Jusqu’à présent, nous utilisions un groupe électrogène Honda lorsque nous avions besoin d’électricité. Cet excellent générateur de 3 kw restera un outil intéressant lorsque l’on souhaitera travailler loin de la maison ou lorsque lors d’une tempête, le courant pourrait être non disponible. Plus tard, il pourrait être aussi intégré dans notre système de panneaux solaires photovoltaïques. En effet, lorsqu’il y a plusieurs jours de grisailles, un générateur est un atout indispensable pour ne pas être sans électricité et pour remonter la charge des batteries. Pour faire un tour des outils thermiques à notre disposition pour nous faciliter la vie, je vous invite à faire un tour sur notre article présentant ces derniers.
Un coffret de 9 Kw pour les travaux
Pour les travaux, nous avons fait le choix de poser un coffret électrique. Nous imaginions qu’Enedis pouvait louer ou nous vendre le matériel et la pose. Mais, en réalité, il faut acheter ou louer de son côté le matériel, le fixer au poteau qu’Enedis choisira pour que le technicien n’est plus qu’à brancher et poser son compteur. Il est possible de laisser le coffret jusqu’à un an, ce qui devrait, nous l’espérons permettre de faire l’électricité définitif dans la maison et/ou le gîte.
Le coût de l’équipement se situe autour de 250 à 300 € et il faut impérativement que ce matériel réponde aux exigences d’Enedis, sans quoi, le technicien ne branchera pas votre coffret !
De notre côté, nous avons fait le choix d’acheter le kit de 9kw proposé par Moncoffretdechantier qui proposait un bon tarif au moment de notre achat (260 € TTC livré en 24h).
Ce kit comprend :
enveloppe coffret HN 62-S-20 IP43 IK10
coffret coupe circuit bipolaire 90 Amp taille 00 plombable
interrupteur différentiel haute sensibilité 40 Amp 30 mA type AC
1 prise 16A standard NF
disjoncteur 16 A NF
boitier IP2X pour interrupteur différentiel
câblage en fil cuivre souple de section 10² avec embouts sertis
rail Oméga pour fixation du compteur (compteur fourni par le fournisseur d’énergie)
couronne de 15 mètres de câble 2×25² aluminium (raccordement réseau)
gaine TPC diamètre 40mm 2 mètres pour protection du câble réseau
bornier de terre
câble de terre souple de 2 mètres
piquet de terre d’un mètre (longueur inférieure interdite )
platines pour fixation du coffret
tension de 230 Volts
puissance maxi 45 ampères 9000 watts
Nous allons ainsi souscrire à l’option 9kw afin que les artisans et nous mêmes disposions assez d’électricité pour travailler. L’abonnement coûte environ 15 € par mois et à quoi il faudra rajouter la consommation au kilowatt.
Le branchement du coffret par le technicien Enedis devrait être facturé en 100 et 200 €.
La réglementation est très stricte et est rappelé ici par le site de notre fournisseur !
La pose du compteur et le branchement par Enedis
Enedis vient brancher le coffret au réseau et apposer son compteur mais c’est au demandeur de l’attacher au poteau et de planter le piquet de terre. Il faut que tout soit prêt pour que le technicien puisse raccorder dans les bonnes conditions. Pour pouvoir demander le raccordement, Florence a appelé Enedis qui a créé un dossier sur un site Internet. Nous avons signé un document puis fourni une carte de positionnement de la maison et du poteau. Nous avons également donné les coordonnées GPS
Finalement, ENEDIS nous a demandé de positionner le coffret sur un poteau béton placé sur le chemin communal. Cela nous demandera de tirer un câble depuis ce secteur et faire passer temporairement le câble sous le chemin dans une gaine.
La pose est relativement simple, il s’agit d’accrocher le coffret au poteau et le kit que nous avons acheté propose une sangle pour cela. Ensuite, il faut enfoncer le piquet de terre avec une massette. Nous avons laissé le câble de 15m et le bout de gaine rouge sur place.
Voici le résultat :
Le technicien doit venir le brancher sous quelques jours et nous espérons que tout se passera bien car nous ne serons pas sur place.
Au final, le branchement a été mené avec succès au bout de la troisième fois. La première fois le technicien n’a pas trouvé, la seconde fois, la nacelle était trop courte (le poteau est très haut). La troisième fois a été la bonne ! Le démontage du coffret se fera le jour ou ENEDIS viendra brancher la maison une bonne fois pour toute et cela nécessitera un consuel de l’électricien !
L’isolation est un point essentiel dans une construction ou une rénovation. A l’heure où l’énergie devient de plus en plus chère et précieuse, il est plus qu’essentiel d’obtenir une bonne isolation d’un bâtiment. L’isolation se réfléchit aussi bien en hiver qu’en été car les canicules deviendront de plus en plus fréquentes. Dans l’idéal, il faut aujourd’hui viser le label maison passive.
Dans notre cas, il sera trop difficile d’obtenir une maison passive en partant d’une ferme et sans isolation extérieure. Pour autant, nous ferons au mieux pour consommer le moins possible de bois de chauffage et d’électricité.
Pour le bois de chauffage, nous serons autonome grâce aux forêts que nous possédons avec la ferme. Pour l’électricité, nous essayerons plus tard de travailler sur cet axe. A minima, nous serons connecté au réseau via une société fournissant de l’énergie verte comme Enercoop. Concernant les matériaux pour l’isolation, nous allons utiliser un maximum de matières bio-sourcées comme la laine de bois (40 cm prévu sur le toit). Nous avons aussi regardé Gramitherm qui utilise les fibres d’herbe ou encore le produit d’Emmaüs qui produit La Métisse à partir des vêtements recyclés.
Les murs en pierre
Dans le bâti ancien, il faut prendre en considération les murs anciens, parfois humides. L’humidité chez nous ne posait pas souci, si ce n’est dans l’ancienne étable et un drainage périphérique a permis de régler le problème. Ce type de bâtiment à besoin de respirer, on parle de perspirance dans le jargon technique.
Respiration du mur
L’idée est que les murs puissent respirer tout en rejetant l’excédant d’humidité vers l’extérieur. C’est ce qu’empêche notamment un enduit ciment qui, en rendant étanche le mur extérieur génère des désordres sur les murs tout en abimant les pierres tendres comme le calcaire. Ainsi, cette technique dite du chaux chanvre ou béton de chanvre est de plus en plus utilisée. Cette dernière consiste à effectuer une correction thermique en appliquant une couche de 5 cm environ ou à isoler avec une couche d’environ 15 cm d’épaisseur.
Le chaux chanvre à la rescousse
Deux techniques sont possibles pour isoler un mur avec du chaux chanvre. La première, manuelle, consiste à créer cette surépaisseur via un mécanisme de banche. Une planche est bloquée à la distance voulue et le chaux chanvre, aussi appelé béton de chanvre est disposé sans trop tasser derrière. En effet, l’idée est de stocker dans cet isolant un maximum d’air. L’autre technique consiste à utiliser une machine qui projette le mélange à même le mur.
