Rénovation d'une ferme pour créer une maison, un gîte et un jardin forêt

Auteur/autrice : Admin_belleydoux (Page 1 of 5)

Pose des gaines tpc pour le réseau électrique

Après quelques échanges avec notre électricien, nous avons convenu de poser des gaines TPC par nous même. Pour rappel l’arrivée principale d’électricité arrive dans l’ancienne étable. Il permettra d’alimenter la maison, n’hésitez pas à consulter l’article concernant sa pose par ici !

La gaine va remonter à travers le plancher bois jusqu’à la grange. Ici sera construit un coffret principal qui enverra l’électricité à un coffret secondaire situé dans le gîte. Il est nécessaire de procéder ainsi car il faut fournir au gîte la possibilité de couper le réseau électrique du gîte en cas de nécessité. Du coffret principal deux gaines TPC 40 rouge partirons dans vers le coffret du gîte. Il y a également deux gaines TPC passant par le gîte qui remonterons vers le coffret principal. Ces deux gaines permettront d’alimenter le futur garage et la borne de recharge pour les voitures électriques.

Ci-dessous un schéma du passage des gaines TPC dans le gîte.

plan réseau des gaines éléctriques

Travaux (photos à venir)

Pour les travaux, nous avons posé les gaines avec les différents câbles à l’intérieur afin de faciliter leurs passages. Le mur entre la salle de bain et le salon a été percé pour laisser passer les deux gaines.

Nous avons également creuser une tranchée pour enterrer les gaines de l’arrivée principales et pour la gaine de l’éclairage du chemin.

Toutes les gaines ont ensuite été redirigé vers la grange à travers le plancher bois isolé en laine de bois. L’OSB a été découpé par des scies cloches et les gaines ont été laissées en attente pour que l’électricien puisse s’en occuper.

Coffrage et mise en place d’une arase chaux/sable sur un mur pierre

Dans la partie grange, il y a un mur en pierre permettant de maintenir le plancher de la grande mezzanine qui viendra accueillir le salon. Nous précisons « grande mezzanine » car la seconde qui donnera accès au filet suspendu et à la chambre est encore plus en hauteur. Certaines poutres viennent aussi prendre appui sur ce mur sur lequel nous souhaitons couler une arase chaux sable.

chevillette de maçon

Le coffrage ne sera fait que sur un deux deux côtés car l’isolant en laine de bois poussé sous les solives permettra le coffrage côté chambre. Pour réussir le coffrage, nous avons utilisé des planches en bois bien sûr mais aussi des chevillettes. Il s’agit de pic en métal avec un petit bras permettant de tenir la planche de coffrage en enfonçant le pic dans les joints de pierre.

Cette arase de tête de mur va permettre de mettre ce mur de niveau mais aussi de tenir les pierres sommitales et donc éviter d’en voir tomber une. Nous avions fait déjà cela pour le mur de refend sous la cuisine, voir article du plancher par ici !

Maintenant il s’agit donc de faire de même sur le mur de la mezzanine.

mur à traiter avant pose de la petite mezzanine

Travaux (à venir)

Isolation chaux chanvre et gestion des rongeurs le long de la toiture

Suite à la réfection complète de la toiture dont vous trouverez un article par ici, nous avons soulevé un problème à notre architecte qui n’a pas su nous dire comment il fallait traiter le problème…si ce n’est pas la création d’un coffre bois à l’extérieur. Évidemment, cela a été proposé après le démontage de l’échafaudage ce qui pour nous était clairement un manque d’anticipation du problème par le maître d’œuvre.

Un problème de rongeur sur le pourtour de la toiture

L’isolation en sarking de la toiture (isolation extérieure) a créé un vide tout autour de la maison, entre les chevrons et les voliges (planches sous les tuiles). Il y a bien la présence du pare vapeur actuellement mais cela n’empêchera pas les rongeurs les plus aguerri de vouloir le percer et se faufiler dans la maison et/ou l’isolation du toit.

Les zone en rouge sur la photo ci-dessous sont les zones concernées par le problème

Nous avions donc pour idée de venir appliquer du chaux chanvre pour son aspect isolant mais aussi parce que cela se transforme en durcissant en un matériau robuste. Les rongeurs n’ont pas la capacité de consommer ou traverser ce matériau. L’idéal aurait été de poser une grille anti-rongeur tout autour mais cela n’a pas été fait, pour nous c’est un manque imputable à notre architecte et à l’entreprise Vallet qui a repris la toiture.

