Rénovation d'une ferme pour créer une maison, un gîte et un jardin forêt

Auteur/autrice : Admin_belleydoux (Page 1 of 5)

Pose d’un filet type catamaran sur la trémie de la mezzanine !

Sur la mezzanine créée tout en haut de la grange de notre ferme, nous avions dès le départ projeté de poser un filet de catamaran. En effet, nous avions eu l’opportunité d’essayer ces filets et c’est vraiment relaxant d’y passer des moments pour la sieste ou jouer. Il ne s’agit pas d’un trampoline mais d’un lieu de détente et les siestes on adore (enfin Loïc adore en particulier 😀 !)

Au niveau des dimensions de la trémie, il y a environ 306 cm de long par 260 cm de large.

Adaptation de la trémie

La trémie a été fabriquée en partie par les charpentiers lors de la création de la mezzanine. Par contre, pour fixer le filet il manquait une poutre et des morceaux sur une des deux parallèles car l’idée était de fixer le filet à hauteur de plancher de la mezzanine. De ce fait, il a fallu commander en scierie deux solives de 210×90 mm et fixer le tout avec de grandes vis à bois. Voici le plan d’action en ce qui concerne ce prérequis.

Commande du filet

Après un petit tour sur le net, j’ai demandé un devis sur le site https://www.fabrique-a-filets.com qui me semblait sérieux et avec de bons retours. J’ai également eu l’occasion de parler avec leur support par chat avec Julien qui a su me guider notamment sur les prérequis (cf. chapitre précédent). Il m’a fourni un devis pour le filet + les fixations pour une maille de 30 mm et 15 mm. Plus la maille est fine plus le confort sera élevé mais plus le filet coûte cher évidemment ! Au final, nous avons décidé de partir sur le filet 15 mm au prix du quel, il faut rajouter les fixations et cordes

Julien, notre conseil m’a fait suivre ce devis :

  • 1 x Filet de 2.3 x 2.75 m (soit 230 x 275 cm)
  • 2 x Cordage Ø 10mm de 23 m
  • 14 x Platines d’ancrage NPLA 14 x Maillons rapide
  • 70 x Pontets sur platine
  • pas mal de manilles !

Remarquez que le filet est plus court que la trémie, cela doit être dû a fait qu’il est un peu flexible et que la fixation avec la corde créer un jeu de quelques centimètres.

Après paiement, le matériel a été reçu plutôt rapidement, les fixations depuis Thionville et le filet sur mesure depuis le Portugal.

Pose des solives et des fixations pour adapter la trémie

Nous avons commandé deux solives en épicéa que nous avons poncées et coupées pour venir les fixer sur les solives existantes. L’idée était d’arriver au même niveau que la plateforme de la seconde mezzanine.

Pose de solive en épicéa pour la pose d'un filet mezzanine

Le tout a été vissé solidement avec des vis de 140, ce serait dommage que la structure ne tienne pas… !

Suite à quoi, nous avons mis en place le niveau laser afin de visualiser l’emplacement des fixations du filet. Nous avons décidé de poser ces fixations quelques centimètres sous le niveau de la plateforme afin de ne pas créer un trou pour rentrer dans le filet. Il fallait pour autant être suffisamment ancré dans les solives bois. Voici ci-dessous a quoi cela ressemble. Il y a un piton (pontet) tous les 15cm, une platine a chaque angle et tout le long à moins de 1 m d’écart. La platine est fixée à l’aide d’un tirefond de grosse section, ce n’est pas près de céder !

pose des fixations inox pour la pose d'un filet mezzanine

Pour la fixation des pitons, nous avons pré percé les trous avec une perceuse et un foret de 5 mm et vissé avec une perceuse et un outil spécifique de chez Wolfcratf qui fonctionne pas mal du tout.

outil pour visser les pitons

La suite logique est la pose du filet et en ce qui nous concerne, nous avons pris toutes les options, à savoir :

  • Double corde (double laçage)
  • Manille

Soit un montage comme l’image présenté par le site la fabrique à filet (double laçage). Si vous avez pris l’option manille, il faut y accrocher la manille à chaque fois que la corde croise le filet.

utilisation d'un double laçage et de manilles pour sécuriser le filet mezzanine (image fabrique à filet)

Le double laçage permet de limiter l’espace entre les solives et le filet et l’utilisation de manilles permet une meilleure longévité du filet ainsi qu’à priori une plus grande facilité de pose et de tension.

