Rénovation d'une ferme pour créer une maison, un gîte et un jardin forêt

Étiquette : poutre

Démontage des anciens planchers

Après la rénovation de la charpente, les différents planchers devaient être repris du fait de leur âge avancé, de l’entraxe trop large et des niveaux pas vraiment droits. Avant la reconstruction, partie que nous laissons à l’équipe de charpentiers de Koesio, nous nous sommes réservés la démolition. C’est en effet quelque chose que nous allons pouvoir gérer à coup de tronçonneuse notamment ! Niveau équipement, nous avons également l’aide du palan, qui nous permettra de descendre en douceur les poutres les plus lourdes et de l’échafaudage en aluminium pour être à la bonne hauteur.

Plancher ancien de ferme à démolir

La vétusté des planchers ne nous permettait pas de les garder et nous allons donc les démolir et garder le maximum des poutres qui pourraient être utilisées sur un autre projet. Pour les planches en épicéa, elles sont en fin de vie et nous allons tout de même les garder pour les valoriser dans un poêle à bois lors des journées froides !*

Au delà de démolir, il faudra également sortir les matériaux que nous avions stockés, à savoir :

  • La laine de bois en 200 mm
  • La chènevotte
  • OSB 18 et 22 mm…

Le tout sera stocké sous bâche en attendant que les charpentiers récréer le plancher. De notre côté, nous occuperons de visser les plaques d’OSB 22 mm que nous isolerons phoniquement sur les solives mais aussi entre l’OSB et le futur parquet massif.

Composition des futurs planchers

Entre les solives, une laine de bois de 200 mm sera posée et pour casser les ponts thermiques des solives, une laine de bois rigide sera ajouté sur 80-100 mm. Enfin, une plaque de plâtre ou OSB (étable) viendra achever le complexe de l’isolation phonique et thermique sur le plafond du gîte et de l’ancienne étable.

Le traitement sera un peu différent pour un plancher situé au dessus d’un local non chauffé ou chauffé. Les différentes couches de matériaux sont explicités ci-dessous :

Travaux de démolition

Les travaux de démolitions ont eu lieu les trois premiers week-end de mai. Il y avait du travail car les planchers représentaient un surface d’environ 130 m². Notre meilleur allié est le pied de biche pour démonter les planches et ensuite la tronçonneuse pour découper les ancienne solives. Si ces dernières peuvent se démonter/désolidariser du mur, nous le faisons. Et pour les poutres trop lourdes, nous avons le palan à disposition qui peut s’attacher à la charpente pour descendre en douceur ces dernières.

Chantier

Le chantier s’est déroulé sur les trois premiers week-end de mai, merci aux jours fériés. Le travail a pas mal consisté dans un premier temps à déplacer des matériaux et matériels avant de pouvoir démonter les planchers. Nous avons commencé par celui de la mezzanine visible ci-dessous :

Il avait été construit pour stocker du foin et les planches vieillissantes ne donnaient pas confiance. D’un côté (au fond de la photo), il avait été refait et plus solide. De ce côté, nous avons utilisé le palan pour descendre les poutre. A gauche de la photo les poutres légères étaient espacées de plus d’un mètre. Dans les deux cas j’ai travaillé attaché sur une poutre de la charpente à l’aide d’un harnais.

Le résultat visible ci-dessous est satisfaisant et offre une vue sur la charpente rénovée et l’ouverture sur le pignon plein ouest. Le mur de refend entre les deux pièces va disparaître plus tard pour pouvoir créer la salle de bain au milieu des deux pièces qui deviendront des chambres.

Démontage des anciens planchers de ferme.

Second week-end : chambres, salle de jeu et sortie de matériaux

Le second week-end, qui était un week-end classique, nous avons démontés les planchers des deux futures chambres et de la salle de bain ainsi que celui de la future salle de jeu qui deviendra peut être finalement une salle à manger.

Mais avant il a fallu déplacer des dizaines de paquets de laine de bois 200 mm. Un peu plus de 100 m² ça en fait des paquets ! Ils seront utilisés pour isoler les futurs planchers reconstruits. Nous avons du déplacer aussi quelques paquets de chènevotte et les paquets pèsent 20 kilos. Pour optimiser l’évacuation à l’extérieur de la maison, nous avons utilisé notre grande échelle et avons scotché une bâche dessus pour créer un toboggan géant entre la grange et l’extérieur. La prochaine fois que nous déplacerons la laine de bois, ce sera pour l’appliquer entre les solives !

Quelques photos de l’avant/après

Future salle de jeu ou salle à manger donnant au dessus de la future salle de bain du gîte

Future chambre et salle de bain (le mur au centre sera démoli)

Autre chambre

La laine de bois bâchée et sur palette

Autour de la maison, cela commence a être un peu le bazar mais tout redeviendra plus agréable visuellement dès que les planchers seront posés, nous pourrons organiser un grand rangement !

Troisième week-end de mai

Le pont de l’ascension a été consacré au démontage de la partie cuisine/entrée. Nous avons également profité du beau temps pour planter les patates au jardin 🙂

Les poutres sont stockées et seront peut être réutilisées par les charpentiers qui viendront poser les nouvelles solives. Quant aux planches, elle finiront dans le poêles, c’est idéal pour le petit bois. De notre côté nous nous attellerons à poser l’OSB sur une bande résiliente en laine de bois (Steico soundstrip) afin de limiter la propagation des bruits de pas et autres.

Conclusion du chantier

Le démontage du plancher n’est pas un chantier à prendre à la légère, cela représente un travail important. D’autant plus de notre côté car nous avons dû évacuer beaucoup de matériaux stockés avant de pouvoir démolir. Au delà de cet aspect il faut veiller également à sa sécurité car entre la tronçonneuse et la hauteur, les grosses poutres qui tombent, un accident est vite arrivé. On a toujours veillé à bien réfléchir avant d’agir et à attacher celui qui tronçonnait les poutres. L’aide d’un palan a été parfois très utile. Nous avons hâte de voir les nouvelles solives arriver afin de poser l’OSB (article à venir) et découvrir la ferme sous un nouvel œil. Des planchers solides et droits vont vraiment changer la donne !

Entre temps, la couverture avance et la zinguerie fait son apparition.

Florence & Loïc

Suppression des planchers et décaissement des sols du futur gîte !

C’est par un week-end enneigé que nous avons commencé ces travaux. Les enfants ont profité des 30 cm de neige fraîche pour faire de la luge et des bonhommes de neige.

sage enneigé à belle-et-doux, les enfants et parents en profite pour faire de la luge
Paysage enneigé à belle-et-doux, les enfants et parents en profitent pour faire de la luge

Au rez-de-chaussé de la ferme de belle-et-doux, là ou le futur gîte sera créé, nous avons lancé le chantier « suppression des planchers et décaissement du sol« . Le but ici est de retirer le plancher d’origine en épicéa puis de décaisser le sol sur environ 30 à 40 cm si possible. L’idée était de savoir quelle hauteur on pouvait récupérer afin de décider de la méthode d’isolation du sol et de créer à nouveau un plancher. Cette profondeur pourra permettre également de cacher des évacuations d’eau grises (douches, robinets). Les WC proposés étant en toilettes sèches, il n’y aura pas lieu de prévoir de tuyau pour ces eaux noirs.

Avant de nous lancer dans les travaux, nous rangeons les cartons et autres outils suite au montage de deux étagères industrielles.

Première étape : suppression des planches et poutres

Pendant ce temps là, les parents usaient du pied de biche et de la massette. Les planches se retiraient plus au moins facilement mais avec un peu d’huile de coude, tout a été retiré dans la pièce qui accueillera le salon et la salle de douche du gîte. Les planches étaient cloués sur des poutres qui étaient posées sur des pierres et cailloux permettant au sol d’être parfaitement drainé.

ppression du plancher au pied de biche, Florence se défoule :)
Suppression du plancher au pied de biche, Florence se défoule 🙂

On remarque qu’en dessous des planches, les anciens avaient utilisés des copeaux de bois et autres restes de fruits à coques pour isoler du froid le plancher. En dessous de ces copeaux, des pierres et des cailloux compactés maintenant le tout en place.

Notre crainte était que la roche mère soit très vite présente ce qui nous aurait obligé d’user du marteau piqueur de longues heures durant…

Décaisser et encore décaisser !

Après avoir retiré les poutres où les planches étaient clouées, nous trouvons des cailloux et pierres. Beaucoup de cailloux que nous dégageons à la pelle et à la brouette. Au final, après plus de 4 heures de pelletage on y voir plus clair et dans cette pièce, il sera sûrement nécessaire de casser un peu la roche sur un côté de la pièce pour isoler au mieux cette pièce (zone définie avec un ovale rouge ci-dessous).

Après décaissement, la zone en rouge sera probablement à casser au marteau piqueur pour pouvoir isoler.
Après décaissement, la zone en rouge sera probablement à casser au marteau piqueur pour pouvoir isoler.

La pièce du fond est traitée le lendemain. A nouveau, les planches et les poutres sont retirées avant de lancer le décaissement. Après une première longueur de décaissée, il semblerait qu’il y aura aussi suffisamment de profondeur mais cela ne sera certains que lorsque que tout sera décaissé. La fatigue de la veille se faisant sentir, nous reviendrons le week-end d’après pour continuer ! Ici aussi nous avons monté une étagère pour ranger du matériel. Elle sera déplacée ensuite pour finir de tout décaisser. Bref, affaire à suivre !

Le décaissement de la seconde pièce est lancée. 30 à 40 cm sont décaissés
Le décaissement de la seconde pièce est lancée. 40 cm sont décaissés

Mise à jour : de retour le week-end d’après pour la suite !

Suite à notre premier week-end de décaissement, nous retournons pour en découdre sur la future chambre du gîte. La neige est toujours présente et nous profitons du voyage pour emmener des agglos qui serviront à la création de l’assainissement Aquatiris.

Pièce qui hébergera la future chambre du gîte décaissée, il restera à piquer la roche dans le rectangle rouge de la photo
Pièce qui hébergera la future chambre du gîte décaissée, il restera à piquer la roche dans le rectangle rouge de la photo

La pièce est grande 20 m² et nous arrivons à décaisser entre 40 et 50 cm sur les 3/4 de la pièce. Le nombre de brouette de cailloux et roches plus ou moins grosse est importante. Les muscles retrouvent le goût de l’effort.

Ici, aussi prêt de la cave, il faudra faire parler la marteau piqueur pour descendre à environ 40 cm. Nous profitons de la zone pour stocker nos matériaux et outils.

Un trou imposant : une fosse à froid ?

La dernière pièce, qui fera office de cuisine/salle à manger et qui accueillera le poêle se retrouve séparé de son ancien parquet en épicéa massif. Nous pressentions que sous le plancher se cachait un vide et notre étonnamment fut tout de même important lorsque sous le plancher un trou de plus d’1 m par deux de large était découvert.

Un trou impressionnant creusé dans la roche mère par les bâtisseurs : une fosse à froid ?
Un trou impressionnant creusé dans la roche mère par les bâtisseurs : une fosse à froid ?

Nous émettons l’hypothèse que ce trou creuser par les bâtisseurs était une fosse à froid. Comme pour les igloos, cette fosse à froid permet de faire descendre le froid intense dans le trou afin de conserver une air plus chaude dans la pièce à vivre.

Ce trou nous sera en partie utile pour passer l’évacuation des eaux grises vers l’assainissement planté. Ici aussi nous allons devoir décaisser et piquer des roches pour descendre à 40 cm afin de pouvoir isoler. L’isolation devrait à priori se faire à partir d’un matériau recyclant le verre. Il s’agit du Misapor. Environ 30 cm devrait être déposé avant de poser un plancher sur lambourde. Ce travail devrait être effectué par nos soins et nous vous tiendrons bien sûr informé lorsque ce chantier sera ouvert !

Les planches et poutres récupérées seront triées  et stockées à l'abri pour une réutilisation ultérieure dans le jardin ou sur d'autres projets
Les planches et poutres récupérées seront triées et stockées à l’abri pour une réutilisation ultérieure dans le jardin, sur d’autres projets ou comme allume feu

La suite logique : le marteau piqueur Titan

Le marteau piqueur est une merveilleuse invention mais cela reste un outil fatiguant à utiliser. Heureusement qu’il ne faut pas casser la roche sur les plus de 60 m² du futur gîte.

Avant de passer aux choses sérieuses, une petite dalle en béton non armée a été cassée au marteau piqueur. Puis, le décaissement des pierres, cailloux, ciseaux, terre a pu se lancer à la pelle et à la brouette !

Une dalle béton cassée par le marteau piqueur électrique Titan
Une dalle béton légère restait à casser et les cailloux et terre à évacuer sur le fond de cette pièce, merci au marteau piqueur

Souvent, la roche se brise « facilement » mais parfois, certaines roches sont extrêmement dures et le marteau piqueur rebondit dessus. Il faut évidemment penser à se protéger les yeux et les oreilles ! Plus tard, j’ai également mis un masque à cartouche dans des zones ou la poussière se manifestait.

La roche mère du sous sol de la ferme est fracturée par un marteau-piqueur
La roche est récalcitrante par moment mais d’une manière générale, le marteau piqueur fait son œuvre !

Vidéo de l’utilisation du marteau piqueur Titan sur la roche mère du rez-de-chaussée de la ferme et du futur gîte !

La roche n’est pas toujours simple à casser !

Voici ci-dessous une photo de la pièce terminée qui accueillera le salon et la salle de bain et son wc en toilette sèches ventilées. La nuit, je vous assure que vous dormez bien et que les muscles sont heureux de se reposer !

a pièce qui accueillera le salon et la salle de bain est terminée suite au piquetage d'une après-midi
La pièce qui accueillera le salon et la salle de bain est terminée suite au piquetage d’une après-midi

Dans les déblais, nous trouvons beaucoup de cailloux, de terre mais aussi de gros cailloux voir des petits rochers difficilement déplaçables ! Ci-dessous, le volume des cailloux et une partie des déblais. Cela représente sans aucun doute plusieurs tonnes de matériaux. Les pierres seront réutilisées pour créer des murs extérieurs.

déblais de cailloux et de terre lors du décaissement des sols de la ferme
Les quelques rochers récupérés lors du décaissement du sol du rez de chaussée !

La suite et fin du marteau piqueur et du décaissement

Il nous aura fallu encore deux ou trois sessions de marteau piqueur et de décaissement pour venir à bout des roches, cailloux, poussière… Le marteau Titan fait bien le travail mais une pièce tenant le burin s’est cassé et la pièce uniquement trouvable en chine mettant un mois à arriver, nous avons fait l’acquisition d’un matériel similaire de la marque Mac Allister. Avec une puissance de 50 joules et 1600 coups par minutes, il a permis de terminer le travail. Quant au Titan, la pièce commandée, nous pourrons le réparer pour le donner ou le vendre.

La roche est venue à bout d'une pièce du marteau piqueur Titan
La roche est venue à bout d’une pièce du marteau piqueur Titan

En tout nous avons donc évacuer environ 20 mètres cubes de cailloux, roches, terre… !

La reconstruction et l’isolation du sol

Lorsque tout sera à environ – 40 cm, il sera ajouté de 5 à 10 cm de cailloux concassé que nous compacterons avec une plaque vibrante. Si jamais il y a de l’humidité, il faudra prévoir de drainer ou de partir sur une autres solution.

L’isolation du sol par le produit Misapor

Nous ajouterons environ 30 cm de Misapor. C’est un produit issu du recyclage du verre. Cela ressemble à un cailloux poreux. Très drainant et léger, il est tout à fait recommander dans le cas de rénovation comme la notre. Nous sommes en effet sur la roche/terre et nous souhaitons éviter la mise en place d’une dalle. Pour 30 cm d’épaisseur finale, il faut compter 39 cm de vrac. Le produit se tasse donc à la plaque vibrante de 80 kg par couche successive de 30 cm maximum. Le gros avantage du produit est qu’il est très drainant et possède un bilan carbone excellent.

Misapor
Misapor : source : misapor.ch

La conductivité thermique du Misapor est annoncé à 0.093 W/m.K. Pour calculer le R (la résistance thermique), il faut diviser l’épaisseur par la conductivité. Ex : 0.30/0.093 = R = 3.23.

Au niveau du volume,nous avons environ 50 m² à isoler dans le gîte soit pour une épaisseur de 39 cm brute et finale de 30 cm. Le calcul est donc de 0.39*50 soit 19.5 mètres cubes. Le MISAPOR est vendu par 2 ou 3 m3 soit 10 bigs bags à commander et à livrer !

9,75

épaisseur de MISAPOR brute et tassée
Épaisseur de MISAPOR brute et tassée. Source : pdf MISAPOR

Une fois le Misapor en place, bien tassé et de niveaux, nous poserons un OSB de 22 mm sur lequel nous ajouterons une isolation phonique et un parquet flottant. Nous étudions aussi l’utilisation de plaque Fermasol. Dans la salle de bain, il faudra trouver un parquet flottant fait pour les lieux humides.

Nous ferons évidemment un article sur cette partie !

Démontage d’une partie du plancher de l’ancienne étable

Le plancher de l’ancienne étable est totalement à refaire. Il sera en outre rabaissé pour gagner de l’espace de notre maison qui sera construite pour partie dans l’ancienne grange et dans l’ancienne habitation. Nous avons donc procédé à l’enlèvement des planches puis des solives. Le tout a été enlevé assez facilement tout car il y avait peu de clous. Les bonnes planches ont été conservées et les solives ont été réutilisées pour créer des contours aux jardins. Le reste est parti à la déchèterie lorsqu’il y avait par exemple trop de clous ou était trop pourri.

En enlevant les planches, je m’aperçois qu’elles avaient des languettes pour bien se tenir entre elles mais la languette mâle était composé d’un petit bout de planche fine c’est tout bonnement fabuleux !

Cela me fait alors penser aux plinthes qui étaient fixées au mur via des chevilles en morceau de bois de plusieurs centimètres et que nous avons retirés lors du piquetage des enduits chaux existants.

L’étable dans son jus, on remarque les anciennes mangeoires et l’échelle permettant de distribuer le foin aux vaches

Le sol en épaisses planches de bois a été retiré et ces planches réutilisées pour le jardin également.

Utilisation des anciennes solives et planches pour démarquer les jardins de belle-et-doux

Il faudra également penser à re-maçonner quelques pierres et nous trions celles tombées en vue de ce projet. Ici, dans l’ancienne étable l’humidité est un problème qui sera géré par un décaissement du sol naturel dehors et la pose d’un drain routier par la société AATP.

AATP s’occupera également de créer un chemin d’accès en même temps de cette partie.

La première partie est enlevée et l’espace créé est incroyable. Nous sommes alors en fin de journée et la lumière passe par le rond de la grange orientée plein ouest. Ceci renforce le sentiment de devoir absolument ouvrir ce pignon avec une grande fenêtre pour profiter de la vue et de la chaleur naturelle !

Les enfants aiment prêter main forte mais il faut avant tout veiller à leur sécurité

La seconde partie du plancher sera enlevé et renforcé pour pouvoir supporter le futur poêle à bois bouilleur qui chauffera la maison. Ce dernier pèsera sans doute environ 300 à 400 kilos, il faudra donc que tout soit bien solide ! Pour information, ce poêle fera également cuisinière à bois et se verra ajouté un four et des plaques électriques et/ou gaz. Il est dit étanche (indispensable pour la VMC double flux qui sera installé) et permettra également de chauffer l’eau sanitaire et/ou quelques radiateurs.

Le caillebotis en bois a été supprimé

En nettoyant, nous remarquons que sur le côté droit, un petit canal a été créé pour évacuer l’urine des animaux. Les anciens avaient à la fois une volonté incroyable de construire une maison ici et de ce type mais avant surtout des compétences et un bon sens fabuleux.

A bientôt pour d’autres aventures !

Florence, Loïc et leurs enfants

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