Nous allons donc pallier ce problème de cette manière. Un autre architecte en visite sur le chantier l’été dernier nous avait aussi proposé cette méthode sans qu’on lui en parle, ce qui nous conforte dans notre choix. Pour que tout se tienne bien, nous allons visser quelques vis inox sur le voligeage et ensuite en nous viendrons remplir l’interstice par du chaux chanvre à la main.

Travaux en photos (à venir)

Pose des réseaux d’évacuations des eaux grises au RDC

Suite au décaissement dans les cailloux et la roche et ce, sur 30 à 40 cm au rez de chaussé, nous avons posé du Misapor. Cet élément léger est fabriqué à partir de verre recyclé. Il va permettre dans notre cas à la fois d’isoler mais aussi de remonter le niveau tout en gardant au sec le sous sol. En effet le Misapor a aussi l’avantage de ne pas permettre la remonté de l’eau par capillarité.

Cette première couche posée d’environ 15 à 20 cm va permettre de poser les réseaux d’évacuation des eaux grises. Je parle d’eaux grises car les WC n’y sont pas raccordés (mis à part l’urine). Sinon on parlerait d’eaux vannes. Il faut donc réfléchir aux différentes évacuations à poser avant que l’électricien passe ses gaines tout comme le plombier pour l’eau potable. D’ailleurs l’arrivée de l’eau potable arrive dans la salle de bain du futur gîte. Nous avons géré l’humidité de la paroi contre la terre via un drain, du Misapor et un mur en Siporex (article par ici!).

Bref, nous avons donc réfléchis à la position des évacuations du RDC et des étages pour prévoir les tuyaux et des diamètres suffisants.

Plan des réseaux d’évacuation

Classiquement, les réseaux principaux sont en pvc 100 mm et les autres évacuations seront en 40 mm. Deux évacuations en 100 mm seront aussi prévues pour récupérer les eaux usées de la partie supérieure du bâtiment et pour faciliter l’évacuation et limité le problème de dépression dans les réseaux, une ventilation sera installée dans la salle de bain et cachée dans le plafond.

Il faut bien-sûr veiller à ce que l’ensemble du réseau soit gravitaire, c’est à dire qu’il y ait une pente dans le sens de l’évacuation. L’évacuation principale se situe au point le plus bas de la maison et est envoyé ensuite dans le filtre planté Aquatirirs (article à lire par ici !).

Travaux

La pose s’est déroulée sur plusieurs week-end, nous avons suivi le plan, découpé les longueurs, posés à blanc l’ensemble du système et marqué les connexions. La pose des réseaux qui permettent les évacuations des lavabos etc sont posés à environ 15 cm de distance du mur pour laisser la place à l’isolation (laine de bois + placo dans certains cas et chaux-chanvre dans d’autres).

Enfin, nous avons pu débrancher le tout et coller l’ensemble avec de la colle PVC et géré la pente avec au minimum 2% soit la bulle du niveau collé au trait dans le sens opposé de la pente. En sortie de maison, nous avons ajouté un T au cas et poserons un regard de visite. Le trou dans le mur sera ensuite rebouché avec des pierres et du mortier chaux sable dosé à 1 pour 3.

Espace chaux hydraulique pour les ballons d’eau chaude/tampon

En réfléchissant sur la localisation des ballons d’eau chaude nous avons validé un nouvel espace dans le salon du gîte. Je dis « les » car il y a effectivement un ballon d’eau chaude sanitaire électrique et un ballon tampon qui stockera l’eau chaude du poêle bouilleur de l’étage. Initialement envisagé dans l’étable, ils ont ensuite été envisagés dans la salle du bain du gîte. Le problème est que la largeur du ballon tampon est d’environ 95 cm de diamètre et il doit donc être passé par le plancher. Sauf que si ce dernier tombe en panne il serait nécessaire de démonter le plancher…

Du coup, en regardant le trou en attente d’un escalier bois au dessus du futur salon on s’est dit que cela serait idéal pour descendre les ballons et les remonter si un jour il y a le besoin. C’est à notre sens plus simple de soulever le demi escalier bois plutôt qu’un plancher entier.

pose d'un tuyau pvc 100 pour eaux usées sur Misapor

Pour pouvoir stocker dans de bonnes conditions et sur un sol solide, nous avons opté pour le fait de couler une dalle chaux hydraulique nhl 3.5 sur environ 15 cm d’épaisseur. Pour l’isolation de cette dalle d’environ 3m de long X 1 m de large nous avons disposé du Misapor tassé à la dameuse à main dessous sur la hauteur maximum disponible (15 cm environ). Cet espace donnera accès à un placard d’environ 1 m de large sur 1m de profondeur pour stocker certaines affaires du gîte.

