Après le gros travail de charpente initié l’année dernière, càd, le sarking (isolation extérieur de 40 cm en laine de bois), le remplacement de la panne faitière…, nous avons eu quelques doutes sur la solidité de certaines pièces de bois.
A l’origine, la charpente était liée par des arbalétriers qui était des sorte de grosses planches clouées. Plutôt inesthétiques et insuffisants selon notre architecte lors des premières visites de la maison avec lui. Après la reprise de la charpente, nous avions constaté que rien n’avait été fait de ce côté là d’où notre mécontentement.
Nous trouvons très dommageable que cela n’ait pas été prévu par la mission d’origine et le manque de communication… Nous ferons un point via un article sur le blog concernant la gestion du projet par notre architecte lorsque les travaux seront terminés.
Après discussions avec notre architecte août dernier, un devis a été émis pour la reprise des deux fermes. Un budget non prévu de 5000 € mais qui nous semblait essentiel afin d’avoir quelque chose de joli et solide dans le temps. Nous avons aussi laissé le soin aux charpentiers de créer le cadre de la dernière fenêtre dans le sas (voir article par ici).
Quoi qu’il en soit, voici quelques photos des derniers travaux de la partie charpente.
Ici, sur la plus grosse poutre de la maison, des contrefiches sont apparues de nouveau (elle existaient et avaient été supprimées lors du changement de la panne faitière). Ici, les charpentiers ont coupé la partie haute de la poutre et l’on remplacée par une nouvelle pièce. Le résultat est visuellement satisfaisant, la précision est impressionnante mais je ne saurai dire si cela quelque chose qui se fait souvent dans la restauration de charpente ! En tout cas bravo à eux.
Voici ci-dessous comment cela était avant cette intervention, on voit au fond les contrefiches d’origines coupées et les arbalétriers présents qui gênaient le passage pour accéder à la chambre située sur la mezzanine.
Pour l’autre arbalétrier, c’est tout le poteau qui soutien la panne faitière qui a été changé. Il faut dire qu’il n’était pas en bon état et c’était d’ailleurs un des points de frictions avec notre architecte. Le résultat est magnifique :
Voici ci-dessous une vue avant travaux et de l’arbalétrier qui gênait la circulation sur la mezzanine de la chambre. En premier plan le poteau en mauvais état qui reprenait la panne faitière…L’ancienne poutre finira à la cheminée !
Vue du dessous, on voit bien la nouvelle poutre est ses contrefiches. Nous apprécions le fait que l’arbre n’ait pas été recoupé en section carré pour respecter la cohérence de l’ensemble.
Avant travaux : Vue du dessous, on voit au fond l’ancienne poutre et l’arbalétrier qui gênait le futur escalier pour monter sur la mezzanine.
Le fait d’avoir supprimé les arbalétriers permet un gain visuel indéniable et aussi un passage facilité pour le futur escalier qui permettra de monter la mezzanine principale et pour la circulation de celle de la chambre.
Les nouveaux chevrons ont été recoupés pour égaliser visuellement le rendu. Tout cela, c’est ce que nous aurions aimé avoir dès le début, sans avoir a repasser par la case financement. Au final, le mélange ancien/nouveau est convenable même si cela l’aurait été davantage si tous les chevrons avaient été changés (point de friction et de vue). Rien n’est parfait mais ce qui est certain c’est que nous avons sauvé cette maison en rénovant intégralement cette charpente. La maison est repartie pour 100 ans !
Bonjour à tout ceux qui passeraient par cet article et meilleurs vœux pour vous et vos proches !
Nous avons profité de la famille lors de cette pause entre Noël et nouvel an. Cependant, nous avons aussi pris le temps comme chaque année de venir au calme pour nous ressourcer et bricoler mais cela ne va t-il pas de paire ?
Nous avons donc pu avancer sur plusieurs fronts à savoir :
Ranger les matériaux stocké dehors
Nous avons rangé la chaux et la chènevotte stockées sous bâche et nous aurions du le faire un peu plus tôt… Quelques sacs de chaux n’ont pas aimé l’humidité. Tout est rentré sous la maison et cela représente + de 4 tonnes de matériaux. Petit mal de dos à la fin de la journée… Nous avions sorti tout ces matériaux pour la destruction/reconstruction de l’ensemble des planchers !
Isoler le plancher de la mezzanine en laine de bois
Pour la mezzanine récemment créée et où nous avons posé l’OSB, nous avons isolé en laine de bois 200mm entre les solives et posé un pare vapeur. Cette isolation est essentiellement phonique sauf le long du mur extérieur ou le thermique est également nécessaire.
Découpe de l’ancien poteau EDF
Avec la suppression du câble vers le poteau puis du poteau sur la maison, nous avons pu supprimer ce poteau qui apportait autrefois l’électricité. Nous avons fait venir l’électricité et la fibre en souterrain. C’est plus esthétique et beaucoup moins de problèmes potentiels pour le futur. Voir l’article en question si vous êtes intéressé par la partie « réseaux ».
Coffrage de la tête de mur et chaux/sable
Suite à la suppression de la tête de mur en ciment par le maçon (chose que nous avons donc payé pour rien…), nous avons descendu un peu le mur pour ensuite le coffrer et couler un chaux/sable à béton pour stabiliser la tête de mur. Nous viendrons ensuite isoler avec de la laine de bois et fermer via de l’OSB.