Résistance thermique
La conductivité thermique de la chènevotte est annoncée à 0.05 W/m.K. Pour calculer le R (la résistance thermique), il faut diviser l’épaisseur par la conductivité. Ex : 0.15/0.05 soit R = 3. Ce R de 3 n’est pas formidable, on aurait tendance à vouloir mettre R = 5 mais les capacités hygrothermique du chaux chanvre permettent de palier cette faiblesse. Après, il faut savoir que la majorité de la chaleur se perd par le toit et cette isolation sera complétée par une isolation en sarking(isolation extérieur) du toit avec 40 cm d’isolant (R = 10) et le plancher aura quand à lui 200 mm d’un isolant biosource (R = 5).
Le magazine Maison écologique est une excellente lecture pour qui s’intéresse à l’éco-construction et à l’éco-rénovation des bâtiments. C’est dans ces lectures que nous avons découverts le chaux-chanvre et dans le cadre de la rénovation, nous étions allé nous former au musée des maisons comtoises à Nancray lors d’une journée dédiée au chaux-chanvre. Nous avions notamment fait du chaux chanvre banché et c’est ce que nous allons faire dans notre ferme sur certains murs.
Cette technique du chaux chanvre consiste donc à mélanger de la chaux hydraulique NHL 3.5 à de la chènevotte de chanvre. La chènevotte est le corps creux de la tige du chanvre. Le chanvre étant la cousine du cannabis récréatif mais sans la molécule psychotrope.
Le choix du couple chaux/chanvre
Le choix de la chaux et de la chènevotte n’est pas à faire n’importe comment. Il est possible de consulter le document pdf( ici )des couples chaux chanvre validés (qui sont compatibles). De notre côté, et après avoir travaillé avec la chaux NHL 3.5 Nathural blanche de Lafarge, nous sommes contents du produit et allons l’utiliser pour notre isolation. En outre, elle propose un tarif intéressant vu son conditionnement de 35 kg (environ 16-17 € chez les revendeurs de bricolage). Avec cette chaux hydraulique (qui sèche grâce à l’eau), nous avons le choix de deux fabricants de chènevotte. Si on se réfère au pdf dans la catégorie « mur », il est possible d’utiliser La Chanvrière , (marque kanabat) ou Biofibat. Notre fourniture proviendra du site Matériaux Naturels et s’orientera vers la marque Biofibat car nous n’avons pas trouvé en local et le gérant a été très compétitif dans sa proposition. La fiche technique de Biofibat est disponible ici
Le dosage et estimer le volume des matériaux
Pour le volume de chanvre à commander, nous nous sommes basés sur le calculateur du site suivant qui nous dit que pour la chènevotte Biofibat, il faut compter 150 litres par m² de mur sur une épaisseur de 15 cm.
Les sacs de chènevottes se vendent en 200 litres. Les sacs sont compactés. Pour un mètre carré, il faut 150 litres. Ceci nous permet d’obtenir facilement le volume à commander avec un produit en croix. La surface à isoler en chaux chanvre dans notre ferme est estimé par nos architectes à 184m². 64 m² dans le gîte et 120 m² au R+1 et R+2.
Cela nécessite donc un nombre de sacs de chènevotte à commander de 184*150/(200) soit 138 sacs et donc 2.7t de chanvre. Coût du sac : environ 20 € soit environ 2800 € de produit hors livraison. Les sacs sont conditionnés par 40 sur palette. On se retrouverait donc avec presque 4 palettes. Le volume de chaux chanvre est d’environ 30 m3.
Il sera nécessaire de prendre un peu de marge car les murs sont parfois tordus et nécessiteront davantage que 15 cm d’épaisseur pour rendre l’ensemble droit en cohérent.
Pour le volume de chaux, Lafarge, propose sur son site un pdf donnant des informations et pour un mur, le dosage est le suivant pour la chaux Nathural 35. 1 sac de 20 kg de chènevotte pour 8 seaux de 10 litres de chaux. Le seau est selon nous un excellent outil pour doser de façon homogène les différentes bétonnières.
Et en chaux, combien de sacs pour quel budget ?
Les sacs de Nathural pèsent 35 kilos, attention au dos ! Un sac de chaux de 35 kg contient environ 30 litres de chaux. Si on regarde les préconisations de Lafarge, il faut donc 2 sacs + 3/4 d’un autre sac. Partons sur 3 sacs de 35 kg pour 20 kg de chènevotte pour être large.
Si nous avons besoin de 140 sacs de chènevottes, nous aurons donc besoin de 140*2.75 sacs de chaux de 35 kg soit 385 sacs soit 13.4 tonnes de chaux. Nous retiendrons donc un chiffre d’environ 390 sacs pour laisser un peu de marge.
Avec un sac à environ 15-16 €, le budget chaux hydraulique est d’environ 5850€
Le matériel
Le matériel est assez simple :
Bétonnière (volumineuse de préférence), nous aurons une bétonnière thermique de 350 l, ce qui permet de malaxer un sac de chènevotte complet.
Règles télescopiques de plaquiste.
Ces règles permettront de bloquer de niveau entre le sol et le plafond les plaques contreplaqué filmé (spécialement fait pour décoffrer).
Truelles, taloches pour les finitions
Gants, lunettes, très important car la chaux, très basique brûle la peau et les yeux
Niveau laser et niveau à bulles pour bien s’aligner
Perceuse, vis inox
Liteaux
La mise en pratique
Piquetage de l’enduit existant
Au préalable, il est nécessaire de piqueter les enduits existants, surtout si ceux-ci sont faits de ciment. Bon courage dans ce cas là ! Nous l’avons fait au burineur et tout s’est très bien passé car nous n’avions pas ou quasiment pas de ciment ! Dépoussiérer et humidifier avant de mettre le chaux chanvre.
Gobetis
Un gobetis peut être nécessaire pour favoriser l’accroche du chaux chanvre. Il s’agit d’un mélange assez liquide de chaux avec du sable 0/3 que l’on projette à la truelle pour faire une sorte de salissure de 3 à 5 mm. Au niveau du dosage, matériaux naturels conseille de mettre 25 kg de chaux NHL2 pour 70 litres de sable et suffisamment d’eau pour que l’application soit efficace.
Poser une ossature bois pour maintenir le chaux chanvre
Ensuite, il faut fixer des liteaux de 4cm de section. 3 à 4 horizontalement puis tous les 60 cm verticalement avec des vis inox.
Disposer le chaux chanvre dans la banche
A partir de là, il est possible de fixer les règles de plaquistes de niveau, plaquer le contreplaqué filmé et venir répartir le chaux chanvre sans trop tasser par couche successive de 60 cm. Il est possible de monter directement en hauteur en montant la plaque de contreplaqué en laissant 10 cm sur la passe précédente. Tout en haut, il faudra finir à la main et à la taloche.
Penser aux réseaux
Il faudra par contre prévoir les réseaux et notamment l’électricité avant de bancher le chaux chanvre. Pour les prises, il existe des matériels pour le banchages béton qui feront parfaitement l’affaire. Il faudra travailler en amont avec électricité, plombier…pour éviter de casser l’isolation !
Le séchage
Le séchage est long et il faut bien aérer au début, j’ai pu lire qu’il fallait compter une semaine par centimètre donc environ 3 mois pour 15 cm avec une chaux NHL. En cas d’utilisation de chaux aérienne, le séchage sera beaucoup plus long.
