Décaissement à la pelle pour poser le géotextile du chemin
Décaissement à la pelle pour poser le géotextile du chemin

De notre côté, nous avons ensuite posé un géotextile pour ensuite placer à l’aide de la brouette à moteur du gravier 0/16. Nous avons également construit le chemin permettant de descendre vers le bas de la maison, à savoir le futur gîte.

Mise en place du gravier 0/16 pour stabiliser le sol
Mise en place du gravier 0/16 pour stabiliser le sol, un mur viendra trouver sa place plus tard

Quelques murs en pierres récupérées viendront parfaire le tout plus tard et des murs, il y en aura à reprendre et à faire !

Le résultat final est très satisfaisant, plus tard, peut être que des pavés seront posés mais l’objectif ici était d’avoir un accès pas trop pentu et au sec afin de pouvoir travailler dans de bonnes conditions. Mission accomplie !

Vue de la ferme en rénovation avec le chemin d'accès piétonnier
Vue de la ferme en rénovation avec le chemin d’accès piétonnier

Nous viendrons vibrer le gravier lors de notre location d’une plaque vibrante qui sera utilisée pour tasser le Misapor mais ça, c’est pour une autre aventure !

A bientôt pour d’autres articles, Florence et Loïc.

Constructions des bacs à compost pour toilettes sèches

Le choix des toilettes sèches nous est venu naturellement dans ce projet de rénovation de la ferme belle-et-doux.fr. En effet, il nous paraît incroyable de faire ses besoins dans de l’eau qu’elle soit potable ou même de pluie. Cela est encore plus vraie en cette année 2022 qui a connue une des années les plus sèches depuis des décennies.

C’est ainsi que nous avons valider ce choix en amont de l’étude de la phytoépuration Aquatiris car cela conditionnait le dimensionnement du bac à construire. Le fait d’être en toilette sèche à l’avantage de diviser par 2 la surface de traitement du filtre.

Concernant les toilettes, nous avons choisi les toilettes Separett qui séparent l’urine des matières solides. Le WC ventile et signale lorsque le bac à urine est plein. Les matières solides s’assèchent et seront ensuite compostés dehors avec des copeaux que nous récupérerons de nos broyages de végétaux.

Le compostage s’effectue sur 3 ans et l’étude Aquatiris préconisait 3 bacs de 1 m3 chacun afin d’avoir une rotation sur trois ans. Nous avons donc conceptualisé un ensemble de 3 bacs de 1 m3 à quoi nous avons ajouté un bac d’1/2 m3 pour stocker les copeaux.

Le plan est simple, nous connectons 3 bacs de 1 m3 plus le bac à copeaux à l’aide de lambourdes classe 4 de 6,6 cm de section. Le tout est bétonné de niveau sur les 10 pieds.

Les planches pour fermer les bacs sont également des planches classe 4 de terrasse. Sur le dessus, une porte avec des charnières est prévue pour chaque bac. Sur le bas, nous avons aussi créer une porte pour vider les bacs ou accéder aux copeaux en fond de bac. Sur ces portes, la fermeture est assurée par des tiges filetées et des écrous.

Le projet du composteur avance, les porte du dessus permettent une ouverture facile
Le projet du composteur avance, les porte du dessus permettent une ouverture facile

Le fond des bacs est tapissé de grillage fin pour éviter les rongeurs de venir s’amuser dans le compost ce qui aurait pour conséquence de disséminer les matières non décomposées.

Le fond des bacs à compost est tapissé de grillage galvanisé fin pour éviter la venue des rongeurs
Le fond des bacs à compost est tapissé de grillage galvanisé fin pour éviter la venue des rongeurs

Le budget du module est d’environ 800 euros, il faut dire que les matériaux ont fortement augmenté. Mais par rapport à un kit tout fait, nous pouvons au moins économiser la moitié. Nous avons aussi construit notre propre kit car il nous était demandé trois bacs de 1m3 par l’étude Aquatiris, chose que je n’ai pas trouvé chez les vendeurs. Nous en avons profité aussi pour faire un bac de copeaux de bois que nous alimenterons par nos broyats de tailles d’arbres. Nous trouvons le résultat final très satisfaisant et espérons qu’à l’usage nous ne regretterons pas le temps et l’argent investi dans ce composteur !

Le composteur de 3 bacs de 1 m3 + un bac de 0.5 m3 pour les copeaux est terminé !
Le composteur de 3 bacs de 1 m3 + un bac de 0.5 m3 pour les copeaux est terminé !

En outre, nous avons misé sur des planches de terrasses et lambourdes classe 4 ce qui nous garantira une durée de vie excellente.

Prenez soins de vous et merci de votre visite !

Florence et Loïc, belle-et-doux.

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