En dessous, le long du mur et mis au mieux avec le laser, nous avons fait passer un tuyau PVC 100 qui permettra l’évacuation de l’eau usée de l’étage côté cuisine/entrée et placé deux évacuations en diamètre 40 pour les évacuations d’urgence et de pression des ballons d’eau chaude et tampon.

Dalle chaux 15 cm sable sur Misapor

Concernant la capacité de la dalle de chaux à supporter 1200 kg sur 2 m² environ, j’ai regardé et la chaux Nathural 3.5 de Lafarge annonce 5MPA au cm² à 28 jours de séchage. Cela représente 50 km au cm². Soit sur une surface de 10000 cm² (1x1m) environ 50 tonnes de résistance à la pression, on est donc plus que large !

Pour créer la dalle, nous avons utilisé un peu moins d’un m3 de mélange à béton (sable + gravier) et plusieurs sacs de chaux nhl 3.5 de 35 kg. Le tout a été mélangé en bétonnière avec de l’eau de pluie et descendu à la brouette puis transvasé au seau pour être, enfin coulé ! Le niveau s’est géré à partir d’une règle de maon avec niveau intégré puis après un peu de séchage, nous avons taloché pour resserrer la chaux.

Cela a représenté une bonne petite journée (fatigante) de travail à deux ! Le résultat est plutôt satisfaisant en tout cas pour nous 🙂 !

Pose de piquets de clôtures pour le palissage des kiwis, des vignes et plantations 2024

Nous essayons depuis quelques temps de planter des kiwis et même si la pluviométrie est souvent généreuse > 1000 mm/an, les étés apportent de plus en plus de canicules. Le kiwi est une plante sensible au dessèchement dans sa jeunesse et nous avons eu plusieurs déboires. Il faut également faire attention aux gels tardifs sur des plantations qui apporteraient des plants en début de montée de sève (déjà eu le cas aussi…). Pour pallier le problème d’eau, nous allons en 2024 prévoir la pose d’un goutte à goutte alimenté par la pompe programmable pompant de l’eau dans la cuve d’eau de pluie. Cela devrait régler le problème.

parcelle de petits fruits, vignes, groseilliers, cassis, baie de mai...

Un autre problème est la grandeur et le point des récoltes probables du kiwi Hayward. Les fruits peuvent peser jusqu’à 90 g et les plants peuvent porter plusieurs kilos et mesurer 3 mètres de haut. Il faut donc envisager un palissage suffisamment solide pour porter tout cela.

Nous avons réfléchis et pour solidifier au maximum, nous avons opté pour la pose de piquets de clôture de 2.5 m en 35 mm de section avec des jambes de forces de 2m. Les piquets seront bétonnés à tous les 3 mètres et des jambes de forces viendront solidifier l’ensemble sur les extrémités. Au besoin, il est possible d’ajouter des jambes de forces au milieu de la ligne mais il faudra mettre deux piquets dos à dos. Ensuite, nous poserons 3 câbles avec des tendeurs de câble de grillage à 80,130 et 180 cm.

Pour les vignes, nous avons utilisés des piquets de clotures de 2 m et de section 25 mm, le poids est moins important pour les raisin. Nous ajouterons tout de même deux jambes de forces en bout de ligne pour maintenir solidement tout cela. Les câbles et tendeurs seront quant à eux posés à 60, 90 et 120 cm pour le palissage.

Place à l’action : palissage des vignes, kiwis et kiwaï

La parcelle de kiwis et kiwaï (petits kiwi qui peuvent se manger avec la peau) et hybride se trouve sur le haut du terrain, là ou la terre a été enrichie d’année de jardins d’anciens habitants. La terre est riche mais légère et ne retiens pas trop l’eau d’où notre irrigation au goutte à goutte de prévu ! Il faut savoir que l’enracinement du kiwi est superficiel, il ne va donc pas chercher l’eau en profondeur.