Finition
La finition n’est pas obligatoire mais si l’on cherche une finition plus claire ou différente, il est possible de poser un enduit chaux sable ou chaux chanvre.
Réussir son mélange chaux chanvre à la bétonnière
C’est à priori un art que de trouver la bonne recette pour éviter les boulettes de chaux. Lafarge indique la marche à suivre
Pour la ferme de belle et doux, aucun assainissement n’existait sur le terrain. Impossible de brancher la maison sur l’assainissement collectif de la commune.
Il a donc fallu penser à une solution afin de traiter les eaux usées. Après pas mal de lecture et de renseignements, et vu le terrain pentu dont nous disposons autour de la maison, nous avons jeté notre dévolu sur un assainissement planté conçu par la société Aquatiris. L’avantage d’un tel système est qu’il peut être auto-construit et fonctionne très bien et permet donc une filtration de l’eau efficace. En outre, ce système nécessite un entretien réduit (fauchage des plantes 1fois/an) et fonctionne par gravité et sans électricité.
L’étude préalable
Afin d’être certain que cette solution soit validée par le SPANC (Service public d’assainissement non collectif) de l’agglomération où vous êtes implanté, il faut mener une étude et faire valider cette dernière par la communauté de communes. L’étude a été réalisée par un spécialiste affilié à Aquatiris.
Pour calculer la surface de filtration, il faut compter le nombre d’équivalents habitants. Dans notre cas, cet équivalent devait donc prendre en compte notre habitation principale et celle du gîte. Nous sommes donc parti sur 8 équivalents habitants. Ce nombre peut être divisé par deux si vous optez pour des toilettes sèches. C’est ce que nous avons retenu ce qui fait que nous allons pouvoir partir sur un bac de filtration de 2x4m sur une hauteur d’un mètre, soit 8 m² de surface.
Après l’étude, un rapport est fourni, cette étude sera la clé pour faire valider votre projet au SPANC. Le technicien Aquatiris Axel ROY s’est occupé de toute cette partie étude et conception et nous le remercions pour son travail.
L’étude nous a coûtée environ 550 € TTC. Le technicien est venu une heure sur le terrain pour valider l’emplacement et vérifier la perméabilité du sol. Après avoir creusé un trou d’environ 50 cm, un volume d’eau a été mis dedans afin de compter le temps d’infiltration. Le sol doit pouvoir gérer une infiltration minimum et notre sol est plutôt drainant et la pente favorise également ce paramètre.
Notre dossier a été rapidement validé par l’agglomération qui nous a demandé quelque chose comme 50 € pour le valider. Il faudra également prévoir une livraison avec le service SPANC qui viendra vérifier le bon fonctionnement du système d’épuration des eaux grises.
Partir sur une autoconstruction ?
L’auto-construction est privilégiée de notre côté car l’accès n’est pas simple et que nous souhaitions nous investir sur ce projet. Cela permet également de limiter les coûts d’un gros tiers et peut être de moitié dans nos conditions difficiles d’accès. Classiquement, un projet de 4 équivalents habitants coûte 12000 € si vous faites tout faire par un spécialiste. Comme vous pouvez le visualiser ci-dessous, la filière Aquatiris est à environ 15 mètres en contre bas de la maison. Le filtre vertical sera séparé en deux zones qui tour à tour récupérent les eaux grises.
Un coût relativement maîtrisé par rapport à d’autres solutions
En parlant de coût, sur notre projet de 4 équivalents habitants, nous avons un technicien certifié Aquatiris qui nous a fait un devis concernant la fourniture du matériel et un suivi de chantier. La somme de 6000 € TTC a été ventilée pour moitié sur le matériel. Il faudra ajouter à cette somme le terrassement du trou, de la tranchée et dans notre cas la création d’un bassin en parpaings.
Réalisation de l’assainissement
La réalisation de l’assainissement sera effectué courant printemps 2022. Après le trou et la tranchée d’épandage, nous allons créer un bac de 2x4m sur un mètre de hauteur en parpaing. Il y aura aux angles des chaînages verticaux et un chainage horizontale viendra durcir le bac et tenir la bâche étanche. Ce système auquel je pense se base sur la méthode que Stéphane de la chaîne Youtube La clé des champs.
Terrassement et construction du bac en parpaings
Le terrassement sera fait avec une pelleteuse et à la main afin de pouvoir y monter le bassin sur une fondation de béton ciment armé. Il faut en théorie compter environ 78 parpaings classiques, une vingtaine de parpaings d’angle et environ 25 agglos de chainage pour faire un bac avec une surface intérieur de 8 m², soit 4X2 m. Les parpaings d’angles serviront à renforcer l’ensemble car ils seront ferraillé et un béton sera coulé dedans. Les parpaings de chainage viendront rigidifier le dessus et serviront également à bloquer le liner permettant l’étanchéité du bac. Par dessus, nous poserons une margelle et enduirons le mur d’un enduit à la chaux.
L’inspiration de cette méthode vient de la chaîne Youtube « La clé des champs » et son Timelapse de construction. Merci à Stéphane pour cette vidéo et ses autres vidéos toujours pertinentes !
Épandage
A la suite de la filtration principale, l’eau s’évacue du bac et tombe dans une tranchée d’épandage de 6 m2. 30 cm de cailloux sont entreposés sur une longueur de 6 m et d’une largeur d’un mètre. Un regard de contrôle sera ajouté et un géotextile viendra protéger les cailloux avant la mise en place de la terre.
Préparation des Travaux
Vu notre pente et après la première visite du technicien Aquatiris, nous avons fait en sorte qu’il y ait bien un rang de parpaing dépassant le niveau du sol côté pente afin d’éviter que des ruissellements viennent parasiter le bon fonctionnement de filtre.
Nous avons pensé et acheminé les matériaux pour construire en attendons que notre terrassier vienne faire les trous. Nous devons également faire venir des granulats compatibles avec le filtre. A priori, il faut bannir les pierres trop calcaire et pour le sable c’est encore plus compliqué. Ainsi, le sable nous sera fourni par notre conseil et les autres granulats seront commandés auprès de la carrière FAMY à Lancrans.
Il faudra compter environ
1.2 m3 de sable
4 m3 de 0/32 pour le bac et la zone d’épandage
2 m3 de 4/11
J’en ai profité pour commander du mélange à béton pour la réalisation des fondations et du sable à maçonner pour maçonner les parpaings.
Travaux de construction (juillet et août 2022)
La venue de la société AATP mi juillet à permis de créer entre autre, le trou du bassin Aquatiris et nos vacances du mois d’août ont été mises à profit pour nous lancer ! Le père de Loïc est venu en renfort sur ce chantier et nous le remercions pour son aide précieuse !
Les fondations
La première étape, après la création des trous à la mini pelle a été de créer des fondations en béton armé pour poser nos parpaings dans de bonnes conditions. Pour cela, nous avons coffré au mieux le rectangle de 4m*2m intérieur et posé du fer à béton et noyé le tout dans plusieurs cm de béton. L’accès en dessous de la maison étant compliqué, c’est à la brouette manuelle que le béton a été descendu et ce, à la sueur de mon front 😛 ! Nous avions pas mal de pente et un côté sur la roche. Sur ce côté, seul des fers à béton ont été posés et sur les autres côtés, une armature de chaînage de 10 cm a été posée.