Quelques photos de ce qui avait été fait et de notre action pour corriger le tir.
Travail du maçon, seuil en ciment, comment isoler ?Nous avons descendu le mur plus bas pour coffrer à la chaux/sableIsolé en laine de bois 200 et fermé en osb 22m
Il reste un problème de niveau entre les deux planchers. Ce problème avait été repris par les charpentiers mais c’est loin d’être parfait malheureusement…
Il restera aussi à voir comment traiter la partie qui donne au dessus de la porte du gîte. Nous y mettrons sans doute des poutres pour ensuite venir créer un cadre et y fixer le bloc porte. Affaire à suivre donc.
Lattage du SAS d’entrée pour le futur bardage
Après la réfection des murs en ossature bois du SAS, nous avons isolé et posé un pare vapeur et un OSB 18 mm en intérieur. Il fallait maintenant poser un lattage pour venir poser le bardage en mélèze. La pose sera effectuée à la verticale bien que nous ayons l’habitude de le voir à l’horizontale, le bardage est plus efficace pour évacuer l’eau à la vertical. Pour cette pose il faut donc un double lattage. Un premier à la verticale et un second posé dessus à l’horizontal. Cela permet une ventilation. Tout en bas, un grillage anti rongeur est à poser avant le bardage. Ce sera donc un bardage en mélèze non traité qui sera ensuite posé dès que possible. Article complet par ici !
Les perspectives de 2024
Nous avons également profité de ces journées pour ranger, organiser au mieux pour la suite qui s’annonce toujours aussi intéressante dont voici une liste non exhaustive…
Fin du gîte : Misapor, fermasol, isolation chaux chanvre, électricité, plomberie, dalle chaux liège, portes, cuisine, plancher, salle de bain, réseau des eaux grises…
Bardage, bardage de la cabane, bassin dans le jardin, palisser les vignes et les kiwi….
Comme chaque année, nous aimons venir planter quelques arbres et arbustes fruitiers pour compléter notre verger qui de voudra à terme s’orienter vers un jardin forêt, aussi appelé forêt nourricière. Les enfants adorent ça également et dans peu de temps nous aurons nos premières récoltes abondantes! Ils ont bien compris cette idée de planter pour l’avenir et donc aussi et surtout pour eux ! La plantation a eu lieu fin octobre et le temps était à la pluie, enfin ! Cf la petite vidéo sur le sujet par ici. Pour autant le sol commençait à peine à se réhydrater alors que plusieurs dizaines de mm étaient tombés !
Le verger petit fruit se situe sous le chemin d’accès
Nous avons notamment planté 4 Asiminiers, 5 Kaki américains (Diospyros Virginiana) et 2 noyers noirs. Nous avions tenté déjà les Asiminiers sans réussite et idem pour les kaki. Pour les kaki ils n’ont pas résisté au froid du haut jura et c’est pour cela que nous avons choisi maintenant Diospyros Virginiana qui donne de plus petits fruits astringents mais l’arbre est bien plus résistant au froid.
Pour les manger il faut donc attendre qu’ils deviennent blette (mou) et cela intervient par forcément grâce au froid mais via la maturité avancée. A priori on peut aussi le déshydrater, les congeler, ou les mettre en présence de vapeur d’alcool.
L’année prochaine nous essayerons aussi de planter le croisement entre Diospyros Virginiana et Diospyros kaki nommé Nikita’s Gift, un hybride Ukrainien qui offre une résistance au froid et un kaki plus gros mais restant astringent. Nous avions testé le Kaki fuyu dit aussi kaki pomme mais trop frileux pour le massif du jura malheureusement.
Deuxième tentative pour certains fruitiers 1/2 tige
Puis, la pépinière Saint-Juan dans le Doubs nous a fourni 8 fruitiers suite à la mort des fruitiers plantés fin 2021 à cause de la terrible sécheresse de 2022 en France et dans l’Est de la France. Ils étaient garanti sur la reprise en achetant un fertilisant lors de la plantation. Malgré des arrosages via la cuve d’eau de pluie cela n’a pas permis une reprise de certains arbres. C’est donc une seconde chance que nous offre la pépinière espérons que l’été 2024 soit clément en précipitation. Heureusement que la seconde partie de cet automne 2023 nous a gratifiée de 200 mm de pluie ! En passant à la pépinière, nous avons profité également pour acheter 3 kiwi Hayward femelle et un mâle suite à la perte de certains cet été…ainsi que 4 framboisiers pour faire une ligne le long du jardin dédié aux pommes de terre. C’est toujours sympathique de grignoter quelques framboises en jardinant !
Quelques plantations en février
La fièvre de la plantation n’était pas tout à fait passer cet hiver 2024, nous avons planté également 2 noyers Fernor, des kiwi Hayward et kiwai Issai et 3 cerisiers blanc en provenance de la superbe pépinière du fruitier. Pour ne pas perdre de kiwi cette année, nous allons placer un goutte à goutte alimenté par une pompe puissant l’eau dans notre cuve d’eau de pluie de 10 m3. Cette pompe est programmable et il sera donc possible d’envisager par exemple 2 arrosages/semaine. Le kiwi est tellement friand d’eau que nous ne voyons pas d’autre solution.