L’avantage c’est que les trous pour sceller les poteaux s’effectuent sans trop de difficultés. La bétonnière de 350 litres mélange le ciment/sable pour un dosage d’un seau de ciment pour 3 de mélange béton facilement et nous montons les seaux de mélanges dans la brouette à moteur ou à la brouette à main selon la motivation. Cet engin à chenille permet de monter et descendre des charges lourdes bien plus facilement qu’une brouette même si ce n’est pas toujours la meilleure solution…par exemple pour récupérer le béton, elle est trop haute. Obligé donc de remplir des seaux pour les poser dedans à la main.

Nous avons deux lignes de kiwis/kiwai d’environ 30 et 20 mètres. La seconde ligne sera complétée par de la vigne. L’idée serait de créer une « tonnelle » de kiwi entre ces deux lignes.

ferme du haut jura en rénovation avec verger en premier plan

Commandes auprès de pépinières et plantations début 2024

Nous avons l’habitude de planter en automne qu’en fin d’hiver et cela fonctionne bien pour nous. Mais cette année, nous avons passé une commande tardive auprès de la pépinière du fruitier pour 2 Noyers Fernor, 3 cerisiers à fruits blanc et quelques kiwi et kiwai (encore oui je sais mais nous y croyons !). Nous avons donc fait la plantation des racines nues en mars (cerisiers et noyers) et planterons le les kiwi en conteneurs après les derniers potentiels gels de mai.

Nous avons également effectué une dernière commande auprès de la pépinière

livraison des plantes fruitières par la pépinière quissac

Quissac qui a l’avantage de proposer des conteneurs. Ceci permet des plantations plus tardives mais qu’il faudra davantage surveiller sur l’arrosage en cas de sécheresse sur les deux premières années au moins. Nous avons commandé une dizaine de vignes résistantes ainsi que des framboisiers, des noisetiers et même un prunier japonais greffé sur mirobolant. Nous aimons cette pépinière qui offre des variétés intéressantes et des hybrides qui sortent de l’ordinaire. Nous recommandons donc aussi cette pépinière qui propose des plants de bonne vigueur a d’excellents tarifs. Seul la livraison est un peu onéreuse du fait du poids des conteneurs. Le tarif reste pour autant d’un excellent rapport qualité/prix.

De la patience pour éviter le gel

Pour les kiwis et les vignes nous avons préféré attendre la fin des gelés car nous avons déjà eu des ennuis sur du gel tardif qui avait tué les plants. Nous attendrons donc plutôt mai (l’idéal étant après les saintes glaces vers mi mai) pour les planter. Et cela tombe bien, cet année, les jours fériés vont offrir un pont mi mai. Nous y serons donc pour planter et bricoler ! Concernant l’arrosage des kiwi cela ne sera pas un problème car à la plantation nous installerons le goutte à goutte avec une pompe automatique.

Gestion d’humidité côté intérieur d’un mur en pierre

La salle de bain du gîte sera construite dans une ancienne cave plutôt enterrée sur sa façade nord. Un drain routier (avec cunette fond plat) a été posé à l’extérieur le long du mur mais il y a parfois quelques traces d’humidité sur le mur. Cela va bien mieux depuis que les chéneaux récupèrent l’eau de pluie et que le drain a été posé. Les fuites des chéneaux représente une source d’humidité majeure à traiter au dès que possible sur les anciennes maisons. Heureusement la ferme est posée sur la roche mère et elle n’a donc pas bougée d’un iota malgré des siècles d’existence !

Après discussions avec notre architecte, nous avons validé une solution qui consiste à poser un second drain routier côté intérieur. En plus de cela, nous allons monter un mur en Siporex sur une cinquantaine de centimètres. Ce mur viendra circonscrire l’humidité et ce dernier sera posé sur un seuil chaux sable. L’isolation au sol de cette salle de bain sera faite en chaux/granules de lièges recyclés.

Le drain devrait permettre l’évacuation des quelques gouttes résiduelles et ventilera cet endroit. Il viendra ventiler aussi le long du mur de la future chambre et sera recouvert de Misapor. Le Misapor est un isolant à base de verre cellulaire. C’est aussi un drainant exceptionnel qui empêche également les remontées capillaires.

Le Siporex, est un produit à base de chaux, il viendra ici créer un caisson assurant une ventilation de la zone humide et permettra de créer par la même occasion un banc dans la sale de bain.

Pose du seuil chaux sable béton

Le seuil a simplement été coulé dans un coffrage d’osb avec un dosage chaux/sable de 1 pour 3. Un seau de chaux nhl 3.5 pour 3 de sable à béton. Le tout n’est pas ferraillé car la chaux ne le permet pas mais la charge ne nécessite pas de ferrailler.

