Comme ces dernières années, il a fait beaucoup trop chaud en fin d’hiver et la végétation, même en altitude, a commencé à débourrer. Les kiwis et les vignes sont sensibles au gel printaniers. Cela peut même tuer les jeunes plants. Le froid annoncé mi avril m’a poussé à venir tenter de protéger les différents kiwis et vignes en bourgeons avec du voile d’hivernage. Le matin lorsque je suis venu il y avait de la neige et les jours d’après, le froid était annoncé jusqu’à -4.
J’ai déjà perdu des kiwis et vignes dans ce genre de contexte, j’ai donc fait l’effort de venir protéger ces plants en espérant que cela soit suffisant. Je verrai courant mai si cela a été utile ou non…
Voici quelques photos de la neige et de la protection mise en œuvre. J’ai entouré à deux reprises chaque plants avec un voile d’hivernage 30 g m², agrafé au mieux et ficelé le tout en bas.
Le soir même la neige avait disparue sauf sur les plus hauts sommets
Retour des gelés de 2024 sur le verger
Suite à notre venue lors du grand pont du 8 mai, nous avons constaté les dégâts du gel. La vigne et les kiwi ont quand même gelés (bourgeons grillés). La protection n’a pas permis d’éviter le gel mais je pense que cela a permis de limiter les dégâts sur les jeunes tiges car de ce que j’ai pu constater toutes les petits vignes et kiwis avaient la tige principale encore verte. Pour vous donnez une idée de l’étendu du gel, il faut savoir que le noyer centenaire à complétement gelé. Même les jeunes pouces des frênes étaient gelées…je pense que le -5 a du être atteint. Pour le reste du verger, les arbres vont bien mais beaucoup de fruitiers ne donneront pas de fruits. J’ai par contre constaté la robustesse des fleurs du pommier du Kazakhstan qui semblaient aller parfaitement !
Pour l’occasion j’ai également fait une vidéo vous montrant mon action contre le froid et un petit tour sur l’avancement des travaux dans la maison concernant la partie « grange » de la maison. En espérant que cela plaise 🙂
Vidéo permettant un petit tour sur la lutte contre le gel et de la maison côté grange
Protection contre le gel des kiwi et tour du chantier côté grange
En montagne, la neige est un bonheur pour les petits et les grands. Par-contre, pour pouvoir se déplacer en voiture et à pieds, il est nécessaire de déneiger rapidement et efficacement. Les surfaces à déneiger étant importantes (chemin de 30 m et la zone de retournement et de parking d’environ 150 m², nous avons fait le choix d’acquérir une fraise à neige reconnue pour sa marque. Je vous invite à aller lire l’article sur la création du chemin d’accès et du parking et de son retournement par ici : Un chemin d’accès pour venir au gîte de belle-et-doux !
Florence et notre fille font un essai de la fraise à neige Honda hss 970
C’est une machine d’occasion sur chenilles. Il s’agit du modèle Honda HSS 970. Nous avons cherché une occasion sur Leboncoin un bon moment avant de jeter notre dévolu sur ce modèle qui à des chenilles et propose un démarrage électrique tout comme le pivotement de la goulotte d’évacuation. Une vraie chance car son ancien propriétaire est passé au déneigement via une lame et un quad. L’appareil est capable d’évacuer plusieurs dizaines de tonnes de neige par heure et offre une argeur de travail de 70 cm et une hauteur d’au moins 60 cm ! Ici à Belleydoux, à 750 mètres d’altitude, nous avons vu les dernières années jusqu’à 60 à 70 cm de neige cumulés !
Nous aurons ainsi de quoi déneiger le chemin d’accès à la ferme. Le chemin communal étant lui déneiger par l’employé communal et un tracteur. Nous remercions au passage la commune de Belleydoux et son employé d’avoir acceptés de déneiger le chemin communal (environ 60 m) !