A l’origine, pour connecter la maison à l’électricité et au télécoms (fibre optique), nous pensions pouvoir conserver le poteau bois existant sur le terrain. Sauf que, lorsque nous avons demandé à couper le câble existant pour le supprimer du toit (oui le poteau bois était ensuite connecté au toit via un gros bout de métal avant de descendre à la maison, voir photo ci-dessous), Enedis nous avait dit que jamais le coffret ne serait poser via ce câble sur le terrain. En effet, les installations se font au niveau de la limite de la parcelle à une distance max de 35 m du poteau. Pour nous cela devait donc dire qu’il fallait creuser une tranchée d’environ 70 mètres ! Cela va représenter un coût certain mais cela offrira une esthétique plus agréable et également une sécurité, en effet, le câble enterré ne pourra pas tomber…
Démontage de l’ancien câble et ancien poteau bois à droite
Ancien câble sur toit de la maison(qui gênait la nouvelle toiture)
Coffret de type II et bilan financier du raccordement électrique
L’installation Enedis entre le poteau et le coffret en limite sera de type II car la distance coffret Enedis/maison est supérieur à 30 mètres. Le compteur Linky sera donc posé à l’extérieur et un second coffret sera posé dans la maison par notre électricien. Le câble entre la maison et le coffret est à notre charge et il est possible de poser soit du câble cuivre ici à priori de 2*50 mm2 ou en alu en 2*95mm2. A priori notre électricien souhaite poser du cuivre et à 22 € TTC du mètre environ rien que le câble coûte environ 2200€ ! Ajoutez à cela le prix de la pose du coffret Enedis de 1300 € et la petite tranchée de 5000 € ! Bref, apporter l’électricité à la ferme représente un investissement de 8500 € environ…
Ici, l’idée est donc de faire une tranchée au plus profond, je dis au plus profond car la roche est toujours rapidement présente, donc ce sera au mieux ! Passer une gaine TPC de 90 mm rouge dans du sable, poser un grillage avertisseur rouge entre le haut du terrain et la porte de l’étable. En allant au plus simple et au quasi plus court, cela représente environ 70 mètres… Une bien belle tranchée donc et vous trouverez la vidéo du cheminement ci dessous
Une tranchée de 100 m pour l’électricité et la fibre optique
Nous profiterons de cette tranchée pour passer deux gaines vertes TPC 50 mm pour la fibre optique et une autre gaine rouge 63 mm pour l’éclairage du chemin. Le tout est donc emmener dans l’étable ou l’électricien souhaite faire arriver l’électricité et télécoms. Un trou existant sous le seuil de la porte n’était pas assez grand et nous sommes monté travailler un week-end de mi novembre pour l’ouvrir.
Au marteau piqueur et au burineur mais aussi avant cela avec le perforateur et une mèche béton pour découper le seuil en pierre sans le fracturer.
On en a profité pour passer un pvc 100 mm pour un futur drain qui sera posé le long de l’étable qui laisse couler de l’eau lors de phase très humide (il y a un drain dehors aussi mais l’eau doit se faufiler dans les failles des roches). Les anciens avaient créé une cunette (zone creusée le long du mur pour évacuer l’eau), signe que cela existe depuis toujours. Ce tuyau a été connecté avec un Y sur le tuyau de l’eau pluvial qui se dirige vers la cuve d’eau de pluie béton de 10 m3.
Notre terrassier AATP est revenu fermer la tranchée suite à la fourniture du câble 2*50 mm2 cuivre par notre électricien. Il a également remis le chemin piétonnier propre avec du caillou 0/20mm. Encore une fois, le travail d’Alix et son équipe est parfait et c’est vraiment pas le cas de tous les artisans de nos jours…n’hésitez pas à faire appel à ses services ! https://www.aa-tp-terrassement.fr/ Les foureaux télécoms, l’électricité et le fourreau pour l’éclairage du chemin sont passés dans le trou du seuil et arrivent dans l’ancienne étable de la ferme.
Le poteau supprimé à la tronçonneuse
Finalement, le poteau existant et en mauvais état a été supprimé à la tronçonneuse ! Pour éviter une chute mal gérée, le poteau a été sécurisé avec le tirfort et deux sangles. Cela serait fort dommage d’abimer une toiture neuve !
Ensuite le poteau a été débité et sera évacué en déchetterie à la prochaine remorque vide de disponible. Et voilà la maison sans câble et sans poteau, une bonne chose de faite mais non prévue initialement au budget…
Le SAS d’entrée a été pensé comme une zone tampon entre la maison et l’extérieur. Ce sera un lieu de déchaussage et de stockage des affaires. Idéalement c’est l’endroit qui est donc à l’épreuve des salissures.
Ce dernier permet également une entrée importante de lumière par la porte d’entrée. Par-contre, actuellement, cette bâtisse a uniquement été reprise sur le toit. L’isolation de type sarking est le même que le toit principal, à savoir 40 cm de laine de bois en deux couches de 20 cm chacune soit le top dans le domaine (r de 11!). Les murs eux sont bruts, non isolés et pas forcément cloisonnés pour recevoir une isolation que nous ferons en une couche de laine de bois de 20 cm (r de 5.5).
Voici le SAS avec le toit refait. Le toit a été rehaussé pour être sur le même plan que la toiture principale sur la face sud-est afin d’améliorer l’isolation thermique et l’étanchéité. Le reste est d’origine !
Les photos sont issues de la phase ou nous avons coulé la dalle de chaux hydraulique. Vous trouverez l’article par ici !