Le nœud pour bloquer les cordes

Le nœud pour bloquer la ou les cordes périphériques. Il s’agit d’un nœud dit de cabestan avec double demi clé.

nœud dit de cabestan avec double demi clé

Pour la position des nœuds, il faut dans notre cas travailler en diagonal et voici la proposition du site la fabrique filet. Les nœuds sont fixés dans notre cas sur un piton ou une platine.

noeuds pour la pose d'un filet mezzanine

Je tiens à remercier le support du site vendeur et Julien notamment pour tout ses bons conseils.

La pose du filet

Travaux en cours ou trop longs pour cause de siestes… ! 😉

Fin de la pose de l’osb dans la grange, isolation et pare vapeur

Nous avions eu une grosse session l’année dernière pour sceller les solives dans les murs et poser la plus grande partie de l’OSB. Puis nous avions complété cela par la partie mezzanine. Seul une petite partie restait non traitée, une pièce au dessus de la salle de bain du gîte. Elle avait été laissée telle quelle car il était prévu d’y passer les ballons d’eaux chaude dont un ballon tampon de 95 cm de large qui n’allait pas passer par les portes. Finalement, après réflexion, c’est dans une pièce du gîte, sous un escalier et donc sous une trémie que ces ballons seront posés. Nous avons d’ailleurs coulé une dalle chaux d’environ 15 cm sur du Misapor pour les accueillir.

Cela permet de conserver une plus grande salle de bain dans le gîte mais aussi de faciliter le changement de ballons. Il sera plus simple de démonter un demi escalier bois que tout un plancher bois isolé et recouvert de parquet !

C’est donc lors du pont du 8 mai 2024 que nous avons posé les derniers mètres carrés d’osb 22 mm pour pouvoir profiter pleinement de cet espace de quasi 15 m2 au sol. Au dessus de ce plancher se trouvera le filet de catamaran pour la sieste !

Qui dit OSB terminé, dit isolation en laine de bois pour l’isolation phonique et thermique entre les deux espaces. La laine de bois est un super matériaux mais plutôt poussiéreux à appliquer. La découpe est facilement réalisée via une scie alligator de marque dewalt. Nous en avons déjà posé de belles quantités lors d’autres sessions travaux ! La pose du pare vapeur permettra de gérer au mieux l’humidité pour ne pas humidifier en trop grande quantité la laine de bois. Une vmc sera bien évidemment installée pour piloter cette humidité car ici ce sera une salle de bain.

Lutte contre le froid pour les kiwi et vignes et tour en vidéo du chantier côté grange

Comme ces dernières années, il a fait beaucoup trop chaud en fin d’hiver et la végétation, même en altitude, a commencé à débourrer. Les kiwis et les vignes sont sensibles au gel printaniers. Cela peut même tuer les jeunes plants. Le froid annoncé mi avril m’a poussé à venir tenter de protéger les différents kiwis et vignes en bourgeons avec du voile d’hivernage. Le matin lorsque je suis venu il y avait de la neige et les jours d’après, le froid était annoncé jusqu’à -4.

J’ai déjà perdu des kiwis et vignes dans ce genre de contexte, j’ai donc fait l’effort de venir protéger ces plants en espérant que cela soit suffisant. Je verrai courant mai si cela a été utile ou non…

Voici quelques photos de la neige et de la protection mise en œuvre. J’ai entouré à deux reprises chaque plants avec un voile d’hivernage 30 g m², agrafé au mieux et ficelé le tout en bas.