Pose des parpaings
La pose des parpaings commencent par le premier rang qui est délicat car c’est lui qui va conditionner la bonne suite des travaux. L’idée est d’essayer d’avoir un rectangle respectant bien les dimensions attendues à savoir 4m par 2m intérieur. Pour nous laisser un peu de souplesse, notre conseiller Aquatiris nous a recommandé de faire 4m et 3cm par 2m et 3 cm afin que les grilles qui viendront fermer le bac ne soient pas trop serrées.
Pythagore, notre allié
Pour obtenir ce rectangle aux bonnes dimensions et parfait, nous avons utilisés la formule permettant d’obtenir les diagonales et donc l’hypoténuse qui est ici d’environ 4.51 m. C’est ainsi que nous avons pu poser et coller les 4 premiers angles. A chaque angle, un parpaing de chainage d’angle est posé ainsi qu’un parpaing classique. Nous vérifions les niveaux pour que tout concorde et voilà nos 4 angles sont prêts ! La colle est dosée comme suit : 1 seau de ciment pour 3 seau de sable 0/4.
La suite est de répéter ce travail sur 3 autres rangs en croisant les parpaings classiques et ceux de chaînage ce qui engendre quelques petites découpent. Nous percerons aussi les angles au forêt béton pour enfoncer des fers à béton dans les angles.
Nous travaillons tôt car en cet été, même à cette altitude, il fait trop chaud l’après-midi pour maçonner. Après plusieurs matinées, nous voilà au dernier rand soit un peu plus d’un mètre avec les joints. Le dernier rand est composé de parpaings en U. Ces derniers font faire office de coffrage afin de chaîner l’ensemble avec un fer à béton de chaînage. Les angles sont coulés de béton ainsi que les U. Le devant n’est pas coulé car les tuyau pvc 100 mm viendront traverser ce dernier rang un peu plus tard.
Avant de remplir la face de l’arrivée de l’eau à traiter, nous avons posé le regard de distribution et passé les tuyaux pvc 100 mm au travers de ce dernier. Le regard de distribution permet d’envoyer l’eau à droite ou à gauche du bac de filtration tous les 15 jours. Le bac sera séparé en deux avec une grande dalle en béton non étanche.
Pose des géotextiles et de l’EPDM (la bâche)
Avant de poser la bâche, nous avons ajouté des cailloux en fond du bac pour remonter au niveau du bas du premier parpaing. Ensuite, pour affiner le tout, des graviers 0/16 ont été posés avec une pente d’environ 2 % vers la sortie du bac. Enfin, le géotextile fourni par le kit Aquatiris a été posé afin de ne pas abîmer la bâche. Ce géotextile très épais protège le sol mais aussi les côtés.
Concernant la pose, nous avons été aidé par notre conseillé Aquatirs Guénaël RIVAT car c’est assez délicat.
Un trou au cuter est effectué dans le géotextile au niveau de l’évacuation précédemment creusée dans le parpaing.
Une fois posé et pliée (les plis sont passés à l’arrière de la bâche), la bâche est maintenue temporairement avec des serres-joints. Le trou de l’évacuation est alors déterminée sur la bâche et le kit d’étanchéité est visée sur la bâche. Ensuite, le cuter vient ouvrir ce trou.
Mise en place de la ventilation et du drain
Avant de remplir le bac de cailloux, gravier et sable, il faut poser le drain. Ce drain va évacuer l’eau vers la zone d’épandage en contre bas. Ce drain doit être également ventilé par deux remontées en pvc 100 mm classique. Les ouvertures du drains sont vers le sol. Des chapeaux viendront prendre place plus tard. Attention a ne pas monter trop haut les tuyaux sous peine de devoir les redécouper lors de la mise en place des grilles. Au niveau de la sortie, un coude en T + un coude à 45° a été utilisé et de l’autre côté, deux coudes de 45° ont permis de faire le travail.
La tâche titanesque du remplissage du bac Aquatiris
L’accès à notre bac de phyto-épuration Aquatiris est délicate. C’est aussi pour cela que nous nous en sommes occupé. Les graviers vont permettre la filtration et ce n’est pas moins de 5 m3 de matériaux qu’il va falloir emmener.
En bas, 20 cm de cailloux 4/10 cm sont à poser. Ajoutez à cela 25 cm de gravier 16/32 mm et 15 cm de sable ! Les bigs bags ont été commandés à la société SAMSE et ont été livrés en big bag et posé tout en haut de la propriété. Il a fallu aller les pelleter à la brouette à moteur, les descendre et de nouveau les pelleter pour venir benner à la brouette manuelle.
Cela fait du sport je vous assure ! Attention, toutes les carrières ne conviennent pas, demandez conseil auprès de votre prestataire Aquatiris. Pour les cailloux, graviers, nous avons pu trouver localement mais pour le sable, c’est le technicien affilié Aquatiris qui nous a livrer les 1.2 m3 nécessaires. En effet, un sable non adapté serait fatal pour la filière. Trop calcaire il se mettrait à « fondre » formant une croute en surface si vous envoyez du vinaigre.
Une séparation en béton.
Dans la concéption Aquatiris, les bacs sont séparés par un bloc de béton que l’on pose sur le gravier. Ce bloc est donc enterré de 15 cm de sable.
Regard, répartiteurs et alimentation
Un regard de répartition est posé en amont du bac. Ce regard permet d’alterner l’envoi de l’eau à traiter. Il est demandé d’alterner tous les 15 jours pour avoir des phases plus sèches. C’est plus important si vous avez les eaux des wc ce qui n’est pas le cas chez nous Les tuyau doivent arriver au dessus des répartiteurs plastiques (que l’on rempli d’un peu de cailloux pour les lester). Il doit y avoir une chute minimum de 10 cm et ils doivent être placés eux mêmes à 10 cm du mur environ pour assurer une bonne répartition.
Le regard est percé derrière et un joint est posé pour enfiler le tuyau pvc. J’ai percé ce dernier avec une scie cloche de 112 mm soit 12 mm de plus pour que le joint puisse ensuite laisser passer le tuyau. Ensuite, le réseau de tuyau remonte jusqu’à la maison. Bien-sûr tous les tuyaux, coudes pvc contre pvc sont collés à la colle spécifique PVC.
Suite à la pose des tuyau, nous avons pu terminer de couler le béton dans le chaînage horizontale. Une fois sec, nous avons pu fixer des lambourdes traitées classe 4 afin de tenir la bâche et les géotextiles. Ces lambourdes vont également servir à soutenir les grilles qui viendront se poser sur le bac. Ces grilles seront soutenues également par 2 profilés en T et une autre lambourde qui sera fixée au milieu car Aquatiris ne fourni pas ce troisième profilé…
La zone d’épandage de 6 m2
La zone d’épandage reçoit l’eau filtrée pour la répartir dans le milieu naturel. Dans notre cas, il y avait besoin de 6 m2. Un regard vient récupérer les eaux avant de les envoyer vers un drain dans les galets. 20 cm de galets sont posés, le drain vient en pente se poser dessus et de nouveau 10 cm de galets sont posés. Un géotextile vient recouvrir le tout avant de mettre 10 cm de terre. Il faudra ici également 1.8 m3 de galets pour finir le travail !
Conclusion de cette auto-construction d’un filtre Aquatiris
Au final, la construction ne présente pas de difficultés majeures. Pour autant, il faut être plutôt bon bricoleur et l’accompagnement d’un professionnel aide vraiment pour les petites astuces mais aussi pour la phase de la pose de l’EPDM. L’aspect physique, surtout dans notre contexte fait que ce n’est pas forcément accessible à tous mais quel fierté d’avoir réussi ce tour de force !
Le matériel fourni par Aquatiris est de bonne qualité et nous sommes heureux d’avoir misé sur cette filière d’épuration car elle nous permettra d’épurer nos eaux grises de façon satisfaisante tout en étant 100% autonome. En effet, le système demande en effet aucun moteur car fonctionnant par gravité et l’entretien est quasi nul (entretien des roseaux une fois par an, désherbage au début). Nous ferons par contre attention de ne pas financer le traitement de nos eaux usées par l’assainissement collectif – qui ne fonctionne d’ailleurs que très mal dans la commune en 2022…
En montagne, la neige est un bonheur pour les petits et les grands. Par-contre, pour pouvoir se déplacer en voiture et à pieds, il est nécessaire de déneiger rapidement et efficacement. Les surfaces à déneiger étant importantes (chemin de 30 m et la zone de retournement et de parking d’environ 150 m², nous avons fait le choix d’acquérir une fraise à neige reconnue pour sa marque. Je vous invite à aller lire l’article sur la création du chemin d’accès et du parking et de son retournement par ici : Un chemin d’accès pour venir au gîte de belle-et-doux !
C’est une machine d’occasion sur chenilles. Il s’agit du modèle Honda HSS 970. Nous avons cherché une occasion sur Leboncoin un bon moment avant de jeter notre dévolu sur ce modèle qui à des chenilles et propose un démarrage électrique tout comme le pivotement de la goulotte d’évacuation. Une vraie chance car son ancien propriétaire est passé au déneigement via une lame et un quad. L’appareil est capable d’évacuer plusieurs dizaines de tonnes de neige par heure et offre une argeur de travail de 70 cm et une hauteur d’au moins 60 cm ! Ici à Belleydoux, à 750 mètres d’altitude, nous avons vu les dernières années jusqu’à 60 à 70 cm de neige cumulés !
Nous aurons ainsi de quoi déneiger le chemin d’accès à la ferme. Le chemin communal étant lui déneiger par l’employé communal et un tracteur. Nous remercions au passage la commune de Belleydoux et son employé d’avoir acceptés de déneiger le chemin communal (environ 60 m) !
Petite vidéo d’un essai avec notre fils
Une tondeuse débroussailleuse Kiva Apollo 8.2
Pour tondre et débroussailler l’hectare de verger et prairie, nous avons investi dans une machine de marque Française (Kiva). C’est une machine permettant de couper les herbes et les broussailles jusqu’à 4 cm de diamètres. A notre arrivée, les pairies avaient tendances à se refermer et nous avons donc débroussailler les ronces et aubépines pour planter notre jardin forêt et le verger.
Une brouette à chenille pour transporter les matériaux
Pour Transporter les pierres, le sable, la chaux etc, nous avons une brouette manuelle mais vu les volumes de matériaux à transporter et vu les pentes omniprésentes sur le terrain, nous avons fait le choix d’acquérir une brouette à chenilles thermique. On appelle également cet engin un dumper ou mini dumper.
Cet outil est devenu rapidement un outil indispensable dans bien des travaux que nous n’hésiterons pas à vous partager. La brouette est capable de porter jusqu’à 400 kilos et est capable de travailler en pente. Nous l’avons même essayé sur la neige et cela fonctionne très bien ! La caisse permet charger des objets d’un mètre de long sur environ 60 cm de large. Les ridelles peuvent s’ouvrir et proposer un espace plus important mais il faudra alors s’assurer de bien arrimer le matériel transporté. Avec 3 vitesses en avant et en arrière, il est assez simple de diriger l’engin à l’aide des manettes disponibles permettant entre autre de bloquer la chenille droite ou gauche.
Une bétonnière Altrad 350
Pour le chaux chanvre et pour les dalles chaux ou ciment, nous avons investi dans une très bonne bétonnière. Avec son volume de 350 litres et 280 litres de malaxage, il est possible de passer 2 sacs de ciment de 35 kg. Nous l’utiliserons principalement pour le chaux chanvre (béton de chanvre) pour isoler certains murs. Vous trouverez un article sur ce sujet sur cet article. Pour que le mélange soit bon et homogène, il est préconisé d’avoir une grosse cuve ou un malaxeur à axe vertical. Nous espérons que la machine permettra un travail rapide, facilité et efficace !
La bétonnière étant lourde (305 kg), elle dispose d’un timon de tractage et avec une pièce achetée en option (80 €), il est possible de l’atteler sur une boule classique. Ce sera pratique pour la rapprocher du chantier et la ranger voire la prêter ou la louer. La création d’un réseau fait aussi partie de notre démarche car la solidarité reste une arme indispensable pour tendre vers l’autonomie.
Un 4X4 et une remorque
Je sais que là on touche un peu au sensible car un 4×4, c’est souvent mal vu. Pourtant, dans le cas d’une rénovation comme la notre c’est un équipement bien important. Entre les matériaux à évacuer ou à emmener, je vous assure qu’un véhicule de ce type est vite indispensable. En outre, les 3 premières années ou nous étions propriétaires, la maison n’était pas desservie par un chemin. Un 4×4 était donc indispensable pour y accéder. C’est d’ailleurs ce qui avait déclenché cet achat en remplacement de notre ancien véhicule. C’est un véhicule 7 places, ce qui permet parfois d’éviter de prendre 2 voitures. Pour le modèle, il s’agit un Mitsubishi Pajero IV de 2011.
Associé à cela, une remorque 750 kg (avec une charge utile de 500 kg) a été achetée pour tracter du volume et du pois à l’arrière du 4×4. Nous avons aussi comme projet de passer un permis B afin d’acheter une remorque permettant de porter beaucoup plus de poids car 500 kilos de charge utile reste très limité lorsque l’on souhaite transporter des matériaux lourds comme du sable. Nous ferons à terme l’acquisition d’une remorque permettant de porter au moins 1.5 t afin de pouvoir tracter un big bag de sable par exemple.
C’est par un week-end enneigé que nous avons commencé ces travaux. Les enfants ont profité des 30 cm de neige fraîche pour faire de la luge et des bonhommes de neige.
Au rez-de-chaussé de la ferme de belle-et-doux, là ou le futur gîte sera créé, nous avons lancé le chantier « suppression des planchers et décaissement du sol« . Le but ici est de retirer le plancher d’origine en épicéa puis de décaisser le sol sur environ 30 à 40 cm si possible. L’idée était de savoir quelle hauteur on pouvait récupérer afin de décider de la méthode d’isolation du sol et de créer à nouveau un plancher. Cette profondeur pourra permettre également de cacher des évacuations d’eau grises (douches, robinets). Les WC proposés étant en toilettes sèches, il n’y aura pas lieu de prévoir de tuyau pour ces eaux noirs.
Avant de nous lancer dans les travaux, nous rangeons les cartons et autres outils suite au montage de deux étagères industrielles.
Première étape : suppression des planches et poutres
Pendant ce temps là, les parents usaient du pied de biche et de la massette. Les planches se retiraient plus au moins facilement mais avec un peu d’huile de coude, tout a été retiré dans la pièce qui accueillera le salon et la salle de douche du gîte. Les planches étaient cloués sur des poutres qui étaient posées sur des pierres et cailloux permettant au sol d’être parfaitement drainé.
On remarque qu’en dessous des planches, les anciens avaient utilisés des copeaux de bois et autres restes de fruits à coques pour isoler du froid le plancher. En dessous de ces copeaux, des pierres et des cailloux compactés maintenant le tout en place.
Notre crainte était que la roche mère soit très vite présente ce qui nous aurait obligé d’user du marteau piqueur de longues heures durant…
Décaisser et encore décaisser !
Après avoir retiré les poutres où les planches étaient clouées, nous trouvons des cailloux et pierres. Beaucoup de cailloux que nous dégageons à la pelle et à la brouette. Au final, après plus de 4 heures de pelletage on y voir plus clair et dans cette pièce, il sera sûrement nécessaire de casser un peu la roche sur un côté de la pièce pour isoler au mieux cette pièce (zone définie avec un ovale rouge ci-dessous).
La pièce du fond est traitée le lendemain. A nouveau, les planches et les poutres sont retirées avant de lancer le décaissement. Après une première longueur de décaissée, il semblerait qu’il y aura aussi suffisamment de profondeur mais cela ne sera certains que lorsque que tout sera décaissé. La fatigue de la veille se faisant sentir, nous reviendrons le week-end d’après pour continuer ! Ici aussi nous avons monté une étagère pour ranger du matériel. Elle sera déplacée ensuite pour finir de tout décaisser. Bref, affaire à suivre !
Mise à jour : de retour le week-end d’après pour la suite !
Suite à notre premier week-end de décaissement, nous retournons pour en découdre sur la future chambre du gîte. La neige est toujours présente et nous profitons du voyage pour emmener des agglos qui serviront à la création de l’assainissement Aquatiris.
La pièce est grande 20 m² et nous arrivons à décaisser entre 40 et 50 cm sur les 3/4 de la pièce. Le nombre de brouette de cailloux et roches plus ou moins grosse est importante. Les muscles retrouvent le goût de l’effort.
Ici, aussi prêt de la cave, il faudra faire parler la marteau piqueur pour descendre à environ 40 cm. Nous profitons de la zone pour stocker nos matériaux et outils.
Un trou imposant : une fosse à froid ?
La dernière pièce, qui fera office de cuisine/salle à manger et qui accueillera le poêle se retrouve séparé de son ancien parquet en épicéa massif. Nous pressentions que sous le plancher se cachait un vide et notre étonnamment fut tout de même important lorsque sous le plancher un trou de plus d’1 m par deux de large était découvert.
Nous émettons l’hypothèse que ce trou creuser par les bâtisseurs était une fosse à froid. Comme pour les igloos, cette fosse à froid permet de faire descendre le froid intense dans le trou afin de conserver une air plus chaude dans la pièce à vivre.
Ce trou nous sera en partie utile pour passer l’évacuation des eaux grises vers l’assainissement planté. Ici aussi nous allons devoir décaisser et piquer des roches pour descendre à 40 cm afin de pouvoir isoler. L’isolation devrait à priori se faire à partir d’un matériau recyclant le verre. Il s’agit du Misapor. Environ 30 cm devrait être déposé avant de poser un plancher sur lambourde. Ce travail devrait être effectué par nos soins et nous vous tiendrons bien sûr informé lorsque ce chantier sera ouvert !
La suite logique : le marteau piqueur Titan
Le marteau piqueur est une merveilleuse invention mais cela reste un outil fatiguant à utiliser. Heureusement qu’il ne faut pas casser la roche sur les plus de 60 m² du futur gîte.
Avant de passer aux choses sérieuses, une petite dalle en béton non armée a été cassée au marteau piqueur. Puis, le décaissement des pierres, cailloux, ciseaux, terre a pu se lancer à la pelle et à la brouette !
Souvent, la roche se brise « facilement » mais parfois, certaines roches sont extrêmement dures et le marteau piqueur rebondit dessus. Il faut évidemment penser à se protéger les yeux et les oreilles ! Plus tard, j’ai également mis un masque à cartouche dans des zones ou la poussière se manifestait.
Vidéo de l’utilisation du marteau piqueur Titan sur la roche mère du rez-de-chaussée de la ferme et du futur gîte !
Voici ci-dessous une photo de la pièce terminée qui accueillera le salon et la salle de bain et son wc en toilette sèches ventilées. La nuit, je vous assure que vous dormez bien et que les muscles sont heureux de se reposer !
Dans les déblais, nous trouvons beaucoup de cailloux, de terre mais aussi de gros cailloux voir des petits rochers difficilement déplaçables ! Ci-dessous, le volume des cailloux et une partie des déblais. Cela représente sans aucun doute plusieurs tonnes de matériaux. Les pierres seront réutilisées pour créer des murs extérieurs.
La suite et fin du marteau piqueur et du décaissement
Il nous aura fallu encore deux ou trois sessions de marteau piqueur et de décaissement pour venir à bout des roches, cailloux, poussière… Le marteau Titan fait bien le travail mais une pièce tenant le burin s’est cassé et la pièce uniquement trouvable en chine mettant un mois à arriver, nous avons fait l’acquisition d’un matériel similaire de la marque Mac Allister. Avec une puissance de 50 joules et 1600 coups par minutes, il a permis de terminer le travail. Quant au Titan, la pièce commandée, nous pourrons le réparer pour le donner ou le vendre.
En tout nous avons donc évacuer environ 20 mètres cubes de cailloux, roches, terre… !
La reconstruction et l’isolation du sol
Lorsque tout sera à environ – 40 cm, il sera ajouté de 5 à 10 cm de cailloux concassé que nous compacterons avec une plaque vibrante. Si jamais il y a de l’humidité, il faudra prévoir de drainer ou de partir sur une autres solution.
L’isolation du sol par le produit Misapor
Nous ajouterons environ 30 cm de Misapor. C’est un produit issu du recyclage du verre. Cela ressemble à un cailloux poreux. Très drainant et léger, il est tout à fait recommander dans le cas de rénovation comme la notre. Nous sommes en effet sur la roche/terre et nous souhaitons éviter la mise en place d’une dalle. Pour 30 cm d’épaisseur finale, il faut compter 39 cm de vrac. Le produit se tasse donc à la plaque vibrante de 80 kg par couche successive de 30 cm maximum. Le gros avantage du produit est qu’il est très drainant et possède un bilan carbone excellent.
La conductivité thermique du Misapor est annoncé à 0.093 W/m.K. Pour calculer le R (la résistance thermique), il faut diviser l’épaisseur par la conductivité. Ex : 0.30/0.093 = R = 3.23.
Au niveau du volume,nous avons environ 50 m² à isoler dans le gîte soit pour une épaisseur de 39 cm brute et finale de 30 cm. Le calcul est donc de 0.39*50 soit 19.5 mètres cubes. Le MISAPOR est vendu par 2 ou 3 m3 soit 10 bigs bags à commander et à livrer !
9,75
Une fois le Misapor en place, bien tassé et de niveaux, nous poserons un fermasol sur lequel nous ajouterons une isolation phonique et un parquet flottant. Dans la salle de bain, il faudra trouver un parquet flottant fait pour les lieux humides ou un carrelage sympathique.
Nous ferons évidemment un article sur cette partie !
Après avoir rencontré trois sociétés de travaux publics, nous retenons la société AA-TP qui est une petite entreprise gérée par Alix. Ce dernier semble compétent et nous conseil et fait suivre un devis qui semble raisonnable. Le courant passe bien et nous lui validons le devis bien détaillé après la visite sur le terrain.
Nous profiterons des engins de chantier pour décaisser la partie haute de la maison et créer la tranchée et le bassin pour le futur assainissement en phytoépuration conçu par Aquatiris et pour lequel nous allons gérer l’auto-construction.
Sur le haut du chemin, il sera nécessaire de ramener de gros blocs de pierre afin de stabiliser la descente. Plus bas, au contraire la roche sera malheureusement présente ce qui engendrera un surcoût dans l’utilisation du brise roche hydraulique (brh).
La suite du chantier
Ces photos m’ont été envoyées par Alix de AA-TP (merci à lui)
Environ 200 tonnes de matériaux seront apportés pour la création de ce chemin. Une pelleteuse 18 t accompagné d’un camion benne permettront de connecter enfin la ferme de belle et doux aux réseaux routier. Le début d’une belle aventure !
Vidéo du début du chantier
Merci à Alix, Valentin et l’équipe pour leur professionnalisme et leur rigueur. Nous recommandons fortement leurs services ici dans le haut Jura et ailleurs !
Le plancher de l’ancienne étable est totalement à refaire. Il sera en outre rabaissé pour gagner de l’espace de notre maison qui sera construite pour partie dans l’ancienne grange et dans l’ancienne habitation. Nous avons donc procédé à l’enlèvement des planches puis des solives. Le tout a été enlevé assez facilement tout car il y avait peu de clous. Les bonnes planches ont été conservées et les solives ont été réutilisées pour créer des contours aux jardins. Le reste est parti à la déchèterie lorsqu’il y avait par exemple trop de clous ou était trop pourri.
En enlevant les planches, je m’aperçois qu’elles avaient des languettes pour bien se tenir entre elles mais la languette mâle était composé d’un petit bout de planche fine c’est tout bonnement fabuleux !
Cela me fait alors penser aux plinthes qui étaient fixées au mur via des chevilles en morceau de bois de plusieurs centimètres et que nous avons retirés lors du piquetage des enduits chaux existants.
Le sol en épaisses planches de bois a été retiré et ces planches réutilisées pour le jardin également.
Il faudra également penser à re-maçonner quelques pierres et nous trions celles tombées en vue de ce projet. Ici, dans l’ancienne étable l’humidité est un problème qui sera géré par un décaissement du sol naturel dehors et la pose d’un drain routier par la société AATP.
AATP s’occupera également de créer un chemin d’accès en même temps de cette partie.
La première partie est enlevée et l’espace créé est incroyable. Nous sommes alors en fin de journée et la lumière passe par le rond de la grange orientée plein ouest. Ceci renforce le sentiment de devoir absolument ouvrir ce pignon avec une grande fenêtre pour profiter de la vue et de la chaleur naturelle !
La seconde partie du plancher sera enlevé et renforcé pour pouvoir supporter le futur poêle à bois bouilleur qui chauffera la maison. Ce dernier pèsera sans doute environ 300 à 400 kilos, il faudra donc que tout soit bien solide ! Pour information, ce poêle fera également cuisinière à bois et se verra ajouté un four et des plaques électriques et/ou gaz. Il est dit étanche (indispensable pour la VMC double flux qui sera installé) et permettra également de chauffer l’eau sanitaire et/ou quelques radiateurs.
En nettoyant, nous remarquons que sur le côté droit, un petit canal a été créé pour évacuer l’urine des animaux. Les anciens avaient à la fois une volonté incroyable de construire une maison ici et de ce type mais avant surtout des compétences et un bon sens fabuleux.
La saison dernière, nous avons plantés avec Florence et les enfants beaucoup de d’arbres fruitiers pour démarrer notre forêt gourmande. Nous disposions de belles parcelles autour de la ferme. Ces parcelles orientées Sud ont donc la joie de faire pousser pommiers, poiriers, pruniers, noyers…
Création d’une haie fruitière
Cette année, nous avons fait l’acquisition de parcelles à nos voisins pour faciliter notre chemin d’accès et permettant de créer un terrain d’un peu plus d’un hectare autour de la ferme. Qui dit place disponible dit plantation. Courant novembre, après une commande d’environ 80 arbustes fruitiers à la pépinière Quissac qui offre des plants de qualités. L’idée était de planter une haie fruitière tout en haut de notre terrain pour faire venir d’autres fruits, nottamment beaucoup de noisetiers. Le fait de créer cette haie devrait permettre de bloquer le froid du nord qui descend de la montage tout en créant un corridor écologique pour faciliter les déplacements des animaux sur le terrain.
Nous avons également plantés une vingtaine de pieds de vignes résistantes aux maladies suite à la perte de jeunes plants à cause des gels tardifs de cette année 2021 et quelques fruitiers spéciaux comme un pommier aux fruits rouge « Rotter mond », un pommier Patte de loup et deux hybrides , Pyrocydonia danieli (hybride poire coin) et Pommier Reinette de Bergamothe (hybride pomme poire). Nous allons également ajouter deux Pluots, qui sont des hybrides entre l’abricot de la prune !
Les fruitiers hybrides sont des particularités intéressantes mais évidemment, nous misons surtout sur les arbres classiques avec des bonnes durées de conservation (pomme, poire, prune…) pour assurer une bonne autonomie alimentaire.
Liste des plantations 2021-2022
Vous trouverez la liste des plantes sur un fichier en ligne librement consultable :
Finalisation du verger « grands arbres fruitiers »
Fin novembre et comme le dicton nous le rappelle » A la sainte Catherine, tout bois prend racine », nous avons planté une vingtaine d’arbres fruitiers « classiques » sur la parcelle 619 que nous venons d’acquérir.
Cette fois, nous avons fait appel à un pépiniériste du département du Doubs (Pépinière Saint Juan). Il m’intéressait notamment de trouver notamment des pommiers Belle fille de Salin et Winter banana.
Une vingtaine d’arbres fruitiers ont donc trouvés leur place en cette mi novembre 2021. Nous y avons ajouté également des Pluot (croisement entre Abricot et la prune), des groseilliers Rose des sablons et des casseilles (croisement entre groseille et groseille à macro). Une vigne Italia, quelques framboisiers et un pied de mûre sans épine est venu compléter le tableau !
Tout cela a été planté en une seule journée, un peu dans la précipitation car le week-end d’après qui était pressenti pour ces plantations était annoncé trop froid et avec de la neige. Merci à Florence et aux enfants pour leur aide précieuse !
Plantation de la parcelle en arbres fruitiers 8-10 (pommiers, poiriers, pruniers, cerisiers, kaki)
Les arbres sont tuteurés, attachés avec un lien souple. Puis une protection en plastique est mise en place autour de leur tronc et paillés. Ici, nous avons utilisé de la paille de lin et cela semble être parfaitement adapté !
Les arbres fruitiers 8-10 (pommiers, poiriers, pruniers, cerisiers, kaki) avant plantation
Découverte du jardin forêt en devenir
Lorsque le chemin d’accès et le retournement seront créés, nous auront alors l’espace restant pour créer une zone de petits fruits (groseillier, casseilles, cassis, vignes, framboises, mûres…) afin de compléter notre verger.
Il ne restera alors plus qu’à surveiller l’arrosage les premières années, tondre, tailler et ramasser avant de transformer car si tout se passe bien, le volume de fruit sera telle que nous ne pourrons pas tout consommer. Nous envisagerons peut être d’ouvrir la cueillette de faire des échanges et de transformer une partie en jus/compotes/confitures pour la vente aux personnes venant au futur gîte.
Petite découverte des plantations
Je ferai une vidéo au printemps prochain pour vous parler plus en détails de nos plantations avec les variétés.
A bientôt et n’hésitez pas à nos poser des questions sur les arbres et cette plantation de quasi 7000 m² d’arbres et arbustes fruitiers.
Le long de la maison, un ancien bâtiment non cadastré était présent lors de notre acquisition. Ce bâtiment servait peut être à ranger du bois ou les récoltes. Il y avait très souvent un bâtiment à l’extérieur de la maison en cas d’incendie qui était souvent dû au foin. Vous trouverez des informations intéressantes sur l’habitat du haut jura sur le site du CAUE France-Comté.
Notre idée n’était pas de reconstruire ce bâtiment mais de remonter les fondations à la hauteur existante afin ensuite de poser une terrasse bois qui aura l’avantage d’offrir une vue exceptionnelle sur la montagne, la falaise du cirque d’Orvaz et la nature.
Du travail en perspective !
Rénovation du mur à la chaux
Nous avons commencé par chercher le maximum des pierres tombées puis avons petit à petit maçonné les pierres avec un mélange de sable 0/4 mm à maçonner et de la chaux hydraulique NHL 3.5 blanche. Le dosage est d’environ 3 seaux de sable pour un peu plus d’un demi seau de chaux et suffisamment d’eau pour avoir la bonne texture, ni trop sec, ni trop liquide.
Le talent des maçon de l’époque nécessitait bien moins de chaud mais n’étant pas du métier, nous utiliserons donc plus de chaux et plus de mortier que ce qui serait nécessaire. Important, lorsque l’on maçonne des pierres, il faut éviter le ciment qui, étant étanche laisse l’humidité dans le mur. Les ravages des enduits ciments sur les anciennes bâtisses sont sans appel.
Matériel
Comme à chaque chantier, voici une liste des matériels utilisés
Pelle
Seaux
Gants, très important car la chaux, très basique attaque la peau
Lunettes (attention aux yeux)
Marteau
Cordeau
Pour tailler les pierres, il est possible d’utiliser un marteau spécial nommé, têtu…!
Place aux truelles… et aux muscles !
Le travail est lancé et la première chose de faite est de purger les pierres qui ne tiennent pas car pas la peine de remonter un mur sur des bases qui ne sont pas stables ! A la truelle et à la balayette, on commence donc par retirer les pierres instables et à nettoyer la poussière et débris de pierres. La végétation, mousses et fougères sont retirées car cela à tendance à déchausser les pierres.
Puis, petit à petit, on cherche la bonne pierre pour ensuite la sceller avec le mortier chaux sable. En montant, on cherche à croiser les pierres, à faire jolie sur les façades tout en comblant le centre avec des pierres de plus petites tailles ou moins intéressantes d’un point de vue esthétique.
Tout doucement, le mur reprend « vie »Et de l’autre côté…
Doucement mais sûrement, le mur remonte. Dans l’angle complétement disparu, on remarque, qu’à priori, ce dernier était arrondi. On s’attelle donc à faire de même.
Le mur remonté de côté avec la ferme de belle et doux en arrière plan
Puis, pour terminer, les joints des pierres laissées sont également traités pour éviter le déchaussement de celles-ci.
Le mur est remonté, il restera à faire un coffrage pour égaliser l’ensemble afin de poser une terrasse bois
La prochaine étape sera de réaliser un coffrage pour égaliser la hauteur des murs afin que la terrasse soit bien d’aplomb. Cette lisse sera faite dans un mélange de sable/gravier/chaux et une couvertine en métal viendra sans doute dessus pour protéger le mur de la pluie.
Avec les années sans entretien, les arbres, – essentiellement des frênes – ont bien grandi ! Malheureusement, certains d’entre eux étaient trop proches de la maison et de la toiture. C’est ainsi que nous avons lancé la mission « bucheronnage » !
État des lieux
Comme vous pouvez le constater sur la photo ci-dessous, il y a pas mal d’arbres, pas forcément très gros mais très feuillus à la belle saison. Les feuilles tombent sur le toit, bouchent les chéneaux et favorisent la pousse de la mousse. Le soleil est aussi caché, nous allons donc agir pour changer cela ! Comme annoncé un peu plus haut, il s’agit de frênes et cette espèce est capable de repartir, nous traiterons donc les souches comme des arbres têtards afin de faire du bois de chauffage tout en évitant de les laisser monter trop haut.
Les frênes sont nombreux et proches de la maison
Équipements
Comme toujours, pour travailler efficacement et en sécurité, il faut le matériel adapté.
Une tronçonneuse Dolmar avec un guide de 45 cm
Un pantalon de sécurité anti coupure
Des gants de sécurité
Un casque de bucheron (protection oreilles, casque et visière)
Une hache et des coins d’abatage
Un merlin et coins pour fendre
Un tirefor pour éviter que les arbres ne tombent sur la maison
Un broyeur pour réduire les branches sur place
Au delà de l’équipement, abattre des arbres reste un exercice dangereux. Il faut donc bien se renseigner pour savoir comment abattre un arbre dans les meilleures conditions.
Place à l’action
Nous commençons par faire tomber les trois premiers arbres sur l’axe sud
Je cré le trait d’abatage permettant de donner la direction de chute.
Vidéo de la chute de l’arbre
L’arbre tombé est ensuite coupé en morceaux d’un mètre et les branches sont broyées.
Le bois est fendu en quartier à l’aide d’un merlin et de coins métaliquesLe tas de bois commence à se former , nous attaquons la façade sudAbatage de précision, merci au tirefor et à Florence qui s’occupait de « pomper »
Faire du bois est un travail exigeant physiquement, ce n’est pas pour rien que l’on dit que le bois réchauffe plusieurs fois avant de réellement nous chauffer l’hiver !
La maison « respire »
Au final, nous avons dû faire environ 10 stères, ce bois nous servira à chauffer le poêle de l’habitation et/ou du futur gîte du haut Jura !
L’exposition sud est également complétement ouverte au soleil
C’est tout pour ce reportage concernant l’abatage des arbres « gênants », à bientôt pour d’autres aventures !
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