L’état brut des ossature et du bardage nous ont obligé de reprendre une bonne partie des choses. Et nous avons commencé par la façade nord ouverte aux quatre vents suite à la démolition d’un petit mur en pierres et de la rehausse du toit. A la place du petit muret, nous avons coffré un petit seuil en chaux hydraulique sur lequel nous avons fixé la lisse basse. La lisse basse est une pièce en bois qui est isolé du seuil et sur lequel sera fixé les pièces de bois verticales.
Suppression d’un muret et création d’un seuil à la chaux
On remarque l’ancien mur en pierres à sur la photo de gauche et le mur démoli à droite. Nous avons laissé une grosse pierre qui a été un peu cassée à la hauteur du seuil à créer.
Voici maintenant le seuil à la chaux nhl 3.5/sable à béton ainsi que le bardage supprimé et la lisse basse posée.
Pose de l’ossature bois verticale
S’en suit la pose des solives rabotées de diamètres 45x220mm qui sont recoupées à la hauteur pour venir s’encastrer des les poutres horizontales verticales. Nous avons posé une solive tous les 58 cm environ, soit la largeur de la laine de bois. Il a fallu découper les solives pour qu’elles puissent englober les poutres existantes. Le tout est fixé par des vis et l’ensemble respire la solidité ! Vous remarquerez que les inspecteurs des travaux finis, enfin, les enfants vérifient les niveaux ! 😀
Pose de l’OSB à l’intérieur pour contreventer
L’OSB 18 mm peut alors venir se fixer à l’intérieur pour contreventer l’ossature. Il est posé à l’intérieur ce qui est la norme pour gérer l’évacuation de l’humidité. La découpe le long du mur n’a pas été simple mais nous avons un outil qui permet de reprendre les formes et les reporter sur l’OSB. L’OSB est cloué à la cloueuse électrique Dewalt (toujours un bonheur !). Les morceaux entre les chevrons du toit sont posés et cela change tellement la pièce ! Vivement la suite.
Isolation en laine de bois et pare pluie
Passons au côté extérieur avec la pose de la laine de bois au plus juste et du pare-pluie qui est fixé par des agrafes.Le pare-pluie doit se poser de bas en haut pour la laie suivante recouvre la laie précédente et évacue d’éventuelles goutes de pluie. De la laine de bois est également posée entre le toit et le mur entre les chevrons.
Ensuite des tasseaux seront fixés horizontalement pour une pose du bardage mélèze naturel qui sera sur une pose verticale comme actuellement.
La façade de la porte d’entrée
Pour la façade de la porte d’entrée, nous sommes venu rajouter des demi-chevrons sur la structure d’origine pour servir de point de fixation pour l’OSB. L’isolation est aussi effectué via 200 mm de laine de bois.
Démontage et isolation de la façade principale
La suite du chantier se passe du côté de la façade principale. Il fallait maintenant démonter le bardage actuel pour pouvoir isoler. Mais avant de poser la laine de bois il fallait ajouter comme pour l’intérieur des chevrons entre les poutres principales pour pouvoir, plus tard, pouvoir fixer les liteaux qui serviront à fixer le bardage. Vu que le bardage sera posé à la verticale, ces liteaux devront être fixés à l’horizontale. Les poutres principales ne semblaient pas suffisantes pour assurer un maintien suffisamment rigide. Enfin, l’isolant en laine de bois a trouvé sa place essentiellement à base de chutes et le pare pluie est venu protéger tout cela !
Voici le résultat en photo ci-dessous
Cadre de la fenêtre et fin de l’ossature bois
Une fenêtre fixe de 160X120 cm était prévue pour illuminer le sas et donner une vue sur la nature et le soleil levant. C’est une fenêtre fixe assez large donnant une vue panoramique. Dans ce sas d’entrée, une grande armoire sera créée le long du mur et pour que la fenêtre ne soit pas cachée, elle sera donc posée tout à gauche du mur.
Pose du lattage pour la pose du bardage mélèze naturel à venir
La pose du bardage sera effectué à la verticale bien que nous ayons l’habitude de le voir à l’horizontale, le bardage est plus efficace pour évacuer l’eau à la vertical. Pour cette pose il faut donc mettre en œuvre un double lattage. Un premier à la verticale et un second posé dessus à l’horizontal. Cela permet une ventilation. Tout en bas, un grillage anti rongeur est à poser avant le bardage. Ce sera un bardage en mélèze non traité qui sera ensuite posé dès que possible.
Un bardage en mélèze viendra terminer le mur. Il sera posé verticalement pour respecter la pose d’origine. Ce dernier sera fixé sur des tasseaux via des clous inox que la cloueuse Dewalt sait poser également. Aucun traitement ne sera fait et au fil du temps il deviendra gris, ce qui est une couleur que nous aimons et qui est très visible dans le haut Jura.
Quelques semaines plus tard, week-end du 3 et 4 février 2024
Les charpentiers sont passés reprendre une partie de la charpente (voir article). Ce qui fait qu’ils ont aussi (enfin) créé le cadre de la fenêtre et cette dernière a pu être posée par le menuisier. Il s’agit d’une fenêtre fixe de 160X120 cm qui va offrir une vue sur le verger. Le cadre était fabriqué mais cela ne tenait pas vraiment car le mur n’était pas prévu dans la mission. On s’est donc attelé au renforcement du mur.