Pose du drain routier

Le long du mur, nous avons posé un drain routier qui est percé et possède un fond plat pour évacuer l’eau dehors vers un puits perdu. Il traverse donc deux murs, un mur de refend et un mur extérieur. Merci à notre maçon de les avoir percés. Pour le recouvrir, drainer et isolé, nous allons le recouvrir de Misapor. C’est un matériau issu du verre, il est extrêmement drainant n’a pas de remonté capillaire et est léger à manipuler.

Pose des blocs siporex

J’ai suivi les conseils de la société produisant les blocs Siporex et je suis partis sur des blocs de 10 cm de large et pris la colle adapté au produit. Le Siporex est très léger mais un peu fragile, cela se coupe bien avec une scie à grosses dents. C’est un produit pratique pour monter rapidement des cloisons. Ici, nous avons posés deux rangées puis fait un retour vers le mur et collé le tout avec la colle spécifique pour le béton cellulaire.

Montage de siporex avec drain

Pour la couche de Siporex du dessus, nous avons tassé le Misapor et mis un gros paquet de colle dessous et le long du mur. Cela ne semble pas bouger d’un iota.

Mur de siporex

Le résultat est satisfaisant, cela réduit un peu la surface utile mais permettra de créer un banc le long de la salle de bain et sur la droite certainement un petit placard.

Reprise de la charpente en sous œuvre

Après le gros travail de charpente initié l’année dernière, càd, le sarking (isolation extérieur de 40 cm en laine de bois), le remplacement de la panne faitière…, nous avons eu quelques doutes sur la solidité de certaines pièces de bois.

A l’origine, la charpente était liée par des arbalétriers qui était des sorte de grosses planches clouées. Plutôt inesthétiques et insuffisants selon notre architecte lors des premières visites de la maison avec lui. Après la reprise de la charpente, nous avions constaté que rien n’avait été fait de ce côté là d’où notre mécontentement.

Nous trouvons très dommageable que cela n’ait pas été prévu par la mission d’origine et le manque de communication… Nous ferons un point via un article sur le blog concernant la gestion du projet par notre architecte lorsque les travaux seront terminés.

Après discussions avec notre architecte août dernier, un devis a été émis pour la reprise des deux fermes. Un budget non prévu de 5000 € mais qui nous semblait essentiel afin d’avoir quelque chose de joli et solide dans le temps. Nous avons aussi laissé le soin aux charpentiers de créer le cadre de la dernière fenêtre dans le sas (voir article par ici).

Quoi qu’il en soit, voici quelques photos des derniers travaux de la partie charpente.

Ici, sur la plus grosse poutre de la maison, des contrefiches sont apparues de nouveau (elle existaient et avaient été supprimées lors du changement de la panne faitière). Ici, les charpentiers ont coupé la partie haute de la poutre et l’on remplacée par une nouvelle pièce. Le résultat est visuellement satisfaisant, la précision est impressionnante mais je ne saurai dire si cela quelque chose qui se fait souvent dans la restauration de charpente ! En tout cas bravo à eux.

Voici ci-dessous comment cela était avant cette intervention, on voit au fond les contrefiches d’origines coupées et les arbalétriers présents qui gênaient le passage pour accéder à la chambre située sur la mezzanine.

Pour l’autre arbalétrier, c’est tout le poteau qui soutien la panne faitière qui a été changé. Il faut dire qu’il n’était pas en bon état et c’était d’ailleurs un des points de frictions avec notre architecte. Le résultat est magnifique :

Voici ci-dessous une vue avant travaux et de l’arbalétrier qui gênait la circulation sur la mezzanine de la chambre. En premier plan le poteau en mauvais état qui reprenait la panne faitière…L’ancienne poutre finira à la cheminée !

Vue du dessous, on voit bien la nouvelle poutre est ses contrefiches. Nous apprécions le fait que l’arbre n’ait pas été recoupé en section carré pour respecter la cohérence de l’ensemble.

Avant travaux : Vue du dessous, on voit au fond l’ancienne poutre et l’arbalétrier qui gênait le futur escalier pour monter sur la mezzanine.

Le fait d’avoir supprimé les arbalétriers permet un gain visuel indéniable et aussi un passage facilité pour le futur escalier qui permettra de monter la mezzanine principale et pour la circulation de celle de la chambre.