Petite vidéo d’un essai avec notre fils
Une tondeuse débroussailleuse Kiva Apollo 8.2
Pour tondre et débroussailler l’hectare de verger et prairie, nous avons investi dans une machine de marque Française (Kiva). C’est une machine permettant de couper les herbes et les broussailles jusqu’à 4 cm de diamètres. A notre arrivée, les pairies avaient tendances à se refermer et nous avons donc débroussailler les ronces et aubépines pour planter notre jardin forêt et le verger.
Florence test la tondeuse débroussailleuse Kiva Apollo 8.2
Une brouette à chenille pour transporter les matériaux
Pour Transporter les pierres, le sable, la chaux etc, nous avons une brouette manuelle mais vu les volumes de matériaux à transporter et vu les pentes omniprésentes sur le terrain, nous avons fait le choix d’acquérir une brouette à chenilles thermique. On appelle également cet engin un dumper ou mini dumper.
Utilisation de la brouette à chenille dans la neige pour descendre des parpaings qui seront utilisés pour créer l’assainissement Aquatiris
Cet outil est devenu rapidement un outil indispensable dans bien des travaux que nous n’hésiterons pas à vous partager. La brouette est capable de porter jusqu’à 400 kilos et est capable de travailler en pente. Nous l’avons même essayé sur la neige et cela fonctionne très bien ! La caisse permet charger des objets d’un mètre de long sur environ 60 cm de large. Les ridelles peuvent s’ouvrir et proposer un espace plus important mais il faudra alors s’assurer de bien arrimer le matériel transporté. Avec 3 vitesses en avant et en arrière, il est assez simple de diriger l’engin à l’aide des manettes disponibles permettant entre autre de bloquer la chenille droite ou gauche.
Une bétonnière Altrad 350
Pour le chaux chanvre et pour les dalles chaux ou ciment, nous avons investi dans une très bonne bétonnière. Avec son volume de 350 litres et 280 litres de malaxage, il est possible de passer 2 sacs de ciment de 35 kg. Nous l’utiliserons principalement pour le chaux chanvre (béton de chanvre) pour isoler certains murs. Vous trouverez un article sur ce sujet sur cet article. Pour que le mélange soit bon et homogène, il est préconisé d’avoir une grosse cuve ou un malaxeur à axe vertical. Nous espérons que la machine permettra un travail rapide, facilité et efficace !
Bétonnière Altrad 350, moteur Honda
La bétonnière étant lourde (305 kg), elle dispose d’un timon de tractage et avec une pièce achetée en option (80 €), il est possible de l’atteler sur une boule classique. Ce sera pratique pour la rapprocher du chantier et la ranger voire la prêter ou la louer. La création d’un réseau fait aussi partie de notre démarche car la solidarité reste une arme indispensable pour tendre vers l’autonomie.
Un 4X4 et une remorque
Je sais que là on touche un peu au sensible car un 4×4, c’est souvent mal vu. Pourtant, dans le cas d’une rénovation comme la notre c’est un équipement bien important. Entre les matériaux à évacuer ou à emmener, je vous assure qu’un véhicule de ce type est vite indispensable. En outre, les 3 premières années ou nous étions propriétaires, la maison n’était pas desservie par un chemin. Un 4×4 était donc indispensable pour y accéder. C’est d’ailleurs ce qui avait déclenché cet achat en remplacement de notre ancien véhicule. C’est un véhicule 7 places, ce qui permet parfois d’éviter de prendre 2 voitures. Pour le modèle, il s’agit un Mitsubishi Pajero IV de 2011.
Mitsubishi Pajero iv avec sa remorque et une balle de paille de lin de 500 kg pour le paillage du jardin forêt
Associé à cela, une remorque 750 kg (avec une charge utile de 500 kg) a été achetée pour tracter du volume et du pois à l’arrière du 4×4. Nous avons aussi comme projet de passer un permis B afin d’acheter une remorque permettant de porter beaucoup plus de poids car 500 kilos de charge utile reste très limité lorsque l’on souhaite transporter des matériaux lourds comme du sable. Nous ferons à terme l’acquisition d’une remorque permettant de porter au moins 1.5 t afin de pouvoir tracter un big bag de sable par exemple.
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