Cadre et fenêtre posée mais pas solideSuppression du bardage ancienVue de l’extérieur
Nous avons tout d’abord supprimé le reste du bardage puis la planche au dessus qui ne tenait rien. Cela nous a permis d’ajouter un chevron au dessus puis fixer la lisse basse dans le sol avec des chevilles à frapper. En dessous de la lisse basse, nous avons glissé des restes d’epdm du bassin de phyto épuration (bâche plastique).
La largeur du cadre était insuffisante pour l’isolation, nous avons donc doublé ce dernier avec nos planches de 220×50 mm en prenant soin de découper autour des poutres existantes.
A l’extérieur, l’idée est d’utiliser cette nouvelle structure pour le futur bardage. Du coup, nous devons aussi agrandir le cadre. C’est chose faites avec des chevrons. La tablette est également agrandie davantage pour pouvoir plus tard, dépasser le bardage et sortir la goutte d’eau à l’extérieur. Une tablette aluminium viendra gérer parfaitement l’étanchéité de la tablette.
Enfin, nous avons contreventé le tout avec de l’osb 18 mm à l’intérieur. La fenêtre est un peu basse mais la vue est magnifique ! Notez que la fenêtre n’est pas centrée car un grand placard trouvera sa place sur le mur à droite.
Fin de l’isolation, pare pluie, lattage
La laine de bois est posée à l’extérieur puis un pare-pluie et un double lattage fait son apparition. Pour travailler, nous avons posé rapidement notre échafaudage et c’est plus pratique que l’échelle!
Côté intérieur l’OSB est terminé avec les parties le long de la poutre
Bardage mélèze !
Nous avons trouvé un lot de bardage mélèze à la scierie Moyne à Liesle dans le Jura. Le gérant est sympa et propose de bons produits, on recommande ! Le tout a été transporté avec notre remorque et notre 4×4. Nous en avons profité pour récupérer un bon lambris blanc que nous poserons en sous pente de notre « cabane » dont vous trouverez le récit de la construction sur cet article.
La pose se fera verticalement et avec des clous inox, affaire à suivre donc 🙂
Pose du bardage mélèze
Nous sommes mi août 2024 et par un temps magnifique, nous attaquons la pose du bardage avec la cloueuse électrique Dewalt. Cet outil pratique permet de gagner un temps incroyable, nos l’utilisons avec des clous inox de la même marque.
La première partie est simple et les découpes tombent bien. Seul la dernière latte le long du mur n’est pas simple car nous découpons au plus proche. Il aurait été plus facile de commencer par la planche du mur mais je voulais que côté entrée une planche complète soit posée.
Pour les angles, nous avons commandé des angles 60×60 mm en mélèze chez Gedimat, cela permet de faire un rendu parfait mais cela coûte un peu cher ! Nous les avons fixé avec des vis inox avec un pré-perçage pour éviter l’éclatement.
Nous attaquons ensuite la petite façade et c’est celle qui nous a donné le plus de fil à retordre car il y a eu pas mal de découpes un peu pénible mais le résultat est satisfaisant !
Ensuite, il reste la façade de l’entrée et nous avons re-positionné l’échafaudage pour le faire. Après la pose, nous avons profité de échafaudage pour peindre les planches de rives en rouge terre de falun. C’est une peinture écologique à base de farine, d’huile de lin et de terre de falun.
La photo du dessus avec le bardage terminé et la peinture rouge de falun sur les planches de rives. Nous adorons le résultat ! Reste à enduire le mur à la chaux pour faire une entrée très accueillante dans un endroit magnifique. Que de changements depuis le jour où nous avons acheté cette ferme en quasi ruine et depuis la restauration de cette partie en ossature bois !
Pour parfaire le bardage, nous avons posé des cornières en mélèze trouvées chez Gedimat. Le résultat est au delà de nos attentes, nous sommes content de nous et c’est aussi quelque chose d’important car quand y pense, on est parti de loin pour arriver à ce résultat !
Pour la rénovation de notre ferme à Belleydoux, dans le haut-jura en plein milieu de la nature, nous avons opté pour le choix de portes et fenêtres de qualité. Le bois était évidemment le matériau de prédilection, tant par le fait que ce soit une matière renouvelable que par le fait que ce soit la matière la plus isolante. Par-contre dans un contexte montagnard, nous avons fait le choix de partir sur du bois recouvert d’aluminium à l’extérieur ce qui permet de protéger le bois et de ne pas avoir d’entretien. Alors effectivement l’aluminium n’est pas la matière la moins polluante mais c’est aussi une matière recyclable à l’infini.
La couleur
Concernant la couleur, nous nous sommes inspiré de ce que nous avons vu lors de nos randonnées et sorties VTT dans le haut Jura (cf. notre site www.partir-en-vtt.com et notre guide de randonnées). C’est Florence qui a eu le dernier mot et a souhaité partir sur un rouge foncé et la couleur me plaisait également. Cela offrirait un côté peps, festif à la bâtisse qui n’était pas pour me déplaire !