Les nouveaux chevrons ont été recoupés pour égaliser visuellement le rendu. Tout cela, c’est ce que nous aurions aimé avoir dès le début, sans avoir a repasser par la case financement. Au final, le mélange ancien/nouveau est convenable même si cela l’aurait été davantage si tous les chevrons avaient été changés (point de friction et de vue). Rien n’est parfait mais ce qui est certain c’est que nous avons sauvé cette maison en rénovant intégralement cette charpente. La maison est repartie pour 100 ans !

Bonne année 2024 et quelques travaux !

Bonjour à tout ceux qui passeraient par cet article et meilleurs vœux pour vous et vos proches !

Ferme en rénovation dans le haut jura

Nous avons profité de la famille lors de cette pause entre Noël et nouvel an. Cependant, nous avons aussi pris le temps comme chaque année de venir au calme pour nous ressourcer et bricoler mais cela ne va t-il pas de paire ?

Nous avons donc pu avancer sur plusieurs fronts à savoir :

  • Ranger les matériaux stocké dehors

Nous avons rangé la chaux et la chènevotte stockées sous bâche et nous aurions du le faire un peu plus tôt… Quelques sacs de chaux n’ont pas aimé l’humidité. Tout est rentré sous la maison et cela représente + de 4 tonnes de matériaux. Petit mal de dos à la fin de la journée… Nous avions sorti tout ces matériaux pour la destruction/reconstruction de l’ensemble des planchers !

  • Isoler le plancher de la mezzanine en laine de bois

Pour la mezzanine récemment créée et où nous avons posé l’OSB, nous avons isolé en laine de bois 200mm entre les solives et posé un pare vapeur. Cette isolation est essentiellement phonique sauf le long du mur extérieur ou le thermique est également nécessaire.

  • Découpe de l’ancien poteau EDF

Avec la suppression du câble vers le poteau puis du poteau sur la maison, nous avons pu supprimer ce poteau qui apportait autrefois l’électricité. Nous avons fait venir l’électricité et la fibre en souterrain. C’est plus esthétique et beaucoup moins de problèmes potentiels pour le futur. Voir l’article en question si vous êtes intéressé par la partie « réseaux ».

Poteau EDF bois coupé

Coffrage de la tête de mur et chaux/sable

Suite à la suppression de la tête de mur en ciment par le maçon (chose que nous avons donc payé pour rien…), nous avons descendu un peu le mur pour ensuite le coffrer et couler un chaux/sable à béton pour stabiliser la tête de mur. Nous viendrons ensuite isoler avec de la laine de bois et fermer via de l’OSB.

Quelques photos de ce qui avait été fait et de notre action pour corriger le tir.

Travail du maçon, seuil en ciment, comment isoler ?

Il reste un problème de niveau entre les deux planchers. Ce problème avait été repris par les charpentiers mais c’est loin d’être parfait malheureusement…

Il restera aussi à voir comment traiter la partie qui donne au dessus de la porte du gîte. Nous y mettrons sans doute des poutres pour ensuite venir créer un cadre et y fixer le bloc porte. Affaire à suivre donc.

  • Lattage du SAS d’entrée pour le futur bardage

Après la réfection des murs en ossature bois du SAS, nous avons isolé et posé un pare vapeur et un OSB 18 mm en intérieur. Il fallait maintenant poser un lattage pour venir poser le bardage en mélèze. La pose sera effectuée à la verticale bien que nous ayons l’habitude de le voir à l’horizontale, le bardage est plus efficace pour évacuer l’eau à la vertical. Pour cette pose il faut donc un double lattage. Un premier à la verticale et un second posé dessus à l’horizontal. Cela permet une ventilation. Tout en bas, un grillage anti rongeur est à poser avant le bardage. Ce sera donc un bardage en mélèze non traité qui sera ensuite posé dès que possible. Article complet par ici !

Double lattage pour bardage
  • Les perspectives de 2024

Nous avons également profité de ces journées pour ranger, organiser au mieux pour la suite qui s’annonce toujours aussi intéressante dont voici une liste non exhaustive…

  • Fin du gîte : Misapor, fermasol, isolation chaux chanvre, électricité, plomberie, dalle chaux liège, portes, cuisine, plancher, salle de bain, réseau des eaux grises…
  • Bardage, bardage de la cabane, bassin dans le jardin, palisser les vignes et les kiwi….

A bientôt pour d’autres articles !