Le soir même la neige avait disparue sauf sur les plus hauts sommets

Retour des gelés de 2024 sur le verger

Suite à notre venue lors du grand pont du 8 mai, nous avons constaté les dégâts du gel. La vigne et les kiwi ont quand même gelés (bourgeons grillés). La protection n’a pas permis d’éviter le gel mais je pense que cela a permis de limiter les dégâts sur les jeunes tiges car de ce que j’ai pu constater toutes les petits vignes et kiwis avaient la tige principale encore verte. Pour vous donnez une idée de l’étendu du gel, il faut savoir que le noyer centenaire à complétement gelé. Même les jeunes pouces des frênes étaient gelées…je pense que le -5 a du être atteint. Pour le reste du verger, les arbres vont bien mais beaucoup de fruitiers ne donneront pas de fruits. J’ai par contre constaté la robustesse des fleurs du pommier du Kazakhstan qui semblaient aller parfaitement !

verger petits fruits, vignes, groseilliers, cassissiers....
paysage du haut jura, montagne, forêt et neige

Pour l’occasion j’ai également fait une vidéo vous montrant mon action contre le froid et un petit tour sur l’avancement des travaux dans la maison concernant la partie « grange » de la maison. En espérant que cela plaise 🙂

Vidéo permettant un petit tour sur la lutte contre le gel et de la maison côté grange

Protection contre le gel des kiwi et tour du chantier côté grange

Pose des gaines tpc pour le réseau électrique et câbles

Après quelques échanges avec notre électricien, nous avons convenu de poser des gaines TPC par nous même. Pour rappel l’arrivée principale d’électricité arrive dans l’ancienne étable. Il permettra d’alimenter la maison, n’hésitez pas à consulter l’article concernant sa pose par ici !

tirage de câble électrique dans un paysage sauvage

La gaine va remonter à travers le plancher bois jusqu’à la grange. Ici sera construit un coffret principal qui enverra l’électricité à un coffret secondaire situé dans le gîte. Il est nécessaire de procéder ainsi car il faut fournir au gîte la possibilité de couper le réseau électrique du gîte en cas de nécessité. Du coffret principal deux gaines TPC 40 rouge partirons dans vers le coffret du gîte.

Il y a également deux gaines TPC passant par le gîte qui remonterons vers le coffret principal. Ces deux gaines permettront d’alimenter le futur garage et la borne de recharge pour les voitures électriques. Enfin deux gaines TPC vertes viendront apporter la fibre optique au logement. Ces gaines suivent le même cheminement que la gaine apportant l’électricité au logement.

Ci-dessous un schéma du passage des gaines TPC au RDC

Plan schématique des gaines électriques, télécoms de la rénovation

Travaux

Pour les travaux, nous avons posé les gaines avec les différents câbles à l’intérieur afin de faciliter leurs passages. Un câble de 16 mm2 entre le coffret principale et le secondaire, un câble de 10 mm2 pour la future prise de voiture électrique et un de 6 mm2 pour alimenter le futur garage.

Le mur entre la salle de bain et le salon a été percé pour laisser passer les deux gaines.

Nous avons également creusé une tranchée pour enterrer les gaines arrivant dans l’étable. La roche dure faisant peiner mon marteau piqueur.

Malheureusement la roche est présente à très faible profondeur car dans l’étable qui est enterrée, les anciens on creusé la roche au plus juste car le marteau piqueur n’existait pas ! Il a donc fallu creuser une tranchée au marteau piqueur électrique pour y faire passer les différentes gaines.

Toutes les gaines ont ensuite été redirigées vers la grange à travers le plancher bois isolé en laine de bois. L’OSB a été découpé par des scies cloches et les gaines ont été laissées en attente pour que l’électricien puisse s’en occuper.

Coffrage et mise en place d’une arase chaux/sable sur un mur pierre

Dans la partie grange, il y a un mur en pierre permettant de maintenir le plancher de la grande mezzanine qui viendra accueillir le salon. Nous précisons « grande mezzanine » car la seconde qui donnera accès au filet suspendu et à la chambre est encore plus en hauteur. Certaines poutres viennent aussi prendre appui sur ce mur sur lequel nous souhaitons couler une arase chaux sable.

chevillette de maçon

Le coffrage ne sera fait que sur un deux deux côtés car l’isolant en laine de bois poussé sous les solives permettra le coffrage côté chambre. Pour réussir le coffrage, nous avons utilisé des planches en bois bien sûr mais aussi des chevillettes. Il s’agit de pic en métal avec un petit bras permettant de tenir la planche de coffrage en enfonçant le pic dans les joints de pierre.

Cette arase de tête de mur va permettre de mettre ce mur de niveau mais aussi de tenir les pierres sommitales et donc éviter d’en voir tomber une. Nous avions fait déjà cela pour le mur de refend sous la cuisine, voir article du plancher par ici !