Pour la façade d’entrée de la maison, une porte d’entrée vitrée avec deux fixes permettent une entrée de lumière conséquente en face de la porte de grange. Le petit bâtiment d’entrée fera office de SAS et permettra un rangement des vêtements et de ne pas salir la maison pour se déchausser…rappelez vous que nous sommes en montagne et le climat n’est pas toujours sec ! Comme vous pouvez le constater côté SAS, le bardage est à remplacer. Ce sera chose faite avec du mélèze brut qui grisera avec le temps. On peut voir un trou sous la toiture car le toit a été remonté par les charpentier pour être au même niveau que le toit principal et ainsi éviter un raccord d’étanchéité.De la même manière le toit a été isolé par l’extérieur (sarking) sur 40 cm avec deux laines de bois croisées de 20 cm chacune. La porte à droite donnera un accès au bureau. Elle ne dispose pas de clé.
Les photos ci-dessous offrent une vue de l’intérieur et la porte ouverte (1 m d’ouverture, ce qui est confortable).
L’artisan et la pose
Hormis la création du seuil béton de la porte d’entrée (qui fait aussi office de baie au niveau de la lumière), nous avons laissé le soin au maçon (M. Pessenti) et au menuisier M. Zamprogna (société Rénobat Sarl à Moirans en montagne) d’effectuer ces travaux de spécialises. Il y avait bien-sûr les ouvertures à créer et les fenêtres à poser. Ces deux postes nécessites des talents que nous n’avons pas ! Nous en profitons pour recommander leurs services.
Le coût
Le coût de ce poste est gargantuesque. Les ouvertures coutent chères et les fenêtres encore davantage. Le poste complet doit avoisiner les 60 k€. La qualité se paye dit le dicton…
Les Travaux
Les travaux ont commencé en 2022 avec les premières ouvertures des murs. Il y a eu la création de la baie sur le pignon ouest, le outeau triangulaire face sud-ouest, la fenêtre de la salle de bain et l’agrandissement des fenêtres des chambres. Je vous renvoie sur l’article parlant de ces gros travaux d’ouvertures ! Cela a permis courant septembre, octobre et décembre 2023 la pose des fenêtres par notre menuisier.
Justement, ci-dessous, voici l’ouverture du pignon ouest fermé par une fenêtre. Nous avons fait le choix d’avoir une partie fixe en bas et deux ventaux à la française ce qui permettra d’aérer. Le même principe est repris sur le outeau mais ce dernier aura en plus un fixe triangulaire au dessus. Pour autant sur cette partie en hauteur qui deviendra un salon, nous nous voyons déjà prendre l’apéro face à cette baie donnant une vue sur la montagne.
Cette baie offre aussi un ensoleillement important car plein ouest, regardez sur la photo du dessous et début décembre ce que cela représente en apport de soleil !
Et voici ci-dessous une fenêtre de chambre avec un fixe vitré en bas et une ouverture en haut. Pour rappel, la fenêtre existait ici mais le maçon à agrandi l’ouverture vers le bas. On voit également que le linteau supérieur a été repris.
La baie du outeau, sans doute la pièce maitresse de cette maison est posée en décembre 2023. Le résultat est sublime, la vue est magique et l’ensemble est bien intégrée dans la charpente. Il reste à isoler les triangles périphériques.
Et la porte du gîte ! Quel changement également. Toutes les fenêtres du gîte ont été également changées par du triple vitrage bois/alu dans les dimensions existantes pour conserver au mieux l’historique de cette partie du bâti. Vous serez donc à l’abri dans ce gîte avec de telles menuiseries !
Dans la grange, nous avons prévu une partie mezzanine, un peu notre nid d’aigle à nous. L’idée était de profiter de la hauteur disponible pour créer une chambre pour les parents ainsi qu’un accès aérien et un filet suspendu pour se détendre.
C’est chose (presque) faite après la mise en œuvre par les charpentiers tout récemment de solives de la même section que les autres planchers.
Ci-dessus, on observe donc la mezzanine qui recevra la chambre des parents. En dessus, il est prévu de cloisonner pour créer sur le fond un bureau et devant une buanderie et un wc (toilette sèche separett).
Pour y accéder, 4 solives ont été ajoutées pour connecter l’autre partie surélevée de la grange qui sera le salon.
La largeur sera confortable, un petit escalier de 3 marches sera nécessaire. Les demi-niveaux sont un peu partout dans cette maison et c’est aussi cela qui nous a séduit et nous avons décider de les conserver.
Vous constatez peut être qu’à gauche du passage se trouve un gros trou. Ce trou sera comblé par un filet de catamran. L’idée est de garder en luminosité et de se détendre. Avouez que lire, le tout avec une vue sur la nature par le outeau vitré c’est tentant non ?
Il restera à poser l’OSB 22 mm sur un isolant phonique mais ça nous avons faire (cf. article sur les planchers) ! A voir par contre si nous isolons phoniquement cette mezzanine ou si nous gardons la vue sur les solives. Je pense que cela pourrait être hybride, l’accès pourrait rester sans isolation et le reste isolé. Bien-sûr, nous viendrons par la suite créer un garde corps pour la passerelle et là où cela sera nécessaire.
Pose de l’OSB le 3 décembre 2023
Par un week-end froid et enneigé, nous avons profité de la récente fermeture des fenêtres de la maison pour travailler à l’intérieur. Sans chauffage, alors qu’il faisait -12 le matin, à l’intérieur l’eau ne gelait pas. Nous étions donc au dessus de 0, merci l’isolation du toit avec ses 40 cm de laine de bois, aux fenêtres et à l’isolation du sas d’entrée !
