Rénovation d'une ferme pour créer une maison, un gîte et un jardin forêt

Auteur/autrice : Admin_belleydoux (Page 4 of 6)

Pose des nouveaux planchers dans la ferme et travaux annexes

Suite à la démolition des anciens planchers d’origine de la ferme (voir article via ce lien), les charpentiers sont intervenus pour poser les nouvelles solives. Ces solives en sapin du haut jura ont été rabotées sur les 4 faces. Le bois est bien sec et les dimensions sont imposantes. Les solives font 240mm d’épaisseur par 120 mm de largeur. La pose entre solive varie entre 40 cm et un peu moins de 50 cm soit une entraxe d’environ 55 cm maximum. La charge maximale possible ne sera jamais atteinte.

Ci-dessous, la photo nous montre l’entrée de la grange après le passage du sas d’entrée. On y voit les nouvelles solives avec quelques planches d’OSB 22 mm posées rapidement pour pouvoir travailler en sécurité. En premier plan, la tondeuse Kiva permet de se donner une idée de l’échelle de la surface, nous ne manquerons pas d’espace !

Pose des solives bois de section 240*120 mm

A gauche se trouvera donc la cuisine avec la cuisinière bouilleur à bois. A droite une buanderie,des toilettes sèches et un bureau. Au fond, les chambres et la salle de bain. Et la mezzanine du fond sera le salon. Une autre mezzanine devrait être créée au dessus du du bureau (sur la droite de la photo donc mais en hauteur).

Pour rappel suite à la démolition des planchers par nos soins, la ferme ressemblait davantage à ça :

Ferme du haut jura suite démontage des planchers bois, belle-et-doux

Quelques autres photos des belles solives :

Petit zoom en face du outeau ci-dessous, on remarque que la pose s’est effectuée sur la gauche avec une pose sur le mur de refend et à droite via la pose d’une muralière. Une muralière est une solive fixée au mur pour ensuite supporter la charge des solives qui porteront le plancher. En premier plan à droite, une ouverture est réalisée pour le futur escalier qui descendra vers la SDB et les deux chambres.

Pose de solives bois dans un ancien bâtiment (ferme du haut jura) en rénovation

Vu du dessous depuis la pièce d’entrée du futur gîte. Vous remarquez la présence du poêle à bois et du Misapor au sol. Ici aussi les charpentiers ont choisi de poser des muralières. Je vous propose aussi un avant/après ! Regardez l’espace entre solive.

Anciens planchers de ferme

Pose de l’OSB – théorie

Cet été, lors de nos congés, nous allons (entre autres chantiers), poser l’OSB 3 de 22 mm d’épaisseur sur ces belles solives pour fermer le plancher et ainsi découvrir la surface brute du projet tout en ayant un sol droit et solide ! Cette pose de l’OSB s’effectuera sur une bande résiliente en laine de bois de la marque Steico, (Steico Soundtrip). Les panneaux d’OSB seront collés par de la colle à bois et vissés sur les solives par des vis spécifiques. Le panneau doit reposer sur 3 solives minimum.

Au niveau du vissage, le fabricant de l’OSB (Swiss Krono, made in France et sans formaldéhyde ajouté), recommande une vis tous les 15 cm en bout de panneau et de 30 cm sur les côtés. Les vis doivent être posées à 10 mm du bord environ. cf pdf ici

Les dimensions des panneaux sont de 250*67.5 cm. L’idéal est que les extrémités du panneau soient posées au milieu des solives.

Cela ne sera sans doute pas toujours le cas et pour ne pas faire de chutes, lorsque nous arriverons au milieu de deux solives et vu que nos panneaux sont rainurés languettes, nous pourrons venir visser et coller un morceau d’OSB en dessous.

Si nous arrivons proche d’un solive il est aussi probable que nous vissions un morceau de solive sur celle existante pour arriver sur du solide.

Le fabricant lui recommande de découper à la solive et jointer avec un jour de 2 mm. Pour limiter les coûts car l’OSB coute cher de nos jours, nous n’utiliserons pas cette méthode mais la méthode décrite précédemment. Ce choix a été fait suite au visionnage de la vidéo de la rénovation concernant l’OSB de la chaîne « Les Jérômes » que nous recommandons très fortement. J’en profite pour les remercier de leurs partages.

Vidéo d’inspiration par « Les Jérômes »

Le chantier OSB – pose

La pose de l’OSB a pu démarrer après pas mal de travaux ! En effet, après une visite sur le chantier avec notre architecte, il s’est avéré que des travaux préparatoires étaient nécessaire.

Scellement des muralières

Les charpentiers ont surtout utilisé la méthode de la pose de muralière pour poser les solives. En bout de muralière un trou est souvent créé dans le mur afin de supporter la charge du plancher. Nous pensions naïvement que les charpentiers s’occuperaient de boucher ces trous mais il n’en était rien. Nous avons donc malaxer un mortier chaux sable. 1 seau de chaux pour 3 de sable. Nous avons ensuite rempli au mieux les trous avec ce ciment de chaux et des cailloux de la maison. Une muralière était très limite en longueur dans le mur, nous avons même dû ouvrir un plus gros trou pour pouvoir y glisser une grosse pierre dépassant du mur appelée un corbeau. Le solivage était plutôt très bien réalisé mais 2 ou 3 détails étaient plutôt limites et nous avons du intervenir pour corriger le tir. A 1000 € TTC du m3 posé et sachant que 12 m3 ont été posé, cela peut être parfois un peu rageant !

Pose d’entretoises, arase et isolation d’un mur de refend avec des granulés de liège

Après les scellements, nous voici sur le mur de refend entre la cuisine et la salle à manger. Ici, les charpentiers ont décidé de réduire un peu la hauteur du mur pour poser sur cales les solives. Pour isoler ce mur et faire tenir sa tête nous devions intervenir.

Tout d’abord, il fallait poser des entretoises entre les solives afin de bloquer les solives entre elles et entre les extrémités. Pour cela, nous avons coupés des bastaing de 60 mm d’épaisseur afin de rigidifier solidement le tout. La fixation s’est effectuée avec des vis 120 mm lardées (c’est à dire visser sur le côté).

Ensuite, nous avons coffré les côtés avec des planches et de l’OSB pour pouvoir plus tard venir faire une arase en chaux sable. Cette arase permet de stabiliser la tête de mur. Nous avons également repris un poteau de charpente qui était plus trop maintenu.

Fondation reconstruire sous une poutre de charpente.

Par dessus et pour isoler l’énorme point thermique que représente le mur de refend donnant vers l’étable, nous avons rempli le coffrage de liège concassé de 4 à 10 mm issu de recyclage de bouchons. Excellent isolant, imputrescible et facile de mise en œuvre dans ce cas car il y avait parfois de petit interstices à combler !

Pose de liège en granulé pour isoler un mur de refend

Nous avons également profité de la phase de coffrage/chaux pour faire l’arase du mur se prolongeant ainsi qu’un seuil passant d’une pièce plus basse à l’autre. Le tout en chaux/sable. L’isolation ici sera effectuée plus tard via un coffre en bois rempli de liège sur lequel un mur en ossature bois sera construit pour cloisonner la pièce.

Puis pour isoler entre les muralières et les murs, nous avons dans la partie dans l’ancienne étable décidé de poser du chaux/chanvre afin de bloquer l’accès à de possible rongeurs dans la laine de bois qui sera posée entre solives. Pour les autres pièces, nous posons et fourrons de la laine de bois. Idem en bout de solives même au dessus de l’étable car le chaux chanvre vient bloquer les potentiels intrus.

Pose de linteaux bois

En dessous, dans la partie gîte, nous devions poser des linteaux bois diamètres 15X15 cm pour soutenir les murs au dessus des portes intérieure. Les ouvertures extérieures (porte et fenêtres) ayants déjà été traitées en ciment de béton par le maçon. Le linteau n’a repris que la moitié du mur, là ou les anciennes portes, enfin bloc porte massif servaient aussi de linteau. Il faut évidemment faire attention lors de ce processus, les pierres tiennent bien mais sont montées à la chaux/terre et la fibration tend à les décoller. Nous démontons sagement au burin/marteau et mettons des étais au besoin. Mais vu que nous démolissons qu’une moitié le danger est très amoindri.

Le second linteau donnant entre la chambre et la sdb a été moins simple car la muralière bouchait l’accès. Nous avons du démonter par dessus plus haut que nécessaire pour pouvoir glisser le linteau avant de remonter le mur. Tout s’est finalement bien passé mais sans quelques difficultés. Il aurait fallu anticiper cet acte et nous avions prévenu notre architecte par mail et n’avons eu aucun retour et entre temps les muralières étaient fixées…

Enfin, la pose de l’OSB a pu commencer !

L’OSB est relativement simple à poser, il s’agit au début de bien partir droit et pour cela nous avons utilisé un laser. Attention, les murs n’étant pas droits, nous avons optimisés le tracé afin d’être au plus proche du mur sur la longueur. Évidemment, les panneaux d’OSB en 22 mm sont posés perpendiculairement aux solives et sont vissées toutes les 15 cm à l’aide de vis de 70 mm et qui ont l’avantage d’être non filetées sur les 25 premiers mm ce qui permet de bien tirer la plaque. Les plaques sont également collées entre elles à l’aide de colle à bois.

L’avantage c’est qu’enfin nous voyons un avancement rapide, après tant de travaux préparatoires c’est une victoire que nous apprécions.

La première zone d'OSB posée !

Le plancher d’OSB sur la mezzanine

OSB terminé sur la mezzanine du gîté belle et doux

A bientôt à la ferme belle et doux.

Petit tour de jardin printemps 2023

Bonjour à toutes et à tous,

Un petit article pour vous présenter l’état du Jardin et l’avancement de la maison en ce printemps 2023. Bon visionnage !

Pour vous aider dans la localisation des espaces, voici une carte qui représente les terrains de la maison. La partie la plus au nord correspond au verger. La partie sous le chemin héberge la station Aquatiris et la cabane. La ferme est bien visible sur la parcelle 617.

A bientôt pour d’autres articles et vidéos !

Démontage des anciens planchers

Après la rénovation de la charpente, les différents planchers devaient être repris du fait de leur âge avancé, de l’entraxe trop large et des niveaux pas vraiment droits. Avant la reconstruction, partie que nous laissons à l’équipe de charpentiers de Koesio, nous nous sommes réservés la démolition. C’est en effet quelque chose que nous allons pouvoir gérer à coup de tronçonneuse notamment ! Niveau équipement, nous avons également l’aide du palan, qui nous permettra de descendre en douceur les poutres les plus lourdes et de l’échafaudage en aluminium pour être à la bonne hauteur.

Plancher ancien de ferme à démolir

La vétusté des planchers ne nous permettait pas de les garder et nous allons donc les démolir et garder le maximum des poutres qui pourraient être utilisées sur un autre projet. Pour les planches en épicéa, elles sont en fin de vie et nous allons tout de même les garder pour les valoriser dans un poêle à bois lors des journées froides !*

Au delà de démolir, il faudra également sortir les matériaux que nous avions stockés, à savoir :

  • La laine de bois en 200 mm
  • La chènevotte
  • OSB 18 et 22 mm…

Le tout sera stocké sous bâche en attendant que les charpentiers récréer le plancher. De notre côté, nous occuperons de visser les plaques d’OSB 22 mm que nous isolerons phoniquement sur les solives mais aussi entre l’OSB et le futur parquet massif.

Composition des futurs planchers

Entre les solives, une laine de bois de 200 mm sera posée et pour casser les ponts thermiques des solives, une laine de bois rigide sera ajouté sur 80-100 mm. Enfin, une plaque de plâtre ou OSB (étable) viendra achever le complexe de l’isolation phonique et thermique sur le plafond du gîte et de l’ancienne étable.

Le traitement sera un peu différent pour un plancher situé au dessus d’un local non chauffé ou chauffé. Les différentes couches de matériaux sont explicités ci-dessous :

Travaux de démolition

Les travaux de démolitions ont eu lieu les trois premiers week-end de mai. Il y avait du travail car les planchers représentaient un surface d’environ 130 m². Notre meilleur allié est le pied de biche pour démonter les planches et ensuite la tronçonneuse pour découper les ancienne solives. Si ces dernières peuvent se démonter/désolidariser du mur, nous le faisons. Et pour les poutres trop lourdes, nous avons le palan à disposition qui peut s’attacher à la charpente pour descendre en douceur ces dernières.

Chantier

Le chantier s’est déroulé sur les trois premiers week-end de mai, merci aux jours fériés. Le travail a pas mal consisté dans un premier temps à déplacer des matériaux et matériels avant de pouvoir démonter les planchers. Nous avons commencé par celui de la mezzanine visible ci-dessous :

Il avait été construit pour stocker du foin et les planches vieillissantes ne donnaient pas confiance. D’un côté (au fond de la photo), il avait été refait et plus solide. De ce côté, nous avons utilisé le palan pour descendre les poutre. A gauche de la photo les poutres légères étaient espacées de plus d’un mètre. Dans les deux cas j’ai travaillé attaché sur une poutre de la charpente à l’aide d’un harnais.

Le résultat visible ci-dessous est satisfaisant et offre une vue sur la charpente rénovée et l’ouverture sur le pignon plein ouest. Le mur de refend entre les deux pièces va disparaître plus tard pour pouvoir créer la salle de bain au milieu des deux pièces qui deviendront des chambres.

Démontage des anciens planchers de ferme.

Second week-end : chambres, salle de jeu et sortie de matériaux

Le second week-end, qui était un week-end classique, nous avons démontés les planchers des deux futures chambres et de la salle de bain ainsi que celui de la future salle de jeu qui deviendra peut être finalement une salle à manger.

Mais avant il a fallu déplacer des dizaines de paquets de laine de bois 200 mm. Un peu plus de 100 m² ça en fait des paquets ! Ils seront utilisés pour isoler les futurs planchers reconstruits. Nous avons du déplacer aussi quelques paquets de chènevotte et les paquets pèsent 20 kilos. Pour optimiser l’évacuation à l’extérieur de la maison, nous avons utilisé notre grande échelle et avons scotché une bâche dessus pour créer un toboggan géant entre la grange et l’extérieur. La prochaine fois que nous déplacerons la laine de bois, ce sera pour l’appliquer entre les solives !

Quelques photos de l’avant/après

Future salle de jeu ou salle à manger donnant au dessus de la future salle de bain du gîte

Future chambre et salle de bain (le mur au centre sera démoli)

Autre chambre

La laine de bois bâchée et sur palette

Autour de la maison, cela commence a être un peu le bazar mais tout redeviendra plus agréable visuellement dès que les planchers seront posés, nous pourrons organiser un grand rangement !

Troisième week-end de mai

Le pont de l’ascension a été consacré au démontage de la partie cuisine/entrée. Nous avons également profité du beau temps pour planter les patates au jardin 🙂

L’ensemble des planchers bois de la ferme démontés !

L'ensemble des planchers bois de la ferme démontés

Les poutres sont stockées et seront peut être réutilisées par les charpentiers qui viendront poser les nouvelles solives. Quant aux planches, elle finiront dans le poêles, c’est idéal pour le petit bois. De notre côté nous nous attellerons à poser l’OSB sur une bande résiliente en laine de bois (Steico soundstrip) afin de limiter la propagation des bruits de pas et autres.

Conclusion du chantier

Le démontage du plancher n’est pas un chantier à prendre à la légère, cela représente un travail important. D’autant plus de notre côté car nous avons dû évacuer beaucoup de matériaux stockés avant de pouvoir démolir. Au delà de cet aspect il faut veiller également à sa sécurité car entre la tronçonneuse et la hauteur, les grosses poutres qui tombent, un accident est vite arrivé. On a toujours veillé à bien réfléchir avant d’agir et à attacher celui qui tronçonnait les poutres. L’aide d’un palan a été parfois très utile. Nous avons hâte de voir les nouvelles solives arriver afin de poser l’OSB (article ici) et découvrir la ferme sous un nouvel œil. Des planchers solides et droits vont vraiment changer la donne !

Entre temps, la couverture avance et la zinguerie fait son apparition.

Florence & Loïc

Le permis de construire, (enfin) et le début des gros travaux ouvertures de fenêtres et toiture !

Après plusieurs difficultés concernant l’acceptation du permis de construire…le premier permis posé a été refusé à cause du non respect du PLU sur la surface du garage…les travaux ont pu seulement débuter durant l’hiver. Ce retard à bouleversé le planning et ne nous permettra pas d’habiter la maison en septembre 2023. Il faut pour autant rebondir et nous avons redirigé notre effort sur la mise hors d’eau hors d’air de la maison et de la réfection du gîte en priorité.

Voici les façades issues du permis de construire

Façade Sud-Ouest

Façade Nord-Est

Façade Sud-Ouest

Ouvertures des fenêtres

Une grange par définition n’a pas été conçue pour avoir de grandes fenêtres. Une grande porte de grange oui mais pas de fenêtres. Cet hiver, les travaux ont ainsi pu commencer sur l’ouverture de fenêtre et porte et sur le renfort ou agrandissement des ouvertures existantes.

ouverture d'une baie vitrée sur pignon de ferme
La maison s’ouvre sur le pignon ouest

C’est la société SARL Pessenti qui s’est occupé de cette lourde tâche. Malheureusement, vu le budget qui a explosé en plein vol vu l’inflation, nous nous sommes résolu à faire des ouvertures en béton de ciment que nous essayerons de cacher au mieux lorsque nous effectuerons l’enduit à la chaux.

De notre côté, nous nous sommes occupés à dégager les nombreuses roches qui composaient les murs. Ces dernières ont été stockées et placées autour des jardins pour créer des murs en pierres sèches.

Un volume de Pierre à évacuer ! On visualise aussi l'ouverture du futurouteau
Un volume de Pierre à évacuer ! On visualise aussi l’ouverture du futurouteau

La charpente

La réfection de la charpente quant à elle à pu commencer courant mars. La panne faitière était à changer, un outeau était à créer et l’isolation extérieure à mettre en œuvre. C’est le gros du chantier et c’est l’entreprise Koesio qui s’est occupée de cette partie. Elle s’occupera également de refaire les planchers de la maison.

Une fois que la maison aura un joli toit, les fenêtres devraient arriver. Elles seront en triple vitrage bois alu. Enfin les seconds œuvres pourront à leur tour agir. De notre côté nous allons également mettre la main à la patte car cela est gratifiant de faire par soit même mais c’est aussi une sourcé importante d’économies !

L’isolation de la toiture est évidemment le point critique à gérer dans la rénovation et ici c’est la solution la plus efficace mais la plus couteuse qui a été retenue, à savoir l’isolation extérieure. L’avantage évidemment c’est de couper les ponts thermiques mais également de ne pas grappiller des cm sur la hauteur sous plafond du bâtiment. Le confort d’été n’étant pas à négliger même en montagne (les différents canicules nous le rappellent), nous avons validé le choix de la laine de bois sur 40 cm d’épaisseur en deux couches croisées de 20 cm.

Sur la photo ci-dessous, on voit l’ossature vois en construction qui viendra contenir l’isolation de 40 cm en laine de bois :

Nous avons géré de notre côté les déchets de la charpente abîmée en recyclant le maximum de bois qui pourrait être réutilisé dans des projets futurs et le reste finira dans la cheminée ou en déchetterie.

Les morceaux de la charpente à recycler !
Les morceaux de la charpente à recycler !

L’isolation en laine de bois (2×200 mm croisé) a été posée et la couverture en tuile est venue par dessus après la pose d’un pare pluie. Le changement est saisissant.

Les tuiles sont posées sur le toit de la ferme du haut jura

La zinguerie fait son apparition

Zoom sur un chéneau et le outeau depuis l’échaffaudage

Au plaisir d’échanger. Florence & Loïc

Construction d’une « cabane » hors réseau à la ferme de belle-et-doux

Lors de notre acquisition, la ferme était inhabitable, dans « son jus », ni wc, ni douche, bref, lorsque nous venions au début c’était en tente et en duvet ! Non pas que cela était déplaisant mais avec deux jeunes enfants, nous avions en tête de quelque chose de plus confortable. C’est ainsi que le projet « cabane » vu le jour. Nous souhaitions avoir un endroit propre, une cabane à côté de la ferme pour pouvoir venir bricoler et dormir au propre, au chaud et au sec !

En quête d’un lieu et d’un plan

L’emplacement a été assez vite trouvé. En contre bas de la maison, sous un noyer majestueux avec une vue sur la forêt fabuleuse. Il n’en fallait pas plus pour jeter notre dévolu sur ce lieu. Sous cet énorme arbre ayant plus de 100 ans, la magie du lieu opérait. Un petit débroussaillage plus tard, voici le terrain

Le choix de l'emplacement de la cabane
Le choix de l’emplacement de la cabane

Pour le plan et n’étant pas architecte, nous avons fait l’acquisition d’un plan proposé par le site Ongle gustave

Photo du plan 3d de la cabanne Cottage (site : https://onclegustave.com/plan-abri-jardin/)
Photo du plan 3d de la cabane Cottage (site : https://onclegustave.com/plan-abri-jardin/)

Pour 27 euros, nous avons eu accès à un plan pdf détaillé des matériaux nécessaires et des étapes à mettre en place pour construire cette cabane habitable. La dimensions totale est la suivante : 8m x 3m = 24m² – Espace habitable 6 x 3m = 18m² – Terrasse 2 x 3m = 6m²

L’emplacement des fenêtres étaient aux choix, la disposition des espaces également. Nous avons opté pour une porte sur le balcon à gauche, donnant sur les wc en entrant à droite. Un coin cuisine/salon au début et le coin nuit au fond. Deux fenêtres côtés ouest, une dans les wc et une côté nord est.

Permis de construire

Pour cette cabane, il vous faudra demander un permis de construire car la surface est supérieure à 20 m2. Entre 5 et 20 m2, une autorisation de travaux suffira. En dessous de 5 m², il n’y a en théorie aucune demande à faire.

Notre secteur étant en zone naturelle, la cabane a pu être autorisée du fait qu’elle a été considérée comme une annexe de la maison. Nous avions le droit à 50 m² d’annexe en tout. En haut du terrain, un garage de 26 m² en ossature bois verra le jour aussi. Le permis de construire pour rénover la ferme a donc pris en compte ces besoins. Nous remercions donc la commune de Belleydoux d’avoir accepté ce projet de cabane.

Le récit de la construction

Pour les matériaux, nous avons commandé le bois et l’OSB auprès de la scierie de La pesse dont nous recommandons les services. De mémoirer, pour le bois et l’osb, nous en avions eu pour un peu plus de 3000 € ttc mais aujourd’hui la douloureuse serait plus proche et des 4500 € certainement. La livraison faite, nous avons tout transféré manuellement dans la ferme en attendant la phase de fabrication. L’accès compliqué à l’époque nécessitait un 4×4 puis pour la dernière partie nos bras et jambes ! La construction s’est déroulée sur plusieurs mois, un gros mois d’août à temps pleins à deux puis des week-ends lorsque nous venions passer sans doute les meilleurs week-ends de nos vies avec nos enfants.

Les fondations

Le terrain étant très pentu, nous avons opté pour des fondations sur pilotis. Ces pilotis, nous les avons construits à partir de tubes pvc remplis de béton et de ferraille mais aussi des mandrins en carton spécialement conçu pour cela. Les plots ne sont pas liés ensemble sauf les plus hauts que nous avons chainés avec de la ferraille et du béton.

Ce fut un travail extrêmement physique car les matériaux ont été descendu à la brouette manuelle et le béton mélangé à la pelle. Les trous ont également été fait à la pioche et à la sueur de notre front. Bref, nous étions jeunes et motivés ! Au niveau du coût, je pense que nous étions pas loin des 1200 € pour les matériaux (béton + tubes + ferrailles).

Début des pilotis
Début des pilotis
Les pilotis terminés
Les pilotis terminés

Le plancher

Après quelques jours de séchage, nous avons alors attaqué le plancher. Il est constitué de chevrons 6*8 cm et le tout venait se reposer sur la structure en pilotis (avec quelques cales plastiques). Sur la face du dessous, un OSB 3 de 18 mm est venu fermer et contreventer la cloison. Un pare pluie a été ajouté pour gérer les éclaboussure potentiels sur l’osb 3.

Le plancher sur les pilotis
Le plancher sur les pilotis
Ajout de l'OSB 3 à l'aide d'une cloueuse sur batterie dewalt
Ajout de l’OSB 3 à l’aide d’une cloueuse sur batterie dewalt

Une laine de bois dense a été ensuite ajouté puis une nouvelle couche d’OSB 3 est venu fermer la cloison du sol.

Laine de bois dense pour isoler le sol
Laine de bois dense pour isoler le sol
L'osb est terminé et sur la partie terrasse, un bois classe iv a été fixé
L’osb est terminé et sur la partie terrasse, un bois classe iv a été fixé

La cabane est composée d’une partie terrasse de 2×3 m, nous y avons fixé des lames de terrasses classe iv en pin. Nous avons au préalable protéger le bois en dessous par du pare pluie. L’ensemble du sol a été fixé à plusieurs endroit dans le béton des pilotis afin d’assurer un bon maintien. Il était temps de monter les murs !

Les murs

Le sol étant terminé, les murs étaient la prochaine étape. Nous avions enfin un sol solide et droit pour travailler, quel bonheur. Le but était donc de construire des pans que nous soulèverions ensuite avant de les fixer au sol et entre eux.

Exemple d'une façade ossature bois avec une fenêtre
Exemple d’une façade ossature bois avec une fenêtre

L’ossature composé de chevrons 6×8 cm ont été visés avec des vis de 120 mm. L’osb 18 mm a été fixé côté extérieur pour assurer le contre-ventement et un pare pluie a été posé pour assurer la protection contre la pluie de la paroi. Lorsque les deux première parois fut construites, nous avons pu les lever à deux pour les régler et les visser. Pour éviter que la cloison ripe et tombe, nous avions visser des tasseaux qui venaient bloquer la paroi avant de la lever.

Les deux premières cloisons levées !
Les deux premières cloisons levées !
Les 4 murs montés !
Les 4 murs montés !
Vue du dessous, le projet de cabane prends forme
Vue du dessous, le projet de cabane prends forme

On voit également que la structure se prolonge vers la terrasse car celle-ci sera couverte par la toiture. Que nous allons donc pouvoir entamer !

Le toit

Pour construire la toiture, nous avons poser une « panne sablière » avant de construire et viser les fermes dessus. Je me souviens que nous avions un peu tâtonner pour bien les découper mais nous y sommes parvenu !

Construction de la toiture de la cabane ossature bois, pose des fermes
Construction de la toiture de la cabane ossature bois, pose des fermes

Une fois la première réussi les autres s’enchaînent et nous venons ci-dessous contreventer les fermes avec de l’osb 3 et poser un pare pluie dessus du bas vers le haut pour évacuer l’eau comme une tuile en cas de fuite. Un échafaudage s’est avérer fort utile dans ces travaux.

Contreventement des fermes et pose du pare pluie
Contreventement des fermes et pose du pare pluie

Le toit est peut être la partie la plus ardue du fait de l’accès et de la hauteur. Petit à petit le toit se referme et la fin nous oblige de monter sur le toit pour clouer l’osb.

Suite à la pose du pare pluie, nous avons posé des tuiles bitumineuse appelées shingle. Ce matériaux nous paraissait être le plus simple à poser pour des débutants. Au final c’est assez simple et efficace mais la colle est plus simple à utiliser en cartouche qu’en pot. On finissait souvent assez encollé le soir !

Au niveau du budget shingle, nous avons dépensé un peu plus de 600 € pour cette couverture.

Pose des shingle sur le toit
Pose des shingle sur le toit

Les gouttières sont prévues et seront posées plus tard.

Les fenêtres et la porte d’entrée

Lors de la construction des murs, nous avons évidemment anticipé la porte et les fenêtres. Pour les fenêtres, il s’agissait de fenêtres d’occasion en pin et pour la porte, d’une porte vitrée neuve en pin également. Nous avons posé un joint compribande avant de poser et fixer les fenêtres à l’aide de vis. Nous avons été obligé de redécouper le cadre car trop large (prévu pour une maison). Les volets ont été posé par la suite. L’achat des fenêtres et de la porte nous ont couté un peu moins de 1000 €.

Pose des fenêtres sur la cabane
Pose des fenêtres sur la cabane
Fenêtre et porte
Fenêtre et porte
Le premier hiver de la cabane
Le premier hiver de la cabane

Les volets d’origines des fenêtres ont été posés depuis, ce qui permet de bien dormir si on souhaite faire la grâce matinée !

Le bardage

La pose du bardage n’a rien de très compliqué. Par dessus le pare pluie, nous posons des tasseaux ou liteaux tous les 50 cm d’entraxe. Par dessus, les lames de bardages viennent se fixer avec des clous inox.

Les clous inox permettent de ne pas rouiller du fait des intempéries et notamment de la pluie. Nous avons la chance d’avoir un cloueur électrique de marque Dewalt, ce qui représente un gain d’efficacité énorme.

La pose des lames s’effectue comme un parquet c’est à dire que la chute qui reste et récupérée pour commencer un nouveau rang. Pour la découpe on peut utiliser une scie sauteuse, une scie circulaire mais une scie à onglet reste le plus efficace si on dispose de la machine.

Pour la pose, il faut s’assurer d’un bon niveau au démarrage puis de temps en temps vérifier si tout est ok. Pour plus d’esthétique il est sympa de clouer sur une ligne bien droite et surtout suivant les tasseaux. On peut donc tracer un traiter bien perpendiculaire ou utiliser un laser.

Pose des tasseaux pour la pose du bardage

On est rapidement satisfait du résultat ! La cabane change d’aspect et s’intègre tellement mieux dans le paysage.

Bardage bois sur cabane en forêt
bardage sur cabane hors réseau

Le poêle à bois

Le premier hiver approchait et pour pouvoir venir les week-end sans avoir froid, nous avons installer un poêle à bois de petite dimension fabriqué en France et vendu par une chaine de bricolage. Évidemment, lors de la fabrication du toit, nous avons posé le conduit de fumé avec le solin permettant d’assurer l’étanchéité de l’ensemble. La traversée du toit nécessite un conduit double parois isolée afin d’assurer que le toit ne prenne pas feu ! Le sol est protégé par une plaque de poêle à bois et par une barrière pour les enfants. Budget de l’ensemble : 1500 €. Les matériaux coutent cher, encore plus à l’heure ou j’écris cet article.

Le poêle à bois, le coeur de la cabane
Le poêle à bois, le cœur de la cabane

L’isolation

L’isolation des murs et du toit ont été assuré par de la laine de bois. 80 mm permettent d’assurer un confort plus que raisonnable pour une cabane ayant pour objectif de nous accueillir quelques jours.

L’aménagement intérieur

L’aménagement intérieur est évidemment simple mais efficace. Des toilettes sèches à séparation d’urine, un coin cuisine avec une gazinière et un frigo à gaz (comme pour les camping car). Un lit superposé pour les enfants et un clic clac pour les parents. Le côté simple de cet habitat nous permet de nous reconnecter aux choses essentielles, pas de 4g, la nature omniprésente, un petit coin de paradis pour déconnecter !

Aménagement intérieur de la cabane, toilette, sèche, cuisine et frigo au gaz, lits
Aménagement intérieur de la cabane, toilette, sèche, cuisine et frigo au gaz, lits
Toilettes sèches separett week-end
Toilettes sèches separett week-end

Il n’y a par-contre pas d’eau courante, nous avons un filtre berkey pour filtrer l’eau potable qui arrive à la ferme ou nous emportons des bouteilles d’eau. En été, un tour à la rivière la Semine en contre bas peut permettre de se rafraichir.

Un parquet massif en épicéa a été posé depuis et l’espace salon réaménage. Voici à quoi cela ressemble en octobre 2022. Avant la location (cf ci-après), il sera posé un mur en plaque de plâtre et un toit en planche de bois. Enfin, le bardage tout autour sera posé.

Planché épicéa massif et placard côté repas
Planché épicéa massif et placard côté repas

Lambris sous toiture

Pour finaliser la sous toiture, nous avons misé sur un lambris peint blanc. Pour le poser, nous avons du poser une ossature bois croisée fait à partir de liteaux 27×40. Ces liteaux ont été cloué. Le lambris sera lui aussi cloué à partir d’une petite cloueuse électrique. Quelques lampes led 12 v viendront s’incruster dans le lambris pour un futur projet d’alimentation de ces leds à partir de panneau solaire et d’une éolienne qui viendraient stocker de l’énergie dans des batteries tampons.

Ossature bois de liteaux pour la pose de lambris

Finitions sur les murs intérieurs

Concernant les murs intérieurs, nous avons fait le choix de poser de l’OSB sur les murs de pignons et du fermacell sur les murs. Ces plaques ressemblent à du placo mais elles ont l’avantage d’être résistantes au feu et à l’humidité. Nous viendrons ensuite apposer des bandes, effectuer un ratissage (passage d’un enduit fin), poncer et enfin peindre ! Avant de finaliser les murs ou la sous toiture, nous avons veillé à bien fermer le pare vapeur avec un scotch dédié à cet effet.

Conclusion et perspectives

Construire cette cabane a été un défi technique et une préparation intense mais quel bonheur de construire sa cabane sous ce noyer majestueux, le tout dans un cadre si préservé. Nous avons passé avec ma femme et nos enfants des moments simples, magiques et nous continuons à en vivre. Assurément un projet que nous ne regrettons pas d’avoir mené tant il nous a apporté et nous apport encore. Au niveau du budget et si on devait tout cumuler (en dehors du temps passé), je pense que le budget avoisinerait autour de 12 000 €. C’est un coût, effectivement mais le dicton nous dit-il pas que l’argent ne fait pas le bonheur alors que cette cabane si, à chaque fois que nous y séjournons !

Il est prévu mais pas encore mis en place d’ajouter des éclairages 12V via des batteries, des panneaux solaires et une petit éolienne que nous possédons. Cette énergie permettra aussi de ventiler les wc. Pour l’instant nous nous éclairons avec le jour et des lampes sur batterie et cella fonctionne parfaitement !

Location

Il est prévu dans un futur proche que la cabane puisse être louée au week-end ou plus pour retrouver le goût des choses simples. Elle pourrait être loué avec le gîte ou indépendamment. Immergé en pleine nature, vous pourrez profiter des étoiles, des animaux et du calme pour vous ressourcer. Vous aurez le terrain pour vous balader ou descendre le chemin vers la magnifique rivière de la Semine et ses gorges fabuleuses (canyoning possible). La pêche est envisageable et parlons pas des randonnées, des cascades, de la neige en hiver…

Vue depuis la terrasse de la cabane après une bonne poudrée !
Vue depuis la terrasse un 1er janvier de la terrasse de la cabane après une bonne poudrée !

Venez vivre des week-end en dehors du temps, du stress quotidien, plus proche des choses simples, authentiques et néanmoins merveilleuses.

Florence et Loïc

Plantations du verger « jardin-forêt » 2022-2023

Le verger est au 3/4 planté mais chaque année nous allons certainement ajouté ci et là des nouveautés. Cette année, après la terrible sécheresse 2022, nous avons perdu quelques fruitiers plantés l’an passé (2 pommiers, 1 cerisier et 2 poiriers). Ils seront remplacés par d’autres car le pépiniériste garantissait la reprise. Les kaki ne résistent pas aux températures trop froides de l’hiver, nous abandonnons donc l’idée pour l’instant.

Plan des parcelles

Plan des parcelles

Kiwi, la contre offensive

Nous avions tenté de planter quelques kiwis mais le kiwi (Actinidia chinensis) est une liane qui aime l’eau en période estival. N’étant pas présent tout le temps nous avions pu les arroser et le résultat est simple, ils n’ont pas survécus. Cette année, nous avons mis le paquet avec une vingtaine de plants de kiwi femelle, mâle et des kiwai. Nous avons également planté des hybrides (kiwi-kiwaï), ici des Zakarpacie. Ces hybrides ont l’avantage d’être autofertiles et à priori très résistants au froid car originaire de Pologne.

Liste de nos achats

Liste des kiwis et kiwaï plantés provenant de la pépinière Quissac
Liste des kiwis et kiwaï plantés provenant de la pépinière Quissac

Les kiwis ont été plantés en haut de la parcelle principale. Sur ce secteur la terre est très fertile suite à des amendements importants du passé. Nous espérons que cela profitera à ces lianes. Nous sommes toujours autant ravi de la qualité des plantes de la pépinière Quissac et les recommandons sans problème.

Pour gérer l’apport en eau, surtout les premières années, nous avons opté pour un système de goutte à goutte qui sera branché sur notre pompe Gardena programmable et utilisant l’eau de pluie stocké dans notre cuve béton de 10 m3. Nous ferons un petit article ou une vidéo sur le sujet.

Nous avons également ajouté quelques framboisiers, des murs sans épines et groseilliers à maquereau rouge et blanc. Enfin, pour finir sur la pépinière Quissac, nous avons fait l’acquisition d’un Poivrier du Sichuan (Zanthoxylum simulans), qui a pris sa place devant la ferme. Pour avoir déjà goutté à ses baies (en réalité à la peau des baies), il est vrai que c’est vraiment formidable !

Vignes résistantes aux maladies et petits fruits

Sur la parcelle « petits » fruits, on trouve déjà des mures, des groseilliers, des framboisiers, des baies de mai. Mais cette automne, nous allons compléter le secteur pour finaliser notre projet avec de nombreuses vignes et autres casseilles, cassis et groseilles.

Pour le coup, nous avons commandé auprès d’un jeune pépiniériste youtubeur qui partage sa passion. Il s’agit de la pépinière du Fruitier

Nous avons déjà quelques pieds de vignes nottamment les fameuses Isabelle mais voici ce que nous allons donc rajouter sur le coteau orienté Sud-Ouest.

  • 5 Vignes ‘Himrod’ sans pépin
  • 5 Vigne ‘Muscat Bleu’
  • 5 Vignes ‘Lakemont’ sans pépin
  • 3 Vignes ‘Suzi’ sans pépin
  • 7 Vignes Palatina

A cela, nous allons ajouter également une vingtaine de groseilliers rouge et rosé ainsi que 20 casseilliers qui est un croisement entre la groseille à maquereau et le cassis dont nous apprécions fortement le goût. Deux pluots (croisement prune/abricot (nous en avions déjà deux) et quelques pruniers viendront donner un peu d’ombre à l’ensemble.

Verger petits fruits
Le verger petit fruit se situe sous le chemin d’accès

Ces dernières grosses plantations vont nous permettre de finaliser le jardin gourmand qui s’étend sur 8000 m2. Nous allons maintenant surveiller à la bonne implantation de tous ces fruits et n’hésiterons pas à vous faire part des récoltes dès qu’elles arriveront !

Pour celles et ceux qui viendront nous visiter un tour dans le verger sera évidemment. Des cueillettes seront certainement possible en fonction de la production et des saisons pour vous faire découvrir toute cette diversité fruitière que nous offre la nature et les sélections humaines.

Au plaisir de vous accueillir dans notre jardin forêt en construction.

Florence et Loïc

Enrochement et chemin piétonnier

Pour tenir la plateforme et dégagé la maison tout en optimisant l’espace, la société AATP a mis en œuvre un superbe enrochement de plusieurs dizaines de tonnes. En effet, la maison étant en contre-bas depuis toujours et avec la création de la plateforme, il devenait nécessaire de tenir le terrain. Un escalier en bois ou en pierre pourrait voir le jour à droite de l’enrochement.

Enrochement fait par la société AATP
Enrochement fait par la société AATP

Cela a aussi permis de construire un petit chemin piétonnier serpentant autour de l’enrochement. Le résultat est plus que satisfaisant et nous renouvelons nous remerciements à la société AATP pour leur travail et le goût du travail bien fait.

Chemins piétonnier du gîte et de la maison

Décaissement à la pelle pour poser le géotextile du chemin
Décaissement à la pelle pour poser le géotextile du chemin

De notre côté, nous avons ensuite posé un géotextile pour ensuite placer à l’aide de la brouette à moteur du gravier 0/16. Nous avons également construit le chemin permettant de descendre vers le bas de la maison, à savoir le futur gîte.

Mise en place du gravier 0/16 pour stabiliser le sol
Mise en place du gravier 0/16 pour stabiliser le sol, un mur viendra trouver sa place plus tard

Quelques murs en pierres récupérées viendront parfaire le tout plus tard et des murs, il y en aura à reprendre et à faire !

Le résultat final est très satisfaisant, plus tard, peut être que des pavés seront posés mais l’objectif ici était d’avoir un accès pas trop pentu et au sec afin de pouvoir travailler dans de bonnes conditions. Mission accomplie !

Vue de la ferme en rénovation avec le chemin d'accès piétonnier
Vue de la ferme en rénovation avec le chemin d’accès piétonnier

Nous viendrons vibrer le gravier lors de notre location d’une plaque vibrante qui sera utilisée pour tasser le Misapor mais ça, c’est pour une autre aventure !

A bientôt pour d’autres articles, Florence et Loïc.

Constructions des bacs à compost pour toilettes sèches

Le choix des toilettes sèches nous est venu naturellement dans ce projet de rénovation de la ferme belle-et-doux.fr. En effet, il nous paraît incroyable de faire ses besoins dans de l’eau qu’elle soit potable ou même de pluie. Cela est encore plus vraie en cette année 2022 qui a connue une des années les plus sèches depuis des décennies.

C’est ainsi que nous avons valider ce choix en amont de l’étude de la phytoépuration Aquatiris car cela conditionnait le dimensionnement du bac à construire. Le fait d’être en toilette sèche à l’avantage de diviser par 2 la surface de traitement du filtre.

Concernant les toilettes, nous avons choisi les toilettes Separett qui séparent l’urine des matières solides. Le WC ventile et signale lorsque le bac à urine est plein. Les matières solides s’assèchent et seront ensuite compostés dehors avec des copeaux que nous récupérerons de nos broyages de végétaux.

Le compostage s’effectue sur 3 ans et l’étude Aquatiris préconisait 3 bacs de 1 m3 chacun afin d’avoir une rotation sur trois ans. Nous avons donc conceptualisé un ensemble de 3 bacs de 1 m3 à quoi nous avons ajouté un bac d’1/2 m3 pour stocker les copeaux.

Le plan est simple, nous connectons 3 bacs de 1 m3 plus le bac à copeaux à l’aide de lambourdes classe 4 de 6,6 cm de section. Le tout est bétonné de niveau sur les 10 pieds.

Les planches pour fermer les bacs sont également des planches classe 4 de terrasse. Sur le dessus, une porte avec des charnières est prévue pour chaque bac. Sur le bas, nous avons aussi créer une porte pour vider les bacs ou accéder aux copeaux en fond de bac. Sur ces portes, la fermeture est assurée par des tiges filetées et des écrous.

Le projet du composteur avance, les porte du dessus permettent une ouverture facile
Le projet du composteur avance, les porte du dessus permettent une ouverture facile

Le fond des bacs est tapissé de grillage fin pour éviter les rongeurs de venir s’amuser dans le compost ce qui aurait pour conséquence de disséminer les matières non décomposées.

Le fond des bacs à compost est tapissé de grillage galvanisé fin pour éviter la venue des rongeurs
Le fond des bacs à compost est tapissé de grillage galvanisé fin pour éviter la venue des rongeurs

Le budget du module est d’environ 800 euros, il faut dire que les matériaux ont fortement augmenté. Mais par rapport à un kit tout fait, nous pouvons au moins économiser la moitié. Nous avons aussi construit notre propre kit car il nous était demandé trois bacs de 1m3 par l’étude Aquatiris, chose que je n’ai pas trouvé chez les vendeurs. Nous en avons profité aussi pour faire un bac de copeaux de bois que nous alimenterons par nos broyats de tailles d’arbres. Nous trouvons le résultat final très satisfaisant et espérons qu’à l’usage nous ne regretterons pas le temps et l’argent investi dans ce composteur !

Le composteur de 3 bacs de 1 m3 + un bac de 0.5 m3 pour les copeaux est terminé !
Le composteur de 3 bacs de 1 m3 + un bac de 0.5 m3 pour les copeaux est terminé !

En outre, nous avons misé sur des planches de terrasses et lambourdes classe 4 ce qui nous garantira une durée de vie excellente.

Prenez soins de vous et merci de votre visite !

Florence et Loïc, belle-et-doux.

Balançoire et trampoline, le coin jeux des enfants

Maintenant que nous avons une plateforme suffisamment grande pour le parking, le retournement des véhicules, nous allons dédier la partie du fond pour les enfants. Les enfants qui auront la chance de venir faire un tour au gîte pourront évidemment en profiter !

Zone dédiée à l'espace de jeu des enfants (trampoline et balançoire)
Zone dédiée à l’espace de jeu des enfants (trampoline et balançoire)

Un espace de jeu en bois

L’idée est de poser une balançoire, enfin un espace de jeu complet. Ce kit, en bois est composé entre autre, d’un espace balançoire, de deux cabanes reliées avec un pont de singe et d’un toboggan. Le produit de la marque Fatmoose avait été acheté en promotion il y a un moment déjà et cet été, dans nos priorités, il y avait le montage de cette XXL Riverunn.

Une balançoire, que dis-je, un espace de jeu extérieur made in fatmoose
Une balançoire, que dis-je, un espace de jeu extérieur made in fatmoose

Les dimensions de la bête :

Schémas de la balançoire, espace de jeu fatmoose
Schémas de la balançoire, espace de jeu fatmoose
Construction en cours d'une balançoire en bois fatmoose
Construction en cours d’une balançoire en bois fatmoose (wickey)

Et c’est un chantier à part entière ! Le bébé est vaste et les pièces ne manquent pas. La première étape sera donc de trier les pièces de bois. Ensuite, place au montage !

Le stockage du bois avait été fait dans la maison puis dehors et force est de constaté que le bois a travaillé. La poutre de la balançoire est complétement tordue mais nous arriverons tout de même à la fixer. La faute au bois non sec envoyé et qui a du sécher trop vite. Au final, nous montons le tout et bétonnons les pieds en 3 matinées à 3. Le résultat est satisfaisant et nous espérons que les enfants en profiterons au maximum.

Le trampoline, l’incontournable de nos jardins pour la joie des enfants et des parents!

Parallèlement à cette balançoire sur équipée, nous avons installé un Trampoline vendue chez Décathlon. Il s’agit de la version 300 cm de diamètre et les enfants auront tout loisir à s’amuser (et à se fatiguer !) en sautant dessus.

Le trampoline c'est quand même génial pour les enfants et les grands
Le trampoline c’est quand même génial pour les enfants et les grands

Le montage est simple, la structure en métal est montée puis les filets et la toile est tendue. Le tout sera maintenu dans le sol !

Perspectives

Plus tard, nous réutiliserons des vieilles poutres pour encadrer l’espace jeu et nous installerons une bâche géotextile avant d’y mettre des copeaux de bois pour la souplesse et pour éviter les bobos !

Pose d’une cuve d’eau de pluie et terrassements (suite)

Du pain sur la planche

Suite à la première grosse intervention de la société AATP pour créer le chemin d’accès, Alix et son équipe sont revenus à belle et doux pour pas mal de travaux. Au programme, mise en place d’une cuve de récupération d’eau de pluie, pose de drains périphériques, des réseaux de l’eau pluvial et trous et tranchées du futur assainissement Aquatiris. Bref, beaucoup de choses qui font faire avancer le projet et que je vais synthétiser dans cet article.

Une cuve d’eau de pluie de presque 6 tonnes à poser dans une pente !

La mise en place d’une cuve d’eau de pluie nous semblait être une priorité dans ce projet. Non pas pour utiliser l’eau pour les WC car nous serons en toilettes sèches Separett mais pour disposer d’eau pour arroser le verger et les jardins. Concernant le volume, nous sommes parti sur 10 mètres cubes (m3) et la matière le béton.

Arrivée et déchargement de la cuve béton du camion avec une pelleteuse CAT de 26 tonnes
Arrivée et déchargement de la cuve béton du camion avec une pelleteuse CAT de 26 tonnes

Ce volume nous paraissait être le minimum car en période sèche, nous consommerons assez vite 1 m3 voir 2 par semaine. Partons du principes qu’il y a et aura deux mois de sécheresse par an soit 8 semaines et vous comprenez notre choix. Plus tard, nous ajouterons peut être une seconde cuve à la suite de la première. Concernant le choix du matériau, il nous est paru plus opportun de partir sur une cuve béton étant donné que celle-ci serait posée en flan de coteau avec beaucoup de pression. Le béton a aussi l’avantage d’adoucir le ph de l’eau si jamais un jour nous souhaitons l’utiliser pour les douches, lave linge….

Descendre la cuve de pluie béton a fut épique avec la pelle de 26 tonnes
Descendre la cuve de pluie béton a fut épique avec la pelle de 26 tonnes, un gros bébé!

Un potentiel en eau impressionnant

Le potentiel du volume récupérable de la toiture est importante. Nous avons environ 280 mètres carrés de toiture en pente. Pour autant il ne faut en réalité prendre en compte la surface au sol et donc à plat pour avoir un potentiel plus réel. La maison mesure au sol environ 13 mètres par 12 soit environ 150 m² + l’avancée d’environ 15 m2.

En 2021, il est tombé 1400 mm au village de Belleydoux mais c’était une année exceptionnellement pluvieuse. Partons d’une moyenne annuelle d’environ 1000 mm de pluie. Pour rappel, 1000 mm/m2 de pluie signifie 1000 litres de pluie tombée par an et par mètre carré. Ceci nous donne donc un potentiel de 165 000 litres/an soit 165m3/an, ce qui est bien au delà des 10 m3 de stockage possible par la cuve béton. Il faudrait 16cuves pour stocker le volume annuel !

La cuve d'eau de pluie de la marque eloy water, 10 m3 de stockage, implantée sur le terrain
La cuve d’eau de pluie de la marque eloy water, 10 m3 de stockage, implantée sur le terrain

On peut donc dire d’avance que la cuve sera quasiment toujours remplie sauf en été s’il ne pleut pas ou peu. Pour maximiser son remplissage en été, nous avons fait en sorte de connecter tout les toits de la maison. De cette manière si un orage éclate, nous récupérons assez vite quelques centaines ou milliers de litres !

Dans le futur, nous n’hésiterons pas donc à ajouter une cuve béton et ci et là des cuves plastiques aériennes sur les annexes en fonction du besoin et de nos moyens financiers.

Une pose de la cuve délicate et un poids conséquent

La maison étant en contre bas, il fallait trouver le meilleur endroit pour positionner la cuve afin de récupérer le maximum de toiture. La pente des tuyau doit être d’au moins 1 cm par mètre et le niveau laser est un outil appréciable pour comprendre les dénivellations. La zone de pose a été décidée du côté Sud-Est de la maison soit en dessous de l’ancien mur que nous avons retapé l’an passé à la chaux. Pour descendre à cet endroit et pour soulever la cuve de 5.8 tonnes à vide, la société AATP a fait venir une pelleteuse massive de 26 tonnes, seul outil en mesure de la soulever chez eux.

Cuve d'eau de pluie de 10 m3 béton posée dans la pente
Cuve d’eau de pluie de 10 m3 béton posée dans la pente

Avant de pouvoir la poser, il a fallu creuser et même casser la roche au brise roche afin d’être au bon niveau. La descente fut donc épique mais au final la cuve est arrivée a bon port, merci à Alix de la société AATP et à ses conseils et compétences !

Drains et tuyaux d’eau pluvial

Nous avons profité de la mini-pelle de 3T pour décaisser autour de la maison et poser un drain périphérique et les tuyau des futures descentes d’eau pluviale. Tout est alors envoyé vers la cuve d’eau de pluie. Les drains sont là surtout pour évacuer l’eau en hiver qui avait tendance à s’infiltrer dans l’étable et la cave voutée sous l’entrée. Après, le décaissement de la maison suite à la création du chemin avait fait déjà beaucoup de bien. Nous avions surtout vu que les problèmes apparaissaient suite à la fonte de la neige qui tombait du toit en créant de gros tas le long de la maison. Ce problème n’existera plus lorsque le toit sera refait et maintiendra la neige sur ce dernier via des part neige.

Pose de drains périphériques et des tuyaux de l'eau pluviale
Pose de drains périphériques et des tuyaux de l’eau pluviale

Eau potable

Lors de la création de la plateforme de stationnement, le tuyau de l’eau potable avait été accroché par la pelleteuse. Heureusement, la conduite n’était plus alimentée. Il a donc été décidé de repasser un tuyau PEHD depuis la cassure jusqu’à la maison. C’est ainsi qu’une tranchée a été ouverte et nous en avons profité pour tirer en plus de la gaine et tuyau de l’eau potable des gaines pour passer l’électricité vers la future annexe. cette dernière servira de garage, d’atelier de bricolage et de stockage. Garage qui sera auto-construit en ossature bois.

Réparation de l'eau potable et pose de gaines en attente
Réparation de l’eau potable et pose de gaines en attente

Assainissement Aquatiris

Enfin, la pelleteuse nous a ouvert le trou pour créer l’assainissement Aquatiris de 4×2 par 1 m de profondeur et sa tranchée d’infiltration de 6×1 m sur 40 cm de profond. La tranchée remontant vers la maison a également été ouverte, il ne reste plus qu’à faire les fondations, monter les agglos, poser la bâche et remplir le tout par les granulats, bref un sacré boulot quand même que nous mettrons en œuvre cet été 2022.

La pelleteuse creuse le bassin Aquatiris
La pelleteuse creuse le bassin Aquatiris

Livraison du Misapor et descente du poêle à bois

La société AATP m’a également livré les 10 big bags de 2 m3 chacun de Misapor. Ce Misapor (du verre expansé) sera utilisé pour isoler le sol du futur gîte au rez de chaussé sur 30 cm environ. Sur ce Misapor qui sera tassé à l’aide d’une plaque vibrante, des billes d’égalisation seront posées avant d’installer des plaques de Fermacell sol (Fermasol) et un parquet massif flottant. Pas de dalle béton, ce qui serait une énorme erreur dans le bâti ancien car ayant tendance à faire remonter l’humidité dans les murs et à détruire les murs via l’humidité et le salpêtre.

Bigs bags de Misapor
Big bags de Misapor derrière le poêle, 10 sacs de 2 m3 chacun, on va s’amuser !

Nous avons également profité de la pelleteuse pour porter et rentrer à l’abri notre poêle à bois bouilleur de 300 kg. Nous n’avions pas réussi à le descendre ni à la brouette à chenille ni avec le 4×4. Acheté d’occasion, ce poêle combiné fera office de chauffage mais aussi de cuisinière dans notre habitation. Il sera posé en îlot dans la cuisine. Il est composé d’un foyer à bois, d’un four à bois, d’un four électrique, de plaque de cuisson au gaz et d’une plaque de cuisson bois. Il dégage 25 kw entre l’eau et l’air. Un circuit d’eau chaude sera mis en place via un ballon tampon de 800 litres et l’eau chaude sera envoyé dans des radiateurs fontes.

Je suis heureux que nous ayons réussi à le poser dans la maison sans l’abîmer, merci Jérémy et Simon ! Pour le décharger de la remorque, nous avions construit notre échafaudage autour avant de le descendre au palan

Cuisinière bois bouilleur
La cuisinière bouilleur bois est arrivé dans la maison

Pour le gîte, c’est un poêle buche Godin qui apportera la chaleur pour l’hiver ! .

Conclusion

Cela clôture cet article long et dense. Je renouvelle encore une fois mes remerciements à la société AATP . Alix et son équipe Jérémy et Simon qui ont fait un excellent travail sur les différents chantiers. Je recommande vraiment leurs services, ils pratiquent les justes prix, font du bon boulot et sont avant tout humains. Ils savent répondre présent pour vous filer un coup de main, vraiment des artisans en or !

A bientôt, Florence & Loïc.

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