Quelques plantations pour cet automne/hiver 2023-2024

Comme chaque année, nous aimons venir planter quelques arbres et arbustes fruitiers pour compléter notre verger qui de voudra à terme s’orienter vers un jardin forêt, aussi appelé forêt nourricière. Les enfants adorent ça également et dans peu de temps nous aurons nos premières récoltes abondantes! Ils ont bien compris cette idée de planter pour l’avenir et donc aussi et surtout pour eux ! La plantation a eu lieu fin octobre et le temps était à la pluie, enfin ! Cf la petite vidéo sur le sujet par ici. Pour autant le sol commençait à peine à se réhydrater alors que plusieurs dizaines de mm étaient tombés !

Verger petits fruits
Le verger petit fruit se situe sous le chemin d’accès

Nous avons réussi à trouver une fenêtre météo le dimanche en fin de matinée alors que nous travaillions en intérieur sur les murs ossatures bois de l’entrée (SAS).

Nous avons notamment planté 4 Asiminiers, 5 Kaki américains (Diospyros Virginiana) et 2 noyers noirs. Nous avions tenté déjà les Asiminiers sans réussite et idem pour les kaki. Pour les kaki ils n’ont pas résisté au froid du haut jura et c’est pour cela que nous avons choisi maintenant Diospyros Virginiana qui donne de plus petits fruits astringents mais l’arbre est bien plus résistant au froid.

Pour les manger il faut donc attendre qu’ils deviennent blette (mou) et cela intervient par forcément grâce au froid mais via la maturité avancée. A priori on peut aussi le déshydrater, les congeler, ou les mettre en présence de vapeur d’alcool.

L’année prochaine nous essayerons aussi de planter le croisement entre Diospyros Virginiana et Diospyros kaki nommé Nikita’s Gift, un hybride Ukrainien qui offre une résistance au froid et un kaki plus gros mais restant astringent. Nous avions testé le Kaki fuyu dit aussi kaki pomme mais trop frileux pour le massif du jura malheureusement.

Deuxième tentative pour certains fruitiers 1/2 tige

Puis, la pépinière Saint-Juan dans le Doubs nous a fourni 8 fruitiers suite à la mort des fruitiers plantés fin 2021 à cause de la terrible sécheresse de 2022 en France et dans l’Est de la France. Ils étaient garanti sur la reprise en achetant un fertilisant lors de la plantation. Malgré des arrosages via la cuve d’eau de pluie cela n’a pas permis une reprise de certains arbres. C’est donc une seconde chance que nous offre la pépinière espérons que l’été 2024 soit clément en précipitation. Heureusement que la seconde partie de cet automne 2023 nous a gratifiée de 200 mm de pluie ! En passant à la pépinière, nous avons profité également pour acheter 3 kiwi Hayward femelle et un mâle suite à la perte de certains cet été…ainsi que 4 framboisiers pour faire une ligne le long du jardin dédié aux pommes de terre. C’est toujours sympathique de grignoter quelques framboises en jardinant !

Quelques plantations en février

La fièvre de la plantation n’était pas tout à fait passer cet hiver 2024, nous avons planté également 2 noyers Fernor, des kiwi Hayward et kiwai Issai et 3 cerisiers blanc en provenance de la superbe pépinière du fruitier. Pour ne pas perdre de kiwi cette année, nous allons placer un goutte à goutte alimenté par une pompe puissant l’eau dans notre cuve d’eau de pluie de 10 m3. Cette pompe est programmable et il sera donc possible d’envisager par exemple 2 arrosages/semaine. Le kiwi est tellement friand d’eau que nous ne voyons pas d’autre solution.

Tranchée de 100m pour l’électricité, télécoms et éclairage du chemin d’accès

A l’origine, pour connecter la maison à l’électricité et au télécoms (fibre optique), nous pensions pouvoir conserver le poteau bois existant sur le terrain. Sauf que, lorsque nous avons demandé à couper le câble existant pour le supprimer du toit (oui le poteau bois était ensuite connecté au toit via un gros bout de métal avant de descendre à la maison, voir photo ci-dessous), Enedis nous avait dit que jamais le coffret ne serait poser via ce câble sur le terrain. En effet, les installations se font au niveau de la limite de la parcelle à une distance max de 35 m du poteau. Pour nous cela devait donc dire qu’il fallait creuser une tranchée d’environ 70 mètres ! Cela va représenter un coût certain mais cela offrira une esthétique plus agréable et également une sécurité, en effet, le câble enterré ne pourra pas tomber…