Nous avons donc coupé et vissé l’OSB 3 22mm sur les solives récemment posées. La passerelle permettra d’accéder au filet et à une future chambre en hauteur ! Pour une découpe parfaite sur les côtés, nous avons posés l’OSB avec de la marge sur les cotés et via une grande règle et une scie circulaire nous avons faire les découpes d’une seule traite. Les rendu est top !
Vue du dessous
La place du futur filet
Et enfin, une petite vidéo pour se rendre compte du résultat !
Florence & Loïc pour le gîte de belle-et-doux, gîte du haut-jura à Belleydoux.
Je suis venu à Belleydoux pour rencontrer le technicien qui va s’occuper de la mise en place du coffret électrique définitif. Vu la distance, entre la route et la maison l’installation sera du type 2. Le compteur sera donc à l’extérieur et à l’intérieur un disjoncteur principal sera posé par l’électricien. Bon l’électricien n’est pas encore intervenu dans la maison mais cela ne saurait tarder. Il attendait la mise en hors d’air hors d’eau. Pour le hors d’eau, je vous renvoie sur l’article du toit mais pour le hors d’air, il fallait attendre les fenêtres et c’est justement en cours (article à venir) !
Pour un petit avant goût voici une photo des fenêtres bois alu triple vitrage
Quoi qu’il en soit, il fallait venir, et j’en ai profité pour apporter du matériel pour renforcer l’ossature bois du sas d’entrée, de la paille et des plantes (oui comme chaque année :D). Pour le retour, j’ai profité également pour charger la remorque pour faire un tour à la déchetterie et pour faire réviser la fraise à neige Honda et la tondeuse débroussailleuse Kiva.
Après quelques orages en septembre et un arrosage manuel nécessaire , quasiment aucune goute d’au n’est tombée sur octobre. Heureusement, les nuits sont fraîches mais les journées restent anormalement chaudes. Les plantes souffrent et j’ai du rester le soir pour arroser manuellement. C’est plutôt improbable que dans le haut jura, la pluie ne soit pas déjà là en cette saison. J’en ai fait une petite vidéo disponible ci-dessous ou je dis tout mon étonnement de cette météo extrême pour la saison. Espérons une année pluvieuse pour 2024 car à ce rythme là les forêts jurassiennes ne seront plus les mêmes et ne parlons pas des ressources en eau…La cuve d’eau de pluie de 10 m3 est maintenant branchée à la maison et heureusement ! Une seconde viendra probablement la compléter rapidement…
J’en profite également pour vous montrer les premières pommes d’un de nos pommiers du Kazakhstan (Malus Siversii). Petites mais très bonnes !
Arrosage du verger en octobre dans le haut jura (vidéo)
Pour information et vu que nous sommes en sécheresse, il est important de savoir nous utilisons jamais l’eau du réseau. L’eau est pompée dans une cuve d’eau de pluie béton de 10 m3 de contenance alimentée par l’ensemble du toit de la ferme. (240 m² de toiture environ 150 m² au sol soit un potentiel de 150 m3 dans le jura). D’ailleurs pour faire de la chaux, du béton, laver les outils etc, nous utilisons toujours l’eau de pluie !
Erratum : Je me suis trompé parfois sur les vidéos ou dans des articles par rapport au volume potentiel d’eau de pluie. En effet, il faut bien utiliser la surface au sol de la maison (env. 150m²) et non des deux pans de toit cumulés qui eux sont de 240 m2.
Après s’être amusé sur la laine de bois entre les solives et la pose du pare-vapeur au rez-de-chaussé, il nous restait une semaine de congés à s’occuper. Pour pouvoir faire poser la porte d’entrée, il restait à créer un seuil béton, faire reposer les poutres du SAS dessus et couler une dalle chaux/sable sur la voute en pierre qui accueil le SAS d’entrée. Pour cela, nous devions faire livrer des big bags de mélange sable/cailloux. La société Gedimat Pagani à répondu à notre besoin et nous a livré le sable le jeudi matin et ce sur la plateforme ! Un gain de temps important car pas besoin d’aller chercher les granulats avec la brouette à moteur pour ensuite faire le mélange dans la bétonnière. Merci au livreur !
Heureusement d’ailleurs car nous devions finir pour vendredi soir et pour que tout se passe bien, nous avons tout préparé en amont et notamment faire les coffrages à la bonne hauteur, reprendre la charpente sur des étais et des platines en attente.
Avants travaux : les portes du sas et la voute de pierre nue
Nous avons donc commencé par retiré les portes car elles étaient trop bases et il était hors de question de les couper. Pour refermer la maison en attendant les fenêtres, des panneaux d’OSB seront posés.
Coffrage
Nous avons ensuite coffré le seuil que nous avons fait en béton armé. L’entrée sera composée de deux fenêtres fixes et une porte fenêtre d’un mètre. Le tout mesure 2400 mm de large par 2200 de haut. Le cadre de la fenêtre nécessite un peu de jeu pour être inséré et le menuisier a commandé un cadre de 2380 mm de large pour une ouverture de 2400 soit deux centimètres de jeu. C’est ce que nous avons fait aussi en hauteur avec un seuil arrivant à 2200mm du linteau de porte.