Maintenant il s’agit donc de faire de même sur le mur de la mezzanine.

mur à traiter avant pose de la petite mezzanine

Les travaux ont eu lieu le pont du 8 mai 2024 par une journée ensoleillée et presque trop chaude pour manipuler du mortier mais en une matinée, l’ensemble du coffrage et du coulage ont été effectué à deux. Merci à la bétonnière pour le mélange !

coffrage d'une tête de mur en pierre
coulage chaux sable pour faire l'arase d'une tête de mur en pierre

Travaux (à venir)

Isolation chaux chanvre et gestion des rongeurs le long de la toiture

Suite à la réfection complète de la toiture dont vous trouverez un article par ici, nous avons soulevé un problème à notre architecte qui n’a pas su nous dire comment il fallait traiter le problème…si ce n’est pas la création d’un coffre bois à l’extérieur. Évidemment, cela a été proposé après le démontage de l’échafaudage ce qui pour nous était clairement un manque d’anticipation du problème par le maître d’œuvre.

Un problème de rongeur sur le pourtour de la toiture

L’isolation en sarking de la toiture (isolation extérieure) a créé un vide tout autour de la maison, entre les chevrons et les voliges (planches sous les tuiles). Il y a bien la présence du pare vapeur actuellement mais cela n’empêchera pas les rongeurs les plus aguerri de vouloir le percer et se faufiler dans la maison et/ou l’isolation du toit.

Les zone en rouge sur la photo ci-dessous sont les zones concernées par le problème

Nous avions donc pour idée de venir appliquer du chaux chanvre pour son aspect isolant mais aussi parce que cela se transforme en durcissant en un matériau robuste. Les rongeurs n’ont pas la capacité de consommer ou traverser ce matériau. L’idéal aurait été de poser une grille anti-rongeur tout autour mais cela n’a pas été fait, pour nous c’est un manque imputable à notre architecte et à l’entreprise Vallet qui a repris la toiture.

Zone non fermée entre la toiture et l'intérieur de la ferme qui sera comblée par du chaux chanvre

Nous allons donc pallier ce problème de cette manière. Un autre architecte en visite sur le chantier l’été dernier nous avait aussi proposé cette méthode sans qu’on lui en parle, ce qui nous conforte dans notre choix. Pour que tout se tienne bien, nous allons visser quelques vis inox sur le voligeage et ensuite en nous viendrons remplir l’interstice par du chaux chanvre à la main. Avant de remplir de chaux chanvre nous viendrons traiter les anciennes parties en bois car après cela sera inaccessible.

Travaux en photos (à venir)

Pose des réseaux d’évacuations des eaux grises au RDC

Suite au décaissement dans les cailloux et la roche et ce, sur 30 à 40 cm au rez de chaussé, nous avons posé du Misapor. Cet élément léger est fabriqué à partir de verre recyclé. Il va permettre dans notre cas à la fois d’isoler mais aussi de remonter le niveau tout en gardant au sec le sous sol. En effet le Misapor a aussi l’avantage de ne pas permettre la remonté de l’eau par capillarité.

Cette première couche posée d’environ 15 à 20 cm va permettre de poser les réseaux d’évacuation des eaux grises. Je parle d’eaux grises car les WC n’y sont pas raccordés (mis à part l’urine). Sinon on parlerait d’eaux vannes. Il faut donc réfléchir aux différentes évacuations à poser avant que l’électricien passe ses gaines tout comme le plombier pour l’eau potable. D’ailleurs l’arrivée de l’eau potable arrive dans la salle de bain du futur gîte. Nous avons géré l’humidité de la paroi contre la terre via un drain, du Misapor et un mur en Siporex (article par ici!).

Bref, nous avons donc réfléchis à la position des évacuations du RDC et des étages pour prévoir les tuyaux et des diamètres suffisants.

Plan des réseaux d’évacuation

Classiquement, les réseaux principaux sont en pvc 100 mm et les autres évacuations seront en 40 mm. Deux évacuations en 100 mm seront aussi prévues pour récupérer les eaux usées de la partie supérieure du bâtiment et pour faciliter l’évacuation et limité le problème de dépression dans les réseaux, une ventilation sera installée dans la salle de bain et cachée dans le plafond.