Démontage de l’ancien câble et ancien poteau bois à droite

Ancien câble sur toit de la maison (qui gênait la nouvelle toiture)

Ancien câble sur toit de la maison (qui gênait la nouvelle to

Coffret de type II et bilan financier du raccordement électrique

L’installation Enedis entre le poteau et le coffret en limite sera de type II car la distance coffret Enedis/maison est supérieur à 30 mètres. Le compteur Linky sera donc posé à l’extérieur et un second coffret sera posé dans la maison par notre électricien. Le câble entre la maison et le coffret est à notre charge et il est possible de poser soit du câble cuivre ici à priori de 2*50 mm2 ou en alu en 2*95mm2. A priori notre électricien souhaite poser du cuivre et à 22 € TTC du mètre environ rien que le câble coûte environ 2200€ ! Ajoutez à cela le prix de la pose du coffret Enedis de 1300 € et la petite tranchée de 5000 € ! Bref, apporter l’électricité à la ferme représente un investissement de 8500 € environ…

Travaux de terrassement

C’est à nouveau la société AATP qui intervient sur le chantier pour creuser cette tranchée. Nous sommes de fidèles clients et les recommandons à 100%. Pour rappel, cette société était intervenue pour la création du chemin et de la plateforme de retournement, pour l’enrochement, la pose de la cuve d’eau de pluie, la pose de drains et de l’eau pluviale. Ah oui, j’oubliais aussi le trou pour l’assainissement phytoépuration Aquatiris !

Ici, l’idée est donc de faire une tranchée au plus profond, je dis au plus profond car la roche est toujours rapidement présente, donc ce sera au mieux ! Passer une gaine TPC de 90 mm rouge dans du sable, poser un grillage avertisseur rouge entre le haut du terrain et la porte de l’étable. En allant au plus simple et au quasi plus court, cela représente environ 70 mètres… Une bien belle tranchée donc et vous trouverez la vidéo du cheminement ci dessous

Une tranchée de 100 m pour l’électricité et la fibre optique

Nous profiterons de cette tranchée pour passer deux gaines vertes TPC 50 mm pour la fibre optique et une autre gaine rouge 63 mm pour l’éclairage du chemin. Le tout est donc emmener dans l’étable ou l’électricien souhaite faire arriver l’électricité et télécoms. Un trou existant sous le seuil de la porte n’était pas assez grand et nous sommes monté travailler un week-end de mi novembre pour l’ouvrir.

Au marteau piqueur et au burineur mais aussi avant cela avec le perforateur et une mèche béton pour découper le seuil en pierre sans le fracturer.

Tranchée et pvc 110 mm

On en a profité pour passer un pvc 100 mm pour un futur drain qui sera posé le long de l’étable qui laisse couler de l’eau lors de phase très humide (il y a un drain dehors aussi mais l’eau doit se faufiler dans les failles des roches). Les anciens avaient créé une cunette (zone creusée le long du mur pour évacuer l’eau), signe que cela existe depuis toujours. Ce tuyau a été connecté avec un Y sur le tuyau de l’eau pluvial qui se dirige vers la cuve d’eau de pluie béton de 10 m3.

Notre terrassier AATP est revenu fermer la tranchée suite à la fourniture du câble 2*50 mm2 cuivre par notre électricien. Il a également remis le chemin piétonnier propre avec du caillou 0/20mm. Encore une fois, le travail d’Alix et son équipe est parfait et c’est vraiment pas le cas de tous les artisans de nos jours…n’hésitez pas à faire appel à ses services ! https://www.aa-tp-terrassement.fr/ Les foureaux télécoms, l’électricité et le fourreau pour l’éclairage du chemin sont passés dans le trou du seuil et arrivent dans l’ancienne étable de la ferme.

Arrivée des réseaux dans l'étable (électricité, fibre optique)

Le poteau supprimé à la tronçonneuse

Finalement, le poteau existant et en mauvais état a été supprimé à la tronçonneuse ! Pour éviter une chute mal gérée, le poteau a été sécurisé avec le tirfort et deux sangles. Cela serait fort dommage d’abimer une toiture neuve !

Ensuite le poteau a été débité et sera évacué en déchetterie à la prochaine remorque vide de disponible. Et voilà la maison sans câble et sans poteau, une bonne chose de faite mais non prévue initialement au budget…

Le poteau EDF a été supprimé
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