Le coffrage a été réalisé avec des planches d’osb 22 mm et au maximum callé et vissé pour ne pas qu’il bouge lors du coulage. De la ferraille a été mis en place pour assurer une résistance du béton. Sur la largeur de la poutre du cadre de l’ancienne porte nous avons coulé 15 cm de largeur de niveau et nous avons rajouté 10 cm devant la porte avec une pente d’un cm. N’ayant pas eu d’informations et d’instructions particulières de notre architecte, nous espérons que ce seuil conviendra bien. Il est fait pour une pose dite en tunnel, c’est à dire à l’intérieur du cadre.
Réduction des poutres et pose de platines
Pour éviter que les poutres ne pourrissent au contact du sol et du béton, nous avons repris la charge de la charpente via des étais et avons coupés les 3 poutres avec la tronçonneuse et fixé des platines galvanisé Simpson strong tie de 10×15 cm dessous via des tirefonds. Le béton est alors prêt à être coulé !
Béton
Via notre bétonnière de 350 litres, nous avons pu commencer à couler le seuil béton en début d’après-midi du jeudi alors que la chaleur se faisait déjà sentir en cette mi août 2023.
Presque qu’un demi m3 plus tard le seuil est rempli et vibré à l’aide de morceau de tasseau. Les enfants nous donnent un coup de main. La voute est mouillée/nettoyée et le ciment est remplacé par la chaux hydraulique NHL 3.5. Les niveaux sont pris à l’aide du laser et les règles sont posées.
Dalle chaux sable
A l’origine du projet, notre architecte souhaitait faire couler une dalle béton allégée ferraillée. Ce à quoi nous avons dit non car le béton n’aura pas laisser respirer la voute. Nous avons plutôt opté, après discussion avec ce dernier par une remise à plat du sol via un chaux/sable et une isolation en liège expansé de plus de 10 cm. La finition recevra un OSB puis un parquet flottant. Une dalle chaux/liège a été aussi envisagée mais risquait de fissurer.
Le chaux sable se travaille bien et ne sèche pas si vite que le ciment. Le niveau est vérifié souvent et nous talochons pour rendre le résultat satisfaisant. Comme vous pouvez le constater un gros carton n’a pas pu être déplacé et pour cause il pèse 300 kilos. Il s’agit de la cuisinière à bois bouilleur et la dalle a aussi été faite pour pouvoir ensuite la déplacer avec un transpalette. Suite à cela nous viendront compléter la dalle avec une reprise. Ceci n’est pas grave la chaux le supporte mieux que le ciment et cette dalle n’est en rien porteuse mais offre l’avantage d’un sol dur et plat.
Dalle terminée et maison fermée
vendredi, nous avons terminé la dalle, et avons créé une petite pente pour descendre la cuisinière. Plus tard une marche sera créée du fait de l’isolant. Enfin, fatigués mais heureux du travail accompli, nous avons rangé le bazar et fermé la maison.
Trois belles semaines et pleins de travaux avancés, merci à tous, à ma femme, nos enfants, mon papa ! Même des cousins belges sont venus nous aider ! La suite dans un prochain article.
Suite à la pose de l’OSB sur les solives, nous sommes passés à l’atelier isolation des planchers. Pour ce faire, nous avons fait l’acquisition de laine de bois d’une épaisseur de 220 mm pour isoler le plancher sous l’étable et 200 mm sur l’ensemble des autres planchers. Pour rappel, le toit a été isolé via un sarking (isolation extérieur de 2 couches croisées de 200 mm de laine de bois soit un R de 11. Ici avec 200 à 220 mm le R est d’environ 5.5. Entre le gîte et l’espace en haut, l’isolation est aussi bien phonique que thermique. Pour les planchers de la maison du haut ce sera surtout une isolation phonique. Au niveau de la marque, nous avons misé essentiellement sur Steico Flex, Isonat et Pavatex. Nous avions plusieurs marques car nous avons acheté des lots de fin de chantier d’occasion pour limiter les coûts car la laine de bois est un isolant assez couteux mais tellement efficace thermiquement aussi bien en hiver qu’en été et phoniquement !
En remplissant ainsi les solives, elles ne seront donc pas visibles mais c’était un choix de notre part.
Un problème de découpage
Pour poser la laine de bois, il est nécessaire de se protéger les yeux et l’appareil respiratoire car la fibre légère s’envole facilement.
L’espace entre les solives posées n’est jamais identique et surtout pas des 55 cm de la laine de bois (plutôt autour de 40 cm), il a été nécessaire de découper les panneaux dans la longueur. Nous avions déjà coupé de la laine de bois de 80 mm pour la cabane avec un couteau spécifique et nous avions déjà souffert. Ici en 200 ou 220 mm il nous fallait un outil efficace. C’est ainsi que nous avons investi dans une scie alligator et je vous assure que c’est miraculeux !
A un découpeur et deux poseurs cela se passe bien. Il faut que le découpage soit précis pour éviter les ponts thermiques/phoniques et que le panneau tienne de lui même entre les solives. Il faut ainsi forcer un peu pour que cela tienne. Entre le gîte et la maison, un pare vapeur sera mis en place car la différence de température pourrait générer des problèmes d’humidité. Ailleurs, une plaque de plâtre viendra directement finir le plafond avec une lame d’air.
Bref, le résultat est satisfaisant, cela avance et autre avantage, nous n’aurons plus à déplacer les panneaux de laine de bois, elles sont enfin posées définitivement ! Merci à mon papa pour son coup de main sur ce poste très poussiéreux .
Bonne continuation à tous et au plaisir à la ferme/gîte de belleydoux -« belle et doux ».
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