Il faut bien-sûr veiller à ce que l’ensemble du réseau soit gravitaire, c’est à dire qu’il y ait une pente dans le sens de l’évacuation. L’évacuation principale se situe au point le plus bas de la maison et est envoyé ensuite dans le filtre planté Aquatirirs (article à lire par ici !).

Travaux

La pose s’est déroulée sur plusieurs week-end, nous avons suivi le plan, découpé les longueurs, posés à blanc l’ensemble du système et marqué les connexions. La pose des réseaux qui permettent les évacuations des lavabos etc sont posés à environ 15 cm de distance du mur pour laisser la place à l’isolation (laine de bois + placo dans certains cas et chaux-chanvre dans d’autres).

Enfin, nous avons pu débrancher le tout et coller l’ensemble avec de la colle PVC et géré la pente avec au minimum 2% soit la bulle du niveau collé au trait dans le sens opposé de la pente. En sortie de maison, nous avons ajouté un T au cas et poserons un regard de visite. Le trou dans le mur sera ensuite rebouché avec des pierres et du mortier chaux sable dosé à 1 pour 3.

Espace chaux hydraulique pour les ballons d’eau chaude/tampon

En réfléchissant sur la localisation des ballons d’eau chaude nous avons validé un nouvel espace dans le salon du gîte. Je dis « les » car il y a effectivement un ballon d’eau chaude sanitaire électrique et un ballon tampon qui stockera l’eau chaude du poêle bouilleur de l’étage. Initialement envisagé dans l’étable, ils ont ensuite été envisagés dans la salle du bain du gîte. Le problème est que la largeur du ballon tampon est d’environ 95 cm de diamètre et il doit donc être passé par le plancher. Sauf que si ce dernier tombe en panne il serait nécessaire de démonter le plancher…

Du coup, en regardant le trou en attente d’un escalier bois au dessus du futur salon on s’est dit que cela serait idéal pour descendre les ballons et les remonter si un jour il y a le besoin. C’est à notre sens plus simple de soulever le demi escalier bois plutôt qu’un plancher entier.

pose d'un tuyau pvc 100 pour eaux usées sur Misapor

Pour pouvoir stocker dans de bonnes conditions et sur un sol solide, nous avons opté pour le fait de couler une dalle chaux hydraulique nhl 3.5 sur environ 15 cm d’épaisseur. Pour l’isolation de cette dalle d’environ 3m de long X 1 m de large nous avons disposé du Misapor tassé à la dameuse à main dessous sur la hauteur maximum disponible (15 cm environ). Cet espace donnera accès à un placard d’environ 1 m de large sur 1m de profondeur pour stocker certaines affaires du gîte.

En dessous, le long du mur et mis au mieux avec le laser, nous avons fait passer un tuyau PVC 100 qui permettra l’évacuation de l’eau usée de l’étage côté cuisine/entrée et placé deux évacuations en diamètre 40 pour les évacuations d’urgence et de pression des ballons d’eau chaude et tampon.

Dalle chaux 15 cm sable sur Misapor

Concernant la capacité de la dalle de chaux à supporter 1200 kg sur 2 m² environ, j’ai regardé et la chaux Nathural 3.5 de Lafarge annonce 5MPA au cm² à 28 jours de séchage. Cela représente 50 km au cm². Soit sur une surface de 10000 cm² (1x1m) environ 50 tonnes de résistance à la pression, on est donc plus que large !

Pour créer la dalle, nous avons utilisé un peu moins d’un m3 de mélange à béton (sable + gravier) et plusieurs sacs de chaux nhl 3.5 de 35 kg. Le tout a été mélangé en bétonnière avec de l’eau de pluie et descendu à la brouette puis transvasé au seau pour être, enfin coulé ! Le niveau s’est géré à partir d’une règle de maon avec niveau intégré puis après un peu de séchage, nous avons taloché pour resserrer la chaux.

Cela a représenté une bonne petite journée (fatigante) de travail à deux ! Le résultat est plutôt satisfaisant, en tout cas pour nous 🙂 !

Suite des réseaux d’évacuation des eaux grises lors du pont du 8 mai 2024

En ce pont du 8 mai, nous avons aussi terminé la pose des réseaux pvc pour évacuer les eaux grises vers l’assainissement en phytoépuration Aquatiris. On voit sur la première photo ci-dessous que nous avons fait remonter un tuyau de 100 vers l’étage. Cela permettra de récupérer les eaux de la salle de bain du dessus.

Pour la sortie, cela traverse le mur de la maison. A l’extérieur un T de visite a été posé et pour protéger cela, un regard 40 a été posé autour. Le mur a été remonté a la chaux/sable et pierres locales.

A mi hauteur, nous avons tassé le Misapor car il est recommandé de le faire tous les 15-20 cm. Nous avons fait attention a ne pas abimer les réseaux d’eau grise, un second tassement sera effectué à la fin avant de poser un géotextile puis des granules d’égalisation fermacel et les plaques de fermacel sol.

Pose de piquets de clôtures pour le palissage des kiwis, des vignes et plantations 2024

Nous essayons depuis quelques temps de planter des kiwis et même si la pluviométrie est souvent généreuse > 1000 mm/an, les étés apportent de plus en plus de canicules. Le kiwi est une plante sensible au dessèchement dans sa jeunesse et nous avons eu plusieurs déboires. Il faut également faire attention aux gels tardifs sur des plantations qui apporteraient des plants en début de montée de sève (déjà eu le cas aussi…). Pour pallier le problème d’eau, nous allons en 2024 prévoir la pose d’un goutte à goutte alimenté par la pompe programmable pompant de l’eau dans la cuve d’eau de pluie. Cela devrait régler le problème.

parcelle de petits fruits, vignes, groseilliers, cassis, baie de mai...

Un autre problème est la grandeur et le point des récoltes probables du kiwi Hayward. Les fruits peuvent peser jusqu’à 90 g et les plants peuvent porter plusieurs kilos et mesurer 3 mètres de haut. Il faut donc envisager un palissage suffisamment solide pour porter tout cela.

Nous avons réfléchis et pour solidifier au maximum, nous avons opté pour la pose de piquets de clôture de 2.5 m en 35 mm de section avec des jambes de forces de 2m. Les piquets seront bétonnés à tous les 3 mètres et des jambes de forces viendront solidifier l’ensemble sur les extrémités. Au besoin, il est possible d’ajouter des jambes de forces au milieu de la ligne mais il faudra mettre deux piquets dos à dos. Ensuite, nous poserons 3 câbles avec des tendeurs de câble de grillage à 80,130 et 180 cm.

Pour les vignes, nous avons utilisés des piquets de clotures de 2 m et de section 25 mm, le poids est moins important pour les raisin. Nous ajouterons tout de même deux jambes de forces en bout de ligne pour maintenir solidement tout cela. Les câbles et tendeurs seront quant à eux posés à 60, 90 et 120 cm pour le palissage.

Place à l’action : palissage des vignes, kiwis et kiwaï

La parcelle de kiwis et kiwaï (petits kiwi qui peuvent se manger avec la peau) et hybride se trouve sur le haut du terrain, là ou la terre a été enrichie d’année de jardins d’anciens habitants. La terre est riche mais légère et ne retiens pas trop l’eau d’où notre irrigation au goutte à goutte de prévu ! Il faut savoir que l’enracinement du kiwi est superficiel, il ne va donc pas chercher l’eau en profondeur.

L’avantage c’est que les trous pour sceller les poteaux s’effectuent sans trop de difficultés. La bétonnière de 350 litres mélange le ciment/sable pour un dosage d’un seau de ciment pour 3 de mélange béton facilement et nous montons les seaux de mélanges dans la brouette à moteur ou à la brouette à main selon la motivation. Cet engin à chenille permet de monter et descendre des charges lourdes bien plus facilement qu’une brouette même si ce n’est pas toujours la meilleure solution…par exemple pour récupérer le béton, elle est trop haute. Obligé donc de remplir des seaux pour les poser dedans à la main.

Nous avons deux lignes de kiwis/kiwai d’environ 30 et 20 mètres. La seconde ligne sera complétée par de la vigne. L’idée serait de créer une « tonnelle » de kiwi entre ces deux lignes.

ferme du haut jura en rénovation avec verger en premier plan

Commandes auprès de pépinières et plantations début 2024

Nous avons l’habitude de planter en automne qu’en fin d’hiver et cela fonctionne bien pour nous. Mais cette année, nous avons passé une commande tardive auprès de la pépinière du fruitier pour 2 Noyers Fernor, 3 cerisiers à fruits blanc et quelques kiwi et kiwai (encore oui je sais mais nous y croyons !). Nous avons donc fait la plantation des racines nues en mars (cerisiers et noyers) et planterons le les kiwi en conteneurs après les derniers potentiels gels de mai.

Nous avons également effectué une dernière commande auprès de la pépinière

livraison des plantes fruitières par la pépinière quissac

Quissac qui a l’avantage de proposer des conteneurs. Ceci permet des plantations plus tardives mais qu’il faudra davantage surveiller sur l’arrosage en cas de sécheresse sur les deux premières années au moins. Nous avons commandé une dizaine de vignes résistantes ainsi que des framboisiers, des noisetiers et même un prunier japonais greffé sur mirobolant. Nous aimons cette pépinière qui offre des variétés intéressantes et des hybrides qui sortent de l’ordinaire. Nous recommandons donc aussi cette pépinière qui propose des plants de bonne vigueur a d’excellents tarifs. Seul la livraison est un peu onéreuse du fait du poids des conteneurs. Le tarif reste pour autant d’un excellent rapport qualité/prix.

De la patience pour éviter le gel

Pour les kiwis et les vignes nous avons préféré attendre la fin des gelés car nous avons déjà eu des ennuis sur du gel tardif qui avait tué les plants. Nous attendrons donc plutôt mai (l’idéal étant après les saintes glaces vers mi mai) pour les planter. Et cela tombe bien, cet année, les jours fériés vont offrir un pont mi mai. Nous y serons donc pour planter et bricoler ! Concernant l’arrosage des kiwi cela ne sera pas un problème car à la plantation nous installerons le goutte à goutte avec une pompe automatique.

Gestion d’humidité côté intérieur d’un mur en pierre

La salle de bain du gîte sera construite dans une ancienne cave plutôt enterrée sur sa façade nord. Un drain routier (avec cunette fond plat) a été posé à l’extérieur le long du mur mais il y a parfois quelques traces d’humidité sur le mur. Cela va bien mieux depuis que les chéneaux récupèrent l’eau de pluie et que le drain a été posé. Les fuites des chéneaux représente une source d’humidité majeure à traiter au dès que possible sur les anciennes maisons. Heureusement la ferme est posée sur la roche mère et elle n’a donc pas bougée d’un iota malgré des siècles d’existence !

Après discussions avec notre architecte, nous avons validé une solution qui consiste à poser un second drain routier côté intérieur. En plus de cela, nous allons monter un mur en Siporex sur une cinquantaine de centimètres. Ce mur viendra circonscrire l’humidité et ce dernier sera posé sur un seuil chaux sable. L’isolation au sol de cette salle de bain sera faite en chaux/granules de lièges recyclés.

Le drain devrait permettre l’évacuation des quelques gouttes résiduelles et ventilera cet endroit. Il viendra ventiler aussi le long du mur de la future chambre et sera recouvert de Misapor. Le Misapor est un isolant à base de verre cellulaire. C’est aussi un drainant exceptionnel qui empêche également les remontées capillaires.

Le Siporex, est un produit à base de chaux, il viendra ici créer un caisson assurant une ventilation de la zone humide et permettra de créer par la même occasion un banc dans la sale de bain.

Pose du seuil chaux sable béton

Le seuil a simplement été coulé dans un coffrage d’osb avec un dosage chaux/sable de 1 pour 3. Un seau de chaux nhl 3.5 pour 3 de sable à béton. Le tout n’est pas ferraillé car la chaux ne le permet pas mais la charge ne nécessite pas de ferrailler.

Pose du drain routier

Le long du mur, nous avons posé un drain routier qui est percé et possède un fond plat pour évacuer l’eau dehors vers un puits perdu. Il traverse donc deux murs, un mur de refend et un mur extérieur. Merci à notre maçon de les avoir percés. Pour le recouvrir, drainer et isolé, nous allons le recouvrir de Misapor. C’est un matériau issu du verre, il est extrêmement drainant n’a pas de remonté capillaire et est léger à manipuler.

Pose des blocs siporex

J’ai suivi les conseils de la société produisant les blocs Siporex et je suis partis sur des blocs de 10 cm de large et pris la colle adapté au produit. Le Siporex est très léger mais un peu fragile, cela se coupe bien avec une scie à grosses dents. C’est un produit pratique pour monter rapidement des cloisons. Ici, nous avons posés deux rangées puis fait un retour vers le mur et collé le tout avec la colle spécifique pour le béton cellulaire.

Montage de siporex avec drain

Pour la couche de Siporex du dessus, nous avons tassé le Misapor et mis un gros paquet de colle dessous et le long du mur. Cela ne semble pas bouger d’un iota.

Mur de siporex

Le résultat est satisfaisant, cela réduit un peu la surface utile mais permettra de créer un banc le long de la salle de bain et sur la droite certainement un petit placard.

Reprise de la charpente en sous œuvre

Après le gros travail de charpente initié l’année dernière, càd, le sarking (isolation extérieur de 40 cm en laine de bois), le remplacement de la panne faitière…, nous avons eu quelques doutes sur la solidité de certaines pièces de bois.

A l’origine, la charpente était liée par des arbalétriers qui était des sorte de grosses planches clouées. Plutôt inesthétiques et insuffisants selon notre architecte lors des premières visites de la maison avec lui. Après la reprise de la charpente, nous avions constaté que rien n’avait été fait de ce côté là d’où notre mécontentement.

Nous trouvons très dommageable que cela n’ait pas été prévu par la mission d’origine et le manque de communication… Nous ferons un point via un article sur le blog concernant la gestion du projet par notre architecte lorsque les travaux seront terminés.

Après discussions avec notre architecte août dernier, un devis a été émis pour la reprise des deux fermes. Un budget non prévu de 5000 € mais qui nous semblait essentiel afin d’avoir quelque chose de joli et solide dans le temps. Nous avons aussi laissé le soin aux charpentiers de créer le cadre de la dernière fenêtre dans le sas (voir article par ici).

Quoi qu’il en soit, voici quelques photos des derniers travaux de la partie charpente.

Ici, sur la plus grosse poutre de la maison, des contrefiches sont apparues de nouveau (elle existaient et avaient été supprimées lors du changement de la panne faitière). Ici, les charpentiers ont coupé la partie haute de la poutre et l’on remplacée par une nouvelle pièce. Le résultat est visuellement satisfaisant, la précision est impressionnante mais je ne saurai dire si cela quelque chose qui se fait souvent dans la restauration de charpente ! En tout cas bravo à eux.

Voici ci-dessous comment cela était avant cette intervention, on voit au fond les contrefiches d’origines coupées et les arbalétriers présents qui gênaient le passage pour accéder à la chambre située sur la mezzanine.

Pour l’autre arbalétrier, c’est tout le poteau qui soutien la panne faitière qui a été changé. Il faut dire qu’il n’était pas en bon état et c’était d’ailleurs un des points de frictions avec notre architecte. Le résultat est magnifique :

Voici ci-dessous une vue avant travaux et de l’arbalétrier qui gênait la circulation sur la mezzanine de la chambre. En premier plan le poteau en mauvais état qui reprenait la panne faitière…L’ancienne poutre finira à la cheminée !

Vue du dessous, on voit bien la nouvelle poutre est ses contrefiches. Nous apprécions le fait que l’arbre n’ait pas été recoupé en section carré pour respecter la cohérence de l’ensemble.

Avant travaux : Vue du dessous, on voit au fond l’ancienne poutre et l’arbalétrier qui gênait le futur escalier pour monter sur la mezzanine.

Le fait d’avoir supprimé les arbalétriers permet un gain visuel indéniable et aussi un passage facilité pour le futur escalier qui permettra de monter la mezzanine principale et pour la circulation de celle de la chambre.

Les nouveaux chevrons ont été recoupés pour égaliser visuellement le rendu. Tout cela, c’est ce que nous aurions aimé avoir dès le début, sans avoir a repasser par la case financement. Au final, le mélange ancien/nouveau est convenable même si cela l’aurait été davantage si tous les chevrons avaient été changés (point de friction et de vue). Rien n’est parfait mais ce qui est certain c’est que nous avons sauvé cette maison en rénovant intégralement cette charpente. La maison est repartie pour 